• “Sauve-nous, Éternel notre Dieu ! et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifions de ta louange.” Psaume 106. 47

     

    Ce verset s’applique prophétiquement au moment où les douze tribus d’Israël seront toutes délivrées du joug des nations et ramenées dans leur pays pour y habiter comme des frères unis ensemble (Ps. 133. 1). Mais le peuple de Dieu aujourd’hui, composé des vrais chrétiens, ne peut-il pas se l’appliquer également en y reconnaissant la pleine puissance du nom de Jésus, à la fois pour sauver et pour rassembler les siens ?

    – Pour sauver, “car il n’y a pas non plus sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés” (Act. 4. 12).

    – Pour rassembler, puisque le Seigneur Jésus a promis : “Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux” (Matt. 18. 20).

    Sauve-nous… rassemble-nous” ; l’ordre dans lequel nous sont donnés ces deux verbes souligne que le nom de Jésus ne peut rassembler que des personnes sauvées par lui. Il l’a dit dans une parabole : “Je laisse ma vie pour les brebis. J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; il faut que je les amène, elles aussi ; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau, un seul berger” (Jean 10. 16).

    Caïphe, souverain sacrificateur, n’a rien prophétisé d’autre, quand il a proposé de mettre Jésus à mort ! À propos de l’importance de cette mort, il a prononcé des paroles dont il ne savait pas le poids : “… il nous est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation tout entière ne périsse pas. Or il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation, et non pas seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés” (Jean 11. 50-52).

    Le jour de notre “rassemblement auprès de lui” est encore à venir (2 Thes. 2. 1). Ce jour-là, “les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air” (1 Thes. 4. 16, 17).

    Il en sera de même pour son peuple terrestre à l’aube du règne millénaire (Marc 13. 26, 27).

    Merveilleux rassemblement en un, pour lequel Christ a dû mourir !

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Maris, aimez votre femme, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle (…) De même aussi les maris doivent aimer leur propre femme comme leur propre corps. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée (…) Ce mystère est grand.” Éphésiens 5. 25, 28, 29, 32

     

    Tu as eu le courage de me parler de tes problèmes de couple. Je ne suis pas meilleur que toi, ni dans ce domaine ni dans un autre ; mais comme frère en Christ, sollicité par toi, je vais essayer de te suggérer quelques pistes, en m’adressant d’abord à moi-même ! Il t’appartiendra ensuite d’y réfléchir devant le Seigneur. Et peut-être qu’une sœur pourra suggérer à son tour quelques pistes à ton épouse ?

    La principale cause des mésententes dans un couple, c'est que chacun regarde à sa souffrance et aux torts de l'autre. Du coup, on ne peut pas avancer. Il me faut INVERSER ce mécanisme : regarder MES torts et SA souffrance ; demander pardon pour MES torts et commencer à soigner SA souffrance. Si chacun fait cela, c'est gagné. Bien sûr, il faut que l’un commence. C'est la dimension de la grâce — qui évidemment est contraire aux mécanismes naturels. Mais je suis chrétien, alors…

    Reconnaître mes torts, ce n'est pas perdre la face. C'est, au contraire, assumer ma conscience d'adulte. Il me faut sortir du cercle « soumission-colère ». Il me faut aimer mon épouse pour son âme plus que pour son corps, même si les deux sont liés. C'est-à-dire : même si elle devenait moins belle, c'est elle que je devrais aimer. Sinon, je suis esclave — et ce n'est pas sa faute ; c'est la mienne.

    Elle a besoin d'un mari dont le cœur est affermi, évidemment. C'est la condition de son repos. Sinon, elle devra chercher son repos ailleurs.

    De plus, dans la perspective biblique, l'autorité est toujours liée à la notion de service. Jésus avait autorité et il est venu pour servir (et non pour être servi). Je dois exercer une autorité dans mon couple et ma famille, non pas pour moi-même, mais pour eux. Pour leur bien. En cela, je suis serviteur — à l'image du Christ.

