• “Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre.” 2 Timothée 3. 16, 17

     

    L’Écriture Sainte a été donnée par Dieu pour notre profit et notre bénédiction. Si elle habite en nous, elle est la source de tout, pensées d’abord, paroles et actions ensuite. Elle est utile pour :

    Enseigner :Tout cela a été écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom” (Jean 20. 31). Tous les miracles réalisés par le Seigneur Jésus ne sont pas retranscrits dans les Écritures, mais chaque évangéliste, conduit par l’Esprit Saint, en rapporte plusieurs. Certaines personnes disent que pour croire Dieu, il faudrait qu’elles soient témoins d’un miracle, mais Jean montre que le témoignage des évangiles est suffisant pour les amener à la foi.

    Convaincre :Tout cela, je vous l’ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu” (1 Jean 5. 13). L’Écriture nous convainc elle-même du caractère divin des enseignements qu’elle apporte. Un authentique chrétien pourrait douter de son salut, mais ce n’est pas ce que Dieu désire. Au contraire, la Bible donne l’assurance que nous avons la vie éternelle, si nous croyons au nom du Fils de Dieu. Cette vie éternelle est un don de Dieu qui ne dépend pas des pensées, des sentiments ou des expériences d’un chrétien.

    Corriger :Toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints” (1 Cor. 10. 11). Si Dieu décrit dans sa Parole le trajet du peuple d’Israël d’Égypte, pays de l’esclavage, en Canaan, pays de la promesse, c’est pour nous montrer que nous risquons de rencontrer aujourd’hui les mêmes obstacles : convoitise, idolâtrie, fornication, plaintes… Sérieuse mise en garde !

    Instruire dans la justice :Tout ce qui a été écrit auparavant l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance” (Rom. 15. 4). Rien n’est inutile ou frivole dans les Écritures. Par leur moyen, nous recevons “instruction dans la sagesse, la justice, le juste jugement et la droiture” (Prov. 1. 3). C’est ainsi que le chrétien, étant “accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre”, vivra une vie juste d’homme de Dieu.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • [Jésus] leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque et vous trouverez. Ils le jetèrent et ils ne pouvaient plus le tirer, à cause de la multitude des poissons… Simon Pierre monta et tira à terre le filet, plein de cent cinquante-trois gros poissons… Jésus leur dit : Venez, mangez.” Jean 21. 6-12

     

    Après la mort du Seigneur, ses disciples ont eu hâte de quitter Jérusalem et son atmosphère hostile pour le retrouver en Galilée comme il le leur avait indiqué (Marc 16. 7). Et c’est là, au bord du lac de Génésareth sur lequel ils avaient fait tant d’expériences avec leur Maître, que le Seigneur se manifeste à eux pour la troisième fois. Il sera de nouveau avec eux à Jérusalem jusqu’à son ascension au ciel (Actes 1).

    C’est sur les rives de ce lac que le Seigneur avait appelé Pierre et André son frère, au commencement de son ministère : “Venez, suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes” (Matt. 4. 19). Le moment allait venir, à la Pentecôte, pour que cette parole trouve pour Pierre son véritable accomplissement (Actes 2).

    Avant que ses disciples n’entrent véritablement dans cette mission, le Seigneur leur montre, par une leçon pratique, que toute puissance vient de lui. Ils sont allés pêcher mais, malgré leur professionnalisme, leur coopération et le travail de toute une nuit, ils n’ont rien pris. Le Seigneur leur fait toucher du doigt que, seuls, ils ne peuvent même pas se nourrir : “Avez-vous quelque chose à manger ?” “Non”, doivent-ils répondre !

    Dès que les disciples constatent leur incapacité, le Seigneur intervient, leur donne des instructions précises pour jeter leur filet, et permet que celui-ci ne se déchire pas malgré l’abondance des poissons. Quelle leçon de dépendance pour les disciples ! “Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire” (sous-entendu « de bien, ou d’efficace ») (Jean 15. 5). Mais voilà que, sur le rivage, ils trouvent, près de Jésus, tout ce qu’il faut pour se nourrir. Le Maître n’avait pas besoin d’eux, et c’est lui qui les convie à un repas déjà préparé !

    Apprenons, nous aussi, la leçon : quand nous comprenons la nécessité d’être conduits par le Seigneur dans toutes les décisions de notre vie, quand nous ne nous appuyons pas sur notre intelligence humaine ou sur notre expérience personnelle, nous recevons de lui l’efficacité dans notre service. Pierre, après avoir reconnu le Seigneur, a été capable de faire ce que sept n’avaient pas pu accomplir auparavant : tirer à terre le filet plein de cent cinquante-trois gros poissons.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Dieu aurait-il rejeté son peuple ? Absolument pas !” Romains 11. 1

     

    À cause du grand nombre de ses infidélités, Israël a été dispersé parmi tous les peuples (Deut. 28. 64). Pourtant, Dieu va manifester sa grâce envers lui. De lui naîtra le Messie, le Sauveur du monde : “Aujourd’hui, dans la cité de David vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur” (Luc 2. 11).

    Paul a évangélisé ses frères juifs avec beaucoup d’amour. Ceux qui ont reconnu Jésus comme le Messie font partie de l’Église. Que vont devenir ceux qui l’ont refusé ? Paul l’explique dans l’épître aux Romains avec la parabole des deux oliviers (Rom. 11. 16-24), l’un sauvage et l’autre cultivé. Tous deux symbolisent un type de relation avec Dieu :

    L’olivier sauvage représente les païens qui rejettent Dieu : sa colère “est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes” (Rom. 1. 18).

    L’olivier cultivé, c’est la descendance d’Abraham, en qui Dieu s’est choisi un peuple. Cet arbre a pour racine la foi du patriarche qui lui a été “comptée à justice” (Rom. 4. 3) si bien que, comme “la racine est sainte, les branches le sont aussi” (Rom. 11. 16). Pourtant, des branches de l’olivier cultivé ont été “arrachées” : ce sont les Juifs incrédules (Rom. 11. 20). Et des branches de l’olivier sauvage ont été greffées sur l’olivier cultivé (v. 17) : ce sont les païens convertis. Quant aux Juifs qui “ne persévèrent pas dans l’incrédulité… Dieu est puissant pour les greffer de nouveau” sur leur olivier (v. 23). À travers ces images, Paul met en valeur le principe de la foi comme seul moyen d’être justifié devant Dieu.

    Il indique aussi que l’incrédulité d’une partie du peuple est momentanée, car Dieu renouera ses relations avec lui. En outre, il permet la période de l’Évangile, car “par leur chute (celle des Juifs), le salut parvient aux nations” (Rom. 11. 11).

    À la fin, c’est par l’intermédiaire de ce peuple repentant, qui est demeuré son peuple, que Dieu renouera avec l’humanité, selon la promesse faite à Abraham : “Je te ferai devenir une grande nation… en toi seront bénies toutes les familles de la terre” (Gen. 12. 2, 3).

    Si Dieu s’est servi de la chute d’Israël pour bénir les nations, combien grande sera la bénédiction du monde lorsqu’Israël reconnaîtra le Messie et se repentira de l’avoir “percé” (Zach. 12. 10), c’est-à-dire cloué sur une croix. Ce jour-là, Jésus Christ établira son royaume sur la terre et Israël régnera avec lui.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • [L’Éternel] fit sortir [Abram] dehors, et dit : Regarde vers les cieux, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta descendance. Et il crut l’Éternel… l’Éternel fit une alliance avec Abram, disant : Je donne ce pays à ta descendance.” Genèse 15. 5-18

    “Maintenant… si vous gardez mon alliance… vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte.” Exode 19. 5, 6 (version Segond)

     

    Dieu aime ce peuple dont il annonce la création, et la voix qu’il fait entendre à Abram a une telle puissance qu’elle fait naître en lui une certitude. Abram croit Dieu sur parole, même si Sara et lui-même ne sont plus en âge de procréer. À deux reprises déjà, Dieu avait promis à Abram une nombreuse descendance et la possession du pays de Canaan (Gen. 12. 2, 7 ; 13. 14-16). Ces deux promesses, Dieu les renouvelle en changeant son nom en Abraham (père d’une multitude) et les garantit par une alliance sans conditions (Gen. 17. 5).

    Mais cette promesse sans condition faite à Abraham n’enlève en rien la responsabilité humaine (second passage du jour). Sortis d’Égypte comme le peuple de l’Éternel, les fils d’Israël arrivent au Sinaï où Dieu se révèle à eux dans sa majesté et sa souveraineté. Ils s’engagent d’une seule voix à obéir à toutes les paroles de l’Éternel : “Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons” (Ex. 19. 8). C’est dire que la bénédiction divine va dépendre de leur obéissance à Dieu ! Par conséquent, leurs infidélités entraîneront des jugements que Dieu, l’initiateur de l’alliance, annonce dans le livre du Deutéronome. Ces malédictions toucheront les hommes et le pays lui-même : l’histoire a largement confirmé cela. Le long exil annoncé en est un exemple frappant par sa douloureuse réalité encore aujourd’hui. “L’Éternel te dispersera parmi tous les peuples d’un bout de la terre jusqu’à l’autre bout de la terre… Et parmi ces nations tu n’auras pas de tranquillité…” (Deut. 28. 64, 65).

    La survie du peuple juif au cours de cette longue diaspora est la « résultante » de cette double bénédiction, inconditionnelle envers Abraham et conditionnelle envers Israël. Ce peuple a encore un rôle à jouer comme nation et la providence de Dieu a permis qu’il garde son identité même en traversant les jugements annoncés. Si les hommes, aujourd’hui, s’étonnent du sionisme, c’est qu’ils ignorent la Parole de Dieu : “Mon conseil s’accomplira… Mon salut ne tardera pas ; et je mets en Sion le salut, et sur Israël ma gloire” (Es. 46. 10-13).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Moi, je suis l’Éternel, votre Saint, le créateur d’Israël, votre roi.” Ésaïe 43. 15

     

    Que dit la Bible de l’histoire et du rôle de l’État d’Israël au plan mondial ?

    Par le prophète Ésaïe nous apprenons qu’une volonté divine est à l’origine de la naissance de ce peuple. Cette naissance est une conséquence lointaine de l’appel d’Abram en Genèse 12, appel qui lui avait été adressé à une époque de crise dans les relations de Dieu avec les hommes. Nous sommes en Mésopotamie, antique centre des civilisations humaines marquées par l’idolâtrie. On y vénère les astres et notamment la lune, c’est-à-dire la création plutôt que le Créateur. Le chapitre 11 de la Genèse évoque un événement qui symbolise la prétention de l’homme de se rendre indépendant de Dieu : la construction d’une ville pour éviter d’être dispersé sur la terre et d’une tour pour devenir célèbre.

    Cette tour fait penser aux temples à étages mis à jour par l’archéologie, et utilisés aussi pour observer les astres (les ziggourats). C’est en effet l’orgueil des hommes qui a présidé à sa construction. “Allons, disent-ils, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne jusqu’aux cieux ; et faisons-nous un nom” (v. 4). C’était lancer un défi à Dieu et une tentative de se soustraire au statut de créature dépendant du Créateur. Dans sa grâce, Dieu ne détruit pas ces « bâtisseurs » téméraires, mais mélange leurs langages.

    C’est à ce moment que se situe l’appel d’Abram : l’Éternel l’invite à sortir de ce milieu d’idolâtrie et de prétentions humaines pour vivre, lui et sa descendance, une vie de foi et de fidélité à Dieu.

    Abram reçoit des promesses : “Je te ferai devenir une grande nation… je rendrai ton nom grand… et en toi seront bénies toutes les familles de la terre” (Gen. 12. 2, 3). Tel est le but de Dieu en choisissant ce peuple. On est loin des ambitions humaines qui n’ont fait que se multiplier depuis lors. On a là le plan de Dieu pour sauver l’homme. En « créant » ce peuple, Dieu prépare la bénédiction de toute l’humanité. Plus qu’une histoire d’hommes, il s’agit du plan de Dieu ! Ces deux prochains jours nous découvrirons d’une manière très concrète, le dessein de Dieu en grâce et bonté envers son peuple. Dieu est fidèle à ses promesses faites à Abram, il y a plus de 4 000 ans !

    Source (Plaire au Seigneur)

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