• “Pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis ; mais celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire.” Luc 23. 41

     

    Pour la justice des hommes, ces deux brigands crucifiés de part et d’autre de Jésus ne valent pas mieux l’un que l’autre. Nous portons la même appréciation quand nous les voyons tous deux injurier celui qui est au milieu d’eux.

    Mais voilà que l’un d’eux change entièrement de discours. Sa lucidité est étonnante. Il prend avec vigueur la défense du Seigneur que son compagnon a provoqué et mis au défi de se délivrer. Pourtant celui qui est supplicié avec eux a été condamné par toutes les classes de la société et d’abord par les chefs religieux. Comment ce brigand a-t-il pu comprendre que cet homme est innocent et affirmer qu’il “n’a rien fait qui ne doive pas se faire” ?

    La crainte de Dieu, cachée au fond de cet homme qui ne craignait pas de violer les lois humaines, le différencie de l’autre. C’est elle qui lui révèle la sainteté de Jésus.

    Il reconnaît ses fautes : “Nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis”. Il fait ainsi le premier pas que tout homme doit accomplir pour s’approcher de Dieu, celui de la repentance. Il croit qu’à côté de lui l’innocent va payer à sa place et le libérer de ses péchés. Il le croit si bien qu’il ne demande pas : “Ne te souviens pas de mes péchés”. Il a l’assurance de son salut et surtout, seul parmi tous ceux qui assistent à ce spectacle, il croit en la résurrection de Jésus. Il croit en son titre de roi et en la prise de possession effective de son royaume.

    Le fait que la foi de cet homme s’exprime sur une croix la rend encore plus exceptionnelle. C’est pourquoi la réponse est à la hauteur de cette foi. Le brigand demandait que le Seigneur se souvienne de lui, la réponse est une assurance merveilleuse : “Tu seras avec moi”. Il disait “quand tu viendras…”, la réponse, c’est : “Aujourd’hui”. Il précisait “dans ton royaume”, la réponse, c’est “dans le paradis”.

    Ce brigand repentant, quel exemple de foi, de lucidité et de courage !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs… Mais maintenant, Dieu a placé les membres — chacun d’eux — dans le corps comme il l’a voulu…”

    “L’œil ne peut dire à la main : je n’ai pas besoin de toi.” 1 Corinthiens 12. 14-25

     

    Hier, nous avons considéré la beauté de la variété dans la création et dans l’Église. Mais cette variété n’est-elle que beauté ?

    Ne va-t-elle pas entraîner des difficultés pour le « vivre ensemble » ? La question est loin d’être superflue.

    Le couple, première forme de vie communautaire, est un bon champ d’expérience à ce sujet. Au début on aime chez l’autre ce que l’on n’a pas ; ensuite, cette différence peut nous déranger. Au lieu de s’enrichir mutuellement de cette différence, on cherche à changer l’autre. Mais ça ne marche pas. Cela n’est guère différent dans l’Église. La variété des caractères, des sensibilités, des services, des dons et des comportements, soit nous enrichit, soit nous éprouve ; mais elle est un fait.

    Pourquoi la variété est-elle voulue de Dieu ? Avant de tenter quelques réponses, notons bien que les membres sont toujours des individus (1 Cor. 12. 28-30). Un croyant n’est pas membre d’une église, mais du corps de Christ.

    Malgré les difficultés, la variété est là

    – pour rendre témoignage à cette conception merveilleuse et divine qu’est l’Église ;

    – pour glorifier Dieu ensemble ;

    – pour enrichir l’harmonie de l’ensemble ; un orchestre où l’on entendrait qu’un seul instrument serait bien pauvre ;

    – pour nous décentrer de nous-mêmes : « mon frère, ma sœur est ce qui me manque » ;

    On l’a dit : quelle diversité et pourtant quelle harmonie dans cet ensemble complexe de membres et d’organes dont le plus infime a sa raison d’être et sa fonction propre ! L’œil et le petit doigt, par exemple, ne peuvent pas se remplacer l’un l’autre. Mais le second permet d’ôter la poussière venue irriter le premier (second verset du jour) !

    Les dons sont tous égaux et distribués par le Saint Esprit selon la parfaite volonté de Dieu. Tout en prenant garde aux manifestations de la chair et à nos défauts de caractère, acceptons la variété de nos sensibilités, de nos perceptions de nos services et de nos dons pour l’enrichissement du peuple de Dieu, et pour l’honneur dû au Créateur qui aime la variété.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Une étoile diffère d’une autre étoile en gloire.” 1 Corinthiens 15. 41

    “Suivant que chacun de vous a reçu un don de grâce, employez-le les uns pour les autres comme bons dispensateurs des grâces variées de Dieu.” 1 Pierre 4. 10

     

    Il est bien évident que Dieu, le Créateur de l’univers entier, a fait toutes choses avec une très grande variété, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. On n’en finirait pas d’observer cette diversité de corps et de formes voulue de Dieu. Elle est la marque du doigt de Dieu. Un épi de blé n’est pas un épi d’avoine, un homme ne ressemble pas à un oiseau ou un poisson, encore moins à l’un des corps célestes qui eux aussi diffèrent tellement entre eux. Dieu aime la variété, il l’a montré en créant les couleurs, les formes, les odeurs, les sons… ; qui pourrait dénombrer tous ces visages humains, ces fleurs si variées en couleurs en forme et en parfums, différencier tant et tant de chants d’oiseaux ? Éblouis, nous ne pouvons que nous écrier : « Mon Dieu ! que Tu es grand ! »

    Dans l’Église aussi, la variété est remarquable !

    Jésus a choisi douze disciples, tellement différents les uns des autres (Simon Pierre l’extraverti, Jacques et Jean les impulsifs, André le réservé, Philippe, le pragmatique, Simon Zélote le nationaliste…). Nous n’avons aucune raison de vouloir tout uniformiser dans l’Église alors que Jésus ne l’a pas fait ! Paul semblait avoir une élocution difficile, alors qu’Apollos était un grand orateur. Le premier avait “planté”, alors que le second avait “arrosé” (litt. donné à boire) ; Barnabas était un « fils de consolation, de réconfort, d’encouragement » selon la traduction de son surnom donné par les apôtres.

    L’assemblée d’Antioche, la première connue pour avoir été établie en dehors de la sphère juive, comprenait des frères d’origines très diverses, mais vivant en harmonie, car tous ensemble ils servaient le Seigneur (Act. 13. 1-3). Elle deviendra le point départ de l’œuvre parmi les nations.

    Paul prend comme modèle le corps humain et ses différents membres pour enseigner que l’unité du corps et la diversité des dons de l’Esprit sont toutes deux indispensables au bon fonctionnement de l’ensemble (lire 1 Cor. 12. 14-31).

    Pour se convaincre encore de la beauté de cette diversité voulue de Dieu, il faut contempler le « tableau d’honneur » de Romains 16 : vingt-cinq personnes dont dix femmes, aucune personne n’est semblable à une autre.

    Dieu aime la variété, elle est à son honneur et pour notre enrichissement.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Jésus… à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte.” Hébreux 12. 2

     

    Lorsque nous pensons à la vie terrestre de notre Seigneur Jésus, c’est surtout comme “homme de douleurs” que nous nous souvenons de lui : l’incompréhension qu’il a rencontrée, son rejet, ses souffrances physiques ou morales ; nous repensons aux occasions où il a pleuré… Cependant, à plusieurs reprises, directement ou non, il parle de sa joie.

    Peu après avoir été obligé de prononcer des “malheur à vous” sur les villes qui avaient le plus bénéficié de son ministère, “Jésus se réjouit en esprit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi” (Luc 10. 21). Sa joie venait de son acceptation paisible de la volonté de son Père.

    À travers une parabole, Jésus se dépeint sous les traits d’un berger qui va chercher sa brebis perdue. “De retour à la maison, il appelle les amis et les voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis, celle qui était perdue” (Luc 15. 6). Chaque personne qui se reconnaît perdue et l’accepte comme son Sauveur personnel procure à notre Seigneur une joie particulière.

    Peu avant d’aller à Golgotha, Jésus révèle à ses disciples la source de sa joie : “Moi j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela, afin que ma joie soit en vous” (Jean 15. 10, 11). Sa communion d’amour avec son Père a été sa joie pendant toute sa vie. Elle nous est aussi proposée.

    Enfin, le texte du jour indique une autre joie de Jésus : cette “joie qui était devant lui”. C’est celle de la résurrection, de sa juste exaltation à la droite de Dieu, de son triomphe futur, de la gloire avec ses rachetés enfin rassemblés autour de lui.

    La joie de l’Éternel est votre force” disait Néhémie (Néh. 8. 10). Les joies de Jésus — de l’acceptation de la volonté de Dieu, du salut d’un pécheur, de la communion avec son Père, de l’espérance — ont été des sources de force au milieu de toutes les tristesses, les peines et les souffrances de sa vie terrestre. Aussi, ce dimanche, comme les disciples dans la chambre haute, réjouissons-nous avec Jésus !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Je vous ai communiqué en tout premier lieu ce que j’ai aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures.” 1 Corinthiens 15. 3, 4

     

    La foi chrétienne repose sur trois faits historiques rapportés par les Écritures :

    – Christ est mort pour nos péchés ;

    – Christ a été enseveli ;

    – Christ a été ressuscité le troisième jour.

    Aucun ennemi du Seigneur n’a mis en doute le fait que Jésus était mort sur une croix, à Golgotha : ni Pilate qui avait ordonné sa crucifixion, ni les chefs religieux qui l’avaient réclamée. Pilate a même consenti à remettre le corps de Jésus à Joseph d’Arimathée qui était venu le lui demander. Les principaux sacrificateurs et les pharisiens étaient si certains de la mort de Jésus qu’ils ont fait surveiller le tombeau où Joseph d’Arimathée et Nicodème avaient déposé son corps. Ils avaient même scellé la pierre qui le fermait et mis une garde.

    Trois jours plus tard, la nouvelle éclate : la tombe est vide ! Les Juifs cherchent à cacher la résurrection de Jésus. Ils payent les soldats de garde pour qu’ils déclarent : “Ses disciples sont venus de nuit et l’ont dérobé pendant que nous dormions” (Matt. 28. 13). Mensonge ridicule ! Comment les soldats pouvaient-ils prétendre savoir ce qui était arrivé pendant leur sommeil ?

    Le jour de la Pentecôte, Pierre, dans un discours, rappelle aux Juifs ces trois faits pour conclure : “Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié” (Act. 2. 36).

    Dans l’épître aux Romains qui formule les bases de la doctrine chrétienne, Paul rappelle, dès le début, le fait fondamental de la résurrection : “Paul… mis à part pour l’évangile de Dieu… concernant son Fils… démontré Fils de Dieu… par la résurrection des morts” (Rom. 1. 1-4).

    Aucun fait de l’histoire des hommes n’est plus sûrement confirmé que celui de la mort, de l’ensevelissement et de la résurrection de Jésus Christ. Ces événements sont tellement importants que Paul les a communiqués “en tout premier lieu” aux Corinthiens (verset du jour). L’apôtre donne une longue liste de témoins oculaires de la résurrection de Jésus. Comme plusieurs étaient encore en vie, il y avait encore assez de témoins susceptibles d’être interrogés, si quelqu’un réclamait des preuves supplémentaires.

    Oui, notre foi est solidement assise sur des faits historiques.

    Source (Plaire au Seigneur)

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