• “Tout cela (l’évangile selon Jean) a été écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom.” Jean 20. 31

    “Tout cela (la première épître de Jean), je vous l’ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.” 1 Jean 5. 13

     

    Chacun des versets cités peut être considéré comme une conclusion des deux écrits de l’apôtre Jean. En effet, le dernier chapitre de l’évangile succédant au verset cité, est consacré à un tout autre thème, celui du rétablissement de Pierre dans son ministère. Quant aux huit derniers versets de sa première épître, ils révèlent quelques conséquences pratiques qui découlent du verset 13.

    Ces textes nous apportent des certitudes sur l’accès à la vie éternelle et la joie qui en résulte.

    Arrivé au terme de son évangile, Jean, “le disciple que Jésus aimait”, comprend pourquoi l’Esprit l’a inspiré pour révéler le Seigneur dans son caractère de Fils de Dieu, mettre en lumière ses miracles, ses débats avec les Juifs, ses entretiens avec ses disciples ; c’était dans un but bien précis : produire chez son lecteur la foi qui conduit à la vie éternelle.

    Et Jean n’invente rien en affirmant cette vérité ; il cite Jean-Baptiste, le Seigneur et ce qu’il a éprouvé pour lui-même ; “celui qui a le Fils a la vie” (Jean 3. 36 ; 5. 36 ; 1 Jean 5. 12). Car la vie éternelle, cette vie nouvelle, consiste à connaître Dieu et son Fils dans une relation vivante. Elle agit dans le croyant dès qu’il confesse Jésus Christ comme son Sauveur.

    Il peut cependant survenir dans la vie d’un chrétien des moments qui pourraient lui faire douter qu’il possède réellement la vie éternelle. Satan peut le troubler en lui reprochant la faiblesse de son témoignage, l’inconstance dans son service ou toute autre ruse de “l’accusateur des frères”. Quelle certitude dans le second verset du jour : “Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu” ! Réjouissons-nous et adorons notre Dieu pour une telle assurance : “La volonté de mon Père, c’est que quiconque discerne (ou contemple) le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour” (Jean 6. 40).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Jésus dit alors [aux sadducéens] : les fils de ce siècle se marient et sont donnés en mariage ; mais ceux qui sont estimés dignes d’avoir part à ce siècle-là… ne peuvent plus mourir, car ils sont semblables aux anges et sont fils de Dieu…” Luc 20. 34-36

     

    Jésus répond aux sadducéens qui nient la résurrection et profite de l’occasion pour évoquer « l’au-delà ».

    Pour ridiculiser l’idée même de résurrection, les sadducéens imaginent une histoire extravagante, celle d’une femme mariée sept fois. Ils posent la question : « Qui sera son mari dans l’au-delà ? ». Ils s’appuient en cela sur une loi juive, le lévirat (Deut. 25. 5-10) : si un homme décède, son frère épousera la veuve. L’évangéliste rapporte la réponse de Jésus, riche en encouragements.

    Tout d’abord, il affirme que la mort n’est pas la disparition totale et définitive d’une personne ; il s’appuie sur l’Ancien Testament. Lorsque Dieu se manifeste à Moïse depuis le buisson ardent, il lui révèle qu’il est un Dieu personnel : “Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob” (Ex. 3. 6). En se nommant comme le Dieu de chaque patriarche, il affirme que ces hommes sont toujours vivants. “Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous vivent” (v. 38).

    Ensuite, il compare les croyants ressuscités à des anges. C’est dire que cette nouvelle vie ne suit pas les principes de la vie du monde physique dans lequel nous vivons. L’apôtre Paul “a été enlevé dans le paradis, et a entendu des paroles merveilleuses” (2 Cor. 12. 4) ; il nous explique que nous ne pouvons pas encore tout comprendre : “À présent je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu” (1 Cor. 13. 12). Nous en aurons fini avec les doutes et les questions sans réponse qui nous poursuivent maintenant.

    Quand nos proches quittent cette terre, ils se détachent des réalités matérielles si éphémères et ouvrent les yeux sur les réalités éternelles. Cela doit nous interpeller en nous rendant lucides pour distinguer l’important du secondaire.

    Le même apôtre termine une de ses lettres aux églises en évoquant la vie : “Nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous l’un l’autre par ces paroles” (1 Thes. 4. 17, 18). Il parle là d’une présence qui remplira notre vie éternellement, celle de Jésus.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “II est bon de célébrer l’Éternel, et de chanter des cantiques à la gloire de ton nom, ô Très-haut ! D’annoncer le matin ta bonté, et ta fidélité dans les nuits… Car, ô Éternel ! tu m’as réjoui par tes actes ; je chanterai de joie à cause des œuvres de tes mains.” Psaume 92. 1-4

    “Tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils chanteront de joie à toujours, et tu les protégeras ; et ceux qui aiment ton nom s’égayeront en toi.” Psaume 5. 11

     

    Le psaume 92 est un cantique pour le jour du sabbat, ce septième jour que Dieu avait donné à son peuple pour qu’il se repose et puisse trouver le temps de se tourner vers lui avec reconnaissance (Lév. 23. 3). Le psaume 5 de David exprime la joie de celui qui se confie en Dieu, malgré l’adversité qu’il peut traverser.

    Les motifs de se réjouir ne manquaient pas au peuple d’Israël ! Il suffisait de considérer les actes de l’Éternel :

    – ceux du passé, les grands faits qui accompagnaient toute l’histoire du peuple depuis la sortie d’Égypte, ses délivrances et ses victoires miraculeuses.

    – ceux du présent, de la semaine écoulée où tous les menus événements de la vie avaient témoigné de l’activité bienveillante de Dieu.

    Pour nous chrétiens, c’est le premier jour de la semaine, jour de la résurrection du Seigneur, que nous nous réjouissons ensemble autour de lui. Nous nous souvenons également des grandes choses que Dieu a faites. Ses plans éternels et ses desseins merveilleux alimentent la louange. Quelle joie de pouvoir annoncer l’amour de Dieu en évoquant les merveilles de l’œuvre de la croix et les gloires de la personne qui l’a accomplie !

    Mais c’est aussi chaque jour que, individuellement ou en famille, nous pouvons nous réjouir des soins constants de Dieu. C’est quotidiennement que nous constatons sa fidélité et sa bonté, ce que Dieu fait dans notre vie, sa sollicitude dans toutes nos circonstances, ses permanentes interventions en notre faveur.

    En réalisant comment Dieu nous a aimés et nous entoure sans cesse de son amour, nous chantons avec David : “Tu as été mon secours, et à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie” (Ps. 63. 7).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ : … il n’y a plus ni homme ni femme : car vous êtes un dans le Christ Jésus.” Galates 3. 27, 28

     

    Certains chrétiens s’imaginent que, puisqu’en Christ “il n’y a plus ni homme ni femme”, les différences entre les sexes seraient bel et bien abolies dans l’Église. Or Paul montre qu’il n’en est rien. L’ordre instauré par Dieu dès la création demeure ; la vocation de l’homme et celle de la femme ne sont pas interchangeables.

    Aux hommes de l’église de Corinthe, Paul dit : “Comportez-vous en hommes” (16. 13), rappelant qu’il leur revient de démontrer la parfaite compatibilité de la fermeté et de l’amour, à l’image de Christ.

    Quant aux femmes, leur attitude spécifique est décrite à plusieurs reprises (1 Cor. 11 ; 1 Tim. 2 ; 1 Pi. 3) ; elle reflète la position de l’Église par rapport au Seigneur.

    L’esprit de sacrifice qui marque normalement l’attitude des maris (on pourrait ajouter : et des hommes chrétiens d’une manière générale) prêche à tous, chrétiens et non chrétiens, la manière avec laquelle le Seigneur a aimé son Église et s’est livré pour la sauver.

    L’esprit de soumission qui marque normalement l’attitude des épouses (on pourrait dire : des chrétiennes) prêche à tous la manière avec laquelle l’Église (hommes et femmes !) répond à cet amour du Seigneur par une soumission paisible et confiante.

    Dans les deux cas il y a un don de soi, dans la foi.

    Il est certes souhaitable que les femmes puissent trouver un conjoint ; mais jamais les femmes ne devraient être regardées comme des êtres mineurs (Prov. 31). Elles ne sont pas moins que les hommes des membres du corps de Christ ; Dieu peut révéler sa pensée par la bouche ou par les gestes d’une femme autant que par ceux d’un homme. Dans le couple comme dans l’Église, l’homme et la femme sont en aide l’un pour l’autre. Au fait, qui est le plus fort : celui qui aide ou celui qui est aidé ?

    Ayons du discernement pour comprendre la mesure d’égalité et la mesure de différence entre les sœurs et les frères ; cela permettra de développer des relations et collaborations plus justes, plus efficaces, plus épanouies. Et cela tant dans le cadre de l’église que celui de la maison.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Je ne parle pas de vous tous ; moi, je connais ceux que j’ai choisis. Mais c’est afin que l’Écriture soit accomplie : Celui qui mange le pain avec moi a levé son talon contre moi. Je vous le dis dès maintenant, avant que cela arrive, afin que, quand cela arrivera, vous croyiez que c’est moi.” Jean 13. 18, 19

     

    Le Seigneur prévient ses disciples que Judas va le trahir. Pourtant Judas n’était pas prédestiné à trahir son Maître. Il aimait l’argent ; c’est lui qui avait la charge de la bourse commune et il était voleur (Jean 12. 6) : Il aurait pu repousser les attaques de Satan en mettant en pratique les enseignements de Jésus.

    – L’argent fait partie des nécessités matérielles de la vie pour chacun de nous. Judas se sent peut-être responsable vis-à-vis de Jésus de disposer des sommes nécessaires à l’entretien de son Maître et de ses condisciples. Or, qu’a enseigné le Seigneur à ce sujet ? “Ne soyez pas en souci, en disant : Que mangerons-nous ?…. Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela” (Matt. 6. 31, 32).

    – Mais, facilement, ce souci d’avoir les ressources nécessaires à la vie quotidienne peut se transformer en désir d’amasser des réserves pour se mettre à l’abri de tout risque. Le Seigneur a pourtant déclaré : “Ne vous amassez pas des trésors sur la terre” (Matt. 6. 19).

    – Alors, la possession de ces réserves entraîne le désir d’en posséder toujours davantage, et voilà l’amour de l’argent qui s’installe, devient de l’avarice, ou de la cupidité et conduit à être de moins en moins scrupuleux sur les moyens d’augmenter son capital. On peut ainsi prétendre suivre Jésus, tout en poursuivant son enrichissement personnel. Or le Seigneur a mis en garde ses disciples : “Vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses” (Matt. 6. 24).

    – Il s’imagine que son plan de trahison est sans risque. Le Seigneur ne s’est encore jamais laissé arrêter par ses opposants.

    – Finalement, ce double jeu conduit à l’hypocrisie : Judas a déjà décidé de trahir Jésus, néanmoins il se trouve à table avec le Seigneur et se laisse même laver les pieds par lui. L’hypocrisie aveugle sa conscience et ouvre son cœur à Satan qui, à ce moment-là, entre en lui.

    Comment considérons-nous l’argent ? Est-il notre serviteur ou notre maître ? Savons-nous montrer notre confiance envers Dieu et notre amour pour autrui en donnant libéralement ?

    Source (Plaire au Seigneur)

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