• Méditations de Yves Prigent

    Un poème, un passage biblique et une méditation,

    bonne lecture mes frères et soeurs

  • 1 Samuel 29/1-9 : « Voici l’épée de Goliath, le Philistin, que tu as tué dans la vallée des térébinthes ; elle est enveloppée dans un drap derrière l’éphod ; si tu veux la prendre, prends-la, car il n’y a pas d’autre ici. Et David dit : Il n’y en a point de pareille ; donne-la-moi. »

     

    Quelle contraste avec 1 Samuel 17/50-51, où David terrasse le géant et s’empare de son épée mettant ainsi un terme à la domination de cet homme ainsi que de ce peuple Philistin. Maintenant l’épée est enveloppée d’un drap, mise derrière l’éphod (le vêtement du sacrificateur), bien conservée ! Trophée d’un ancien combattant !

    Où donc est notre épée, celle que Dieu nous avait donnée, et avec laquelle nous avions remporté tant de victoires ?

    Où est cette l’épée que nos pères ont brandie, faisant reculer la puissance de l’enfer ?

    Où sont passées toutes ces armes, dont l’Écriture nous fait l’inventaire ?

    Sont-elles aussi enveloppées dans le drap de nos souvenirs, comme trophées de nos victoires du passé ?

    Derrière l’éphod ! « Derrières », sont nos expériences, mais elles font partie du « passé » et ce qui compte c’est ce que nous voulons faire « maintenant » !

    Il faut retrouver l’épée, la reprendre, car elle doit nous accompagner pour combattre le bon combat de la foi.

    Les mêmes paroles nous sont adressées à chacun de nous : « Si tu veux la prendre, prends-la,… » ; « C’est l’épée de la victoire, de ta victoire. »

    « À toi de choisir, à toi de décider, elle est là à ta portée, devant toi ; retire-la de son fourreau, pour qu’elle retrouve sa place dans ta main, à ton côté. »

    Comme David nous pouvons le dire et le confesser : « Il n’y a point de pareille ; donne-la-moi. »

    « Aucune arme ne peut égaler les armes que tu nous as données Seigneur ! Je prends tes armes, je les reprends pour être vainqueur ! Je confesse ta Parole ! Je prie en ton nom, par l’autorité que tu m’as donnée ! »

    Yves Prigent

    Partager via Gmail

    votre commentaire
    • Au cœur de l’ouragan !

    • Yves Prigen

    Le vent soufflait très fort, et les arbres grondaient
    Courbés et malmenés, malgré tout résistaient
    Le ciel se lamentait, le soleil disparut
    Prisonnier de la nuit, on le croyait vaincu !

    Mais au creux du sapin, un oiseau s’abritait
    Nullement agité, par ce qui se passait
    Tranquille, il attendait, la fin de l’ouragan
    L’arbre le protégeait, il demeurait confiant.

    Quand l’épreuve surgit, t’agressant de ses coups
    Ne sois pas affolé, reste sur tes genoux
    Te réfugiant alors, dans les bras de ton Père
    Rien ne t’arrivera, il a vaincu l’enfer !

    Tu ne peux l’affronter, sans le secours de Dieu !
    N’essaie pas, par toi-même, ce serait dangereux
    Mais laisse-le agir, et attend patiemment
    La victoire tu l’auras, si tu restes confiant.

    Elle est ainsi la paix, que Christ nous a donnée
    Ô ! Pourquoi t’inquiéter, Dieu est de ton côté !
    Il est cet abri sûr, ouvert et permanent
    Qui te dit d’y entrer, d’y entrer maintenant.

    Lecture : Psaume 91 v 1/2 : Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant

    J’ai écrit ce poème après une violente tempête, qui fit beaucoup de dégâts, notamment sur mes arbres fruitiers. Il était difficile voire dangereux de chercher à affronter cette puissance dévastatrice, qui balayait tout sur son passage. Je me suis alors posé cette question : « Où sont les oiseaux, par un temps pareil ? ». Je ne pouvais imaginer qu’ils aient pris ce risque de s’élancer dans le ciel ! Leur petite taille et leur légèreté, n’auraient pu faire face à autant de violence. Après cet épisode mouvementé, je constatais, que ces petites créatures avaient trouvé un endroit paisible pour s’abriter, pendant que cette tempête déversait sa rage sur la nature ; ils étaient, les uns dans un arbre robuste et protecteur. D’autres sous une grange, un buisson bien dense ou encore dans un creux de rocher. L’image m’a parlé, enseigné en me rappelant que nous avons en Dieu un abri sûr, comme nous le rappel ce Psaume 91.
    Il y a certaines situations qui nous touchent avec une telle violence, qu’il serait imprudent de vouloir les affronter par nos propres moyens ! 
    David connut en son temps des périodes perturbées pour sa vie, quand il était poursuivi par Saül qui en voulait à sa vie ; alors il se réfugiait dans des cavernes et se tournait vers Dieu en lui adressant sa prière : « Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car en toi mon âme cherche refuge ; je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées » (Psaume 57 v 2).
    David attendait la fin de l’ouragan qui le frappait de plein fouet, en se réfugiant près de son asile protecteur. Son seul refuge était en Dieu !
    Après avoir constaté que Dieu parlait au sein de nos tempêtes, ce poème ainsi que ce commentaire, nous exhortent à nous réfugier dans les bras de notre Père céleste et d’attendre patiemment et dans la paix notre délivrance qui viendra au temps marqué par la grâce divine : « Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel » (Lamentations de Jérémie 3 v 26). 
    Oui ! Dieu parle à ses enfants au sein de l’épreuve ; pourvu qu’ils demeurent paisibles, même au sein de la forte tourmente, sachant qu’ils sont protégés par leur Père Céleste !

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Un poème, un passage biblique et une méditation, bonne lecture

    Pourquoi contestes-tu avec ton Créateur ?
    Par des mots inutiles, propos d’un discoureur !
    Où te trouvais-tu, quand je fondais la terre,
    Peux-tu me répondre, concernant l’univers ?

    Regarde donc la mer, et ses eaux orgueilleuses,
    À qui j’ai ordonné, de ma voix impérieuse :
    Tu viendras jusqu’ici et non pas au-delà,
    Tes flots s’arrêteront, ils s’arrêteront là !

    Montres-tu au matin, la place de l’aurore ?
    Quand le soleil se lève, habillé tout en or !
    Connais-tu le chemin, celui de la lumière
    Et comment fut tracée, la route de l’éclair ?

    Considère le pouvoir des saisons sur la terre,
    La main du Tout-Puissant, qui régit l’univers !
    Ne doute plus mais crois, qu’il dirige ta vie
    Et que pour toi viendra, le temps d’être béni !

    Lecture : Job 38 v 1/2 : L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ?

     

    L’histoire de Job est édifiante pour la vie du croyant, car elle lui permet de suivre cet homme jusque dans les recoins de son âme, et ainsi de regarder sa propre vie comme dans un miroir.
    Après toutes ses épreuves terribles, nous comprenons en tant qu’hommes et femmes le comportement de Job ! Ses contestations avec « ses amis » ; sa défense pour se justifier ! Et là nous le rejoignons souvent ! Oh oui ! Très souvent !
    Mais quand Dieu s’invite au débat, le disciple ne peut qu’écouter, se faire tout petit, s’effacer pour laisser le Maître parler ; car lui il ne parle pas comme les hommes ; il parle avec justice, droiture et justesse. Il sait ce que nous avons besoin d’entendre et il nous faut faire silence pour que sa Parole percute notre entendement et nous permette de reconsidérer notre vie à la lumière de ses propos : « Dieu, Dieu, l’Éternel, parle et convoque la terre, depuis le soleil levant jusqu’au soleil couchant ». (Psaume 50 v 1).
    Job n’avait-il pas raison ? N’était-il pas intègre, comme nous le rappelle le premier verset de son livre ?
    « Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal ».
    Alors pourquoi Dieu a-t-il permis ce parcours si difficile, si éprouvant ?
    Il avait un plan pour Job, comme il a de même pour nous, afin de nous amener plus loin avec lui et que nous soyons plus investis dans son œuvre !
    Job devait grandir encore, et les épreuves ont été le moyen choisi par Dieu pour l’élever dans la connaissance du Seigneur. Cet homme pourra dire après avoir entendu la voix de Dieu : « Je reconnais que tu peux tu, et que rien ne s’oppose à tes pensées –Quel est celui qui a la folie d’obscurcir mes desseins ?- Oui, j’ai parlé, sans le comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. » (Job 42 v 2/3).
    Non ! nous ne pouvons pas comprendre tous les desseins de Dieu à notre égard, mais nous devons lui faire confiance, même au sein de la tempête, quand tout semble perdu. Dieu, lui, garde le contrôle de la situation, et sa bénédiction surgira en son temps pour notre vie !

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique