Vendredi 26 Avril 2024

Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance. Ésaïe 61.1

Ce que la médecine ne peut faire

Nul besoin d’être savant pour constater que « la médecine ne cesse d’innover » et que « nombre de pistes de recherche arrivent aujourd’hui à maturité (M. Nowak. Sciences et Avenir n° 23418) » Une évidence pour laquelle il est juste de remercier la persévérance des chercheurs. Hélas, il est une chose que la médecine ne pourra jamais guérir : c’est notre nature sensibilisée au mal et souvent désarmée devant les tentations. Il y faut plus que des drogues et bien plus que la meilleure bonne volonté.

Après avoir lu à la synagogue le texte proposé à notre réflexion, Jésus se l’est attribué assez clairement. Il était envoyé, ce qu’il a prouvé, pour rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, faire marcher les paralysés, purifier les lépreux... mais surtout pour guérir les cœurs brisés et libérer les captifs. Libérer quels captifs, demanderez-vous, et de quoi ?

Les captifs que nous sommes tous de nous-mêmes, de notre nature corrompue, de la dette contractée envers Dieu par nos désobéissances et nos rébellions. Et c’est de tout cela, en effet que, par son abaissement et sa mort, il porte la meilleure nouvelle en proclamant la plus importante des libertés. La guérison de l’âme, étrangère à la médecine, c’est Jésus qui l’accomplit pour qui y croit et l’accueille.

Richard Doulière

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 5, versets 25 à 34.

Source (Vivre Aujourd'hui)

Jeudi 25 Avril 2024

Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. Luc 5.8

Je ne regrette jamais rien

Un homme présomptueux dira : « Moi, je ne regrette jamais rien ! » On pense parfois que les regrets sont pour les faibles. Permettez-moi de penser plutôt le contraire ! Celles et ceux qui rejettent les sentiments de regret n’ont pas le courage d’admettre leurs erreurs. À moins de se prendre pour Dieu, tout le monde doit avoir l’honnêteté intellectuelle de discerner dans sa propre vie les mauvais comportements et les attitudes motivés par l’égoïsme. Oui, les reconnaitre est un vrai courage ! Ne pas regretter ses erreurs, c’est ajouter une faute de plus à la somme de celles qu’on glisse déjà sous le tapis. Et en plus, c’est empêcher tout progrès dans sa vie. L’aphoriste québécois Daniel Desbiens écrivait judicieusement (Maximes d’aujourd’hui, 2008) : « Qui accepte ses torts améliore son sort. »

« Éloigne-toi de moi, car je suis un homme plein de fautes », dit le pêcheur professionnel Simon Pierre à Jésus sur le lac de Génésareth. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères (Luc 22.32), répondra plus tard le Christ à ce navigateur... qui deviendra l’apôtre Pierre !

Jocelyn Cassirame

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 5, versets 1 à 11.

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Mercredi 24 Avril 2024

En effet, les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel : il examine tous ses sentiers. Proverbes 5.21 Version Segond 21

Des traces infimes

En 2003, des traces ADN du passage de mammouths laineux vivant il y a très longtemps ont été identifiées dans le permafrost de Sibérie (Recherches de Viviane Slon, Institut Max Planck (Allemagne). Une fois que le patrimoine génétique humain sera complètement décodé, les chercheurs espèrent pouvoir retrouver ainsi des traces humaines sur des sites archéologiques dépourvus d’ossements. On pourrait ainsi retrouver l’homme là où il n’a fait que passer !

Chacun de nous vit en pensant naïvement que ses faits et gestes, même ceux dont il est le moins fier, restent cachés. Mais les technologies numériques sont invasives, au point de menacer notre liberté et notre intimité. Et les séries policières nous montrent comment il est possible de retrouver quelqu’un à partir de quelques molécules, en utilisant une très grosse puissance de calcul informatique.

Si l’homme parvient à retrouver quelqu’un à partir de quasiment rien, comment pourrions-nous croire que le Dieu qui a créé l’Univers ne voit pas tout et ne sait pas tout ?

Oui, Dieu nous voit. Lorsque nous le rencontrerons, nous ne pourrons pas lui raconter une « histoire arrangée ». Aujourd’hui, il tend encore sa main en nous disant qu’il nous aime, et qu’il l’a prouvé en donnant son Fils Jésus-Christ à la croix. Pensons-nous lui dire un jour qu’il ne l’a pas fait ?

Jean-Louis Théron

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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 11, versets 7 à 20.

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Mardi 23 Avril 2024

Révélation reçue par Abdias. Le Seigneur, l’Éternel déclare sur Edom... Abdias 1.1 Version Bible du Semeur

Edom ou Ésaü ?

Le prophète Abdias a un message pour Edom, l’annonce du jugement divin. Il faut revenir à la Genèse pour bien comprendre à qui le prophète s’adresse. Qui est Edom ? Qui est Ésaü (v. 6) et quelle est sa montagne (v. 8 et 9) ? Pourquoi, plus loin, la mention de son frère Jacob (v.10) ?

Ésaü et Jacob sont les jumeaux issus du mariage d’Isaac et de Rébecca. À sa naissance, l’aîné est roux et tout velu, c’est pourquoi il est appelé Ésaü (Genèse 25.19-34). Devenu adultes, les deux frères seront séparés, puis amenés à se retrouver (Genèse 27, 32 et 33). Le chapitre 36 de la Genèse, entièrement consacré à Ésaü et sa descendance, révèle qu’Ésaü, c’est Edom (Genèse 36.8-9 et 43). Edom, qui signifie « de couleur rousse », est un pays montagneux, le sommet de Séir culminant à plus de 1000 mètres au-dessus de la plaine. Par la suite, les Edomites – descendants d’Ésaü – se comporteront en ennemis d’Israël –descendants de Jacob (Nombres 20.14-21).

Voilà les indications nécessaires donnant un autre sens aux premiers versets d’Abdias ! Parfois, il nous faut faire un peu d’histoire et de géographie pour mieux comprendre les références du texte.

Et choisir une autre voie que celle d’Edom, qui s’est opposé au plan de Dieu pour son peuple, et a encouru son jugement.

Béatrice Guerche

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Lecture proposée : Livre d’Abdias, versets 1 à 9.

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Lundi 22 Avril 2024

De leurs épées ils forgeront des socs, et de leurs lances des serpes : Une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre, et on n’apprendra plus la guerre. Ésaïe 2.4 Version Darby

Le nerf de la guerre

Irak, Syrie, Yémen, et plus près de nous, l’Ukraine... Sans arrêt des guerres, mais pourquoi ? Jésus en a parlé à ses disciples comme étant des signes de la fin des temps (Marc 13.7-8). Pourquoi la destruction, la mort, la souffrance ? Pourquoi les hommes s’infligent-ils cela ?

La violence est parfois présente dans certaines familles. Si nous sommes sincères, on peut même dire qu’elle est en chacun de nous. Mais il n’y a pas que la violence qui conduit à la guerre ! C’est bien plus encore l’injustice qui cherche à voler les ressources d’un pays, la soif d’argent des marchands d’armes, et la volonté de puissance qui poussent les nations à s’entre-déchirer. Et toutes ces choses sont récurrentes dans chaque être humain, selon ce que dit Jésus dans l’Évangile : Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols, meurtres (Marc 7.21)...

Oui, le nerf de la guerre c’est le péché ! Notre péché pour lequel Jésus a payé la rançon par sa mort sur la croix. Par notre foi en Christ, lui le Prince de la paix (Ésaïe 9.5), nous pouvons changer de vie et nous laisser transformer par son Esprit. Alors nous ferons partie de cette humanité réconciliée avec Dieu, qui vivra éternellement en sa présence.

Elfriede Bloch

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Lecture proposée : Livre d’Ésaïe, chapitre 2.

Source (Vivre Aujourd'hui)