    Oui, que le Seigneur me montre ce qui est juste, pour que je le fasse. Qu’il te le montre, mon frère. Et quand il te l'a montré, fais-le courageusement. Il agira. Le Seigneur aime l’Église, et il aime ceux qui la composent. Il vous aime tous les deux.

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte comporte du tourment ; et celui qui craint n’est pas accompli dans l’amour.” 1 Jean 4. 18

     

    Depuis la chute d’Adam et Ève au jardin d’Éden, la peur accompagne la vie des hommes. Elle est le reflet de notre culpabilité profonde, ressentie de façon plus ou moins diffuse. Au fond, nous avons peur de nous-mêmes et de Dieu, de cette « voix » qui nous conduit à mesurer la distance entre ce que nous sommes et ce qu’est le Dieu saint. Comment nous en libérer ?

    Il nous faut d’abord reconnaître la réalité de notre peur en tant qu’être humain pécheur. C’est alors que la « voix » qui nous effrayait vient nous dire tout à la fois :

    – “Crains Dieu, car c’est là le tout de l’homme” (Ecc. 12. 13).

    – “Ne crains pas, homme bien-aimé” (Dan. 10. 19).

    Par nos peurs, nous comprenons que nous nous sommes éloignés d’un Dieu saint. Elles maintiennent en nous la conscience de notre insuffisance, de notre état initial de pécheur. Mais le message divin ne s’arrête pas là : quand nous prenons notre vraie place devant Dieu, il vient nous dire que le châtiment ultime, ce qui cause notre peur profonde, a déjà été porté : Dieu lui-même est venu l’ôter en Jésus Christ. Et cela parce qu’il nous aime d’un amour parfait, éternel, immuable. Je suis un « bien-aimé » : plus de crainte !

    Alors, le chrétien n’a-t-il plus jamais peur ? Non, la foi ne supprime pas la peur. Il est légitime de s’inquiéter pour nos enfants, de craindre une maladie ou un accident, de redouter un examen difficile. Tant que nous sommes sur la terre, nos craintes gardent une vertu pédagogique : elles nous rappellent que nous restons des êtres humains faillibles, limités, dans un monde imparfait et dangereux. Nos peurs nous conduisent alors à nous appuyer sur Dieu et sur sa grâce. Mais notre crainte n’est plus coupable ; nous l’apportons à notre Père céleste et nous la surmontons dans la connaissance graduelle que nous avons de notre Dieu. Le psalmiste disait du juste : “Il ne craindra pas une mauvaise nouvelle ; son cœur est ferme, se confiant en l’Éternel” (Ps. 112. 7).

    Et il est une peur que le croyant peut définitivement chasser : celle de perdre l’amour de Dieu. Juste après le verset du jour, il est dit : “Lui nous a aimés le premier”, et son amour est le même jusque dans l’éternité.

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Je t’adjure devant Dieu et le Christ Jésus qui va juger vivants et morts — et par son apparition et par son règne : prêche la parole, insiste, que l’occasion soit favorable ou non.” 2 Timothée 4. 1, 2

    “Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons le Christ Jésus comme Seigneur, et nous-mêmes comme vos esclaves à cause de Jésus.” 2 Corinthiens 4. 5

     

    Les prédicateurs sont souvent tentés d'avoir des messages avec des mots encourageants et agréables à entendre. Il est vrai que les chrétiens ont besoin d'être encouragés. Si la prédication de la Parole de Dieu est semblable à une nourriture, autant qu'elle soit bonne !

    Parfois, les prédicateurs ont à cœur d'apporter des messages plus exigeants, plus radicaux. Ils parlent de la grâce et de l’amour de Dieu mais aussi de notre responsabilité de vivre comme des personnes vraiment nées de nouveau, comme des disciples qui suivent le Seigneur. Cela correspond également à un besoin, et de nombreux chrétiens sont reconnaissants quand cela est présenté d'une bonne manière.

    Mais il ne suffit pas de dire : « Il faut que ». Même si la Parole comporte des règles à suivre, et même si le Seigneur nous dit d’obéir à ses commandements, le christianisme ne correspond pas au Code civil. Prêcher la Parole doit toujours amener à une prise de conscience et de position concrète et active.

    Le prédicateur doit éviter deux défauts : donner des recettes simplistes, des formules magiques, des trucs qui marchent ; ou à l'inverse, se contenter d'énoncer des principes généraux, de belles idées justes mais plus ou moins inapplicables. L'un n'est pas mieux que l'autre. Et c’est dans la Bible elle-même, le livre qu’il est censé présenter, que le prédicateur trouve le moyen de les éviter :

    Tout d’abord, le prédicateur prêche la Parole, et non pas ce qu’il en pense, ce qu’en dit telle ou telle chapelle, ce qui fera plaisir à son auditoire, ce qui passera bien. Et il le fait dans la sainte crainte du Dieu qui va juger les vivants et les morts ! Quelle solennité cela donne à sa prédication ! Ensuite, le prédicateur prêche Christ, et non pas lui-même ! Il n’est pas là pour étaler ses connaissances, montrer sa piété, impressionner son auditoire.

    Attention à ne pas se hâter d’ouvrir la bouche (Ecc. 5. 1-3). Que ceux qui ont la responsabilité de prêcher, oralement ou par écrit, commencent par se demander ce qu’ils prêchent, et à qui ils prêchent.

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d’édifier et de vous donner un héritage avec tous les sanctifiés.” Actes 20. 32

     

    Les parents sont prêts à donner à leurs enfants tout l’amour et la protection dont ils ont besoin. Mais il leur est souvent difficile de leur accorder progressivement la liberté et l’indépendance nécessaires à l’entrée dans l’âge adulte. Car les liens de famille sont forts et complexes, qu’ils soient affectifs, psychologiques ou même financiers. Or l’amour est indissociable de la liberté.

    Des parents se sentent coupables quand leurs enfants se détournent de l’enseignement reçu et décident de mener leur vie propre. Pourtant ils les ont élevés “selon la règle” de Dieu (Prov. 22. 6) et “sous les avertissements du Seigneur” (Eph. 6. 4). Le père du fils prodigue a laissé partir son garçon avec sa part d’héritage (le jeune connaissait la « règle » de la maison). Mais qu’a-t-il fait pendant la longue absence de son fils ? Il a guetté son retour en continuant de l’aimer : il a prié, à chaque instant, mais il ne lui a pas épargné les conséquences de ses fautes (c’est cela le vrai amour). Si, par exemple, un de mes enfants ou petits-enfants a décidé de vivre avec une personne du sexe opposé sans être marié, c’est un péché que Dieu appelle “fornication”. Mais dois-je intervenir d’une façon autoritaire ? Avec un enfant adulte, le rôle des parents ou des grands-parents est plutôt de conseiller et d’avertir, sans imposer. Le jeune doit savoir que ses parents continuent de l’aimer, de se soucier de lui, même s’ils n’approuvent pas sa conduite.

    La chose la plus importante que les parents ont à faire, c’est « lâcher les rênes », abandonner à Dieu la direction de leur vie et de celle des leurs. Quand l’enfant est petit, ils ont l’impression de tout maîtriser ; quand il grandit, il devient plus difficile de tout contrôler. Et puis il arrive un jour où le jeune quitte la maison. Les parents sont obligés de le remettre entre les mains de Dieu et de le confier “à la parole de sa grâce”. S’il la garde, elle le gardera ! Mais c’est tout un apprentissage de laisser Dieu agir, de lui faire confiance ; il vaut mieux l’apprendre de bonne heure. Comment ? “Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes circonstances, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces” (Phil. 4. 6).

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique