• 2. Plaire au Seigneur

    Bienvenue sur la rubrique Plaire au Seigneur. Sur cette rubrique vous trouverez de très belles méditations qui se trouvent sur une revue trimestriel qui s'appelle Plaire au Seigneur. Soyez abondamment bénis et bénies à travers ces magnifiques méditations.

  • Samedi 27 Avril 2024

    Dieu connaît les siens

    "Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui." 2 Timothée 2. 19 Version Parole de Vie

    Dans aucun pays du monde, les chrétiens ne se connaissent tous. Seul Dieu connaît chacun de ceux qui sont siens et il n'en oublie aucun.

    Juillet 1209. Lors d'une croisade destinée a éradiquer l'hérésie des Cathares, dans le sud de la France, des troupes gouvernementales assiègent la ville de Béziers où ils vivent. Par une brèche dans les remparts, les assiégeants peuvent pénétrer dans la ville. Les officiers ne savent pas comment reconnaître leurs ennemis et viennent s'en ouvrir au représentant du Pape. On lui prête cette phrase devenu tristement célèbre : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » Et ce sera le saccage dans la ville. Parmi les victimes, Dieu a bien reconnu les siens, mais. on  sur le critère Cathare ou non-Cathare ! Il a distingué ceux qui avaient mis leur confiance en lui de ceux qui avaient tourné me dos à la croix de Jésus. La porte des cieux s'est ouvertes pour les premiers, elle est restée fermée pour les autres.

    Au XXIe siècle comme au Moyen-Âge, Dieu reconnaît les siens sur le même critère : ceux qui ont confessé leurs péchés, qui sont à l'abri du sang versé par Jésus à Golgotha et qui ont placé leur confiance en lui : "L'Éternel est bon, un lieu fort au jour de la détresse, et il connaît ceux qui se confient en lui" (Nahum 1. 7 Version Darby). Dieu connaît tous ceux qui sont à lui dans ces pays où la persécution sévit aujourd'hui, où ceux qui portent le nom de chrétiens sont pourchassés et mis à mort. "Pas un seul d'entre eux n'est oublié devant Dieu" (Lux 12. 6 Version Darby), car "Dieu n'est pas injuste pour oublier votre oeuvre et l'amour que vous avez montré pour son nom" (Hébreux 6. 10 Version Darby). Demandons à Dieu qu'il aide tous ceux qui souffrent pour son nom à se rappeler qu'il les connaît nom par nom ; aucun n'est anonyme à ses yeux.

    Á d'autres de ses enfants, Dieu accorde de vivre dans des pays plus libres. Qu'ils en soient reconnaissants et comprennent que tous sont connus de lui. Qu'ils placent leur confiance en lui, l'aiment chaque jour un peu plus, sachant que "si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui" (1 Corinthiens 8. 3).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 26 Avril 2024

    Les paraboles de la miséricorde

    "Quel est l'homme [...] qui, s'il a cent brebis, et en a perdu une, ne [va] après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ? [...] Quelle est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle en perd une [...] ne cherche soigneusement jusqu'à ce qu'elle l'ait trouvée ?" Luc 15. 4, 8

    Dans sa miséricorde, Jésus recherche, jusqu'a ce qu'il les trouve, tous ceux qui sont égarés loin de lui, quelle qu'en soit la raison.

    Jésus s'adresse d'un côté à des publicains et des pécheurs qui "s'approchaient de lui pour l'entendre" (Luc 15. 1) ; de l'aitre, à "des pharisiens et des scribes [qui] murmuraient" (v. 2). Ces personnes sont donc dans des dispositions de coeur différentes. Les premières, intéressées, l'écoutent avec attention : "Jésus mange avec eux" et vit dans leur proximités (v. 2). Les autres personnes sont hostiles et choquées par sa sympathie pour de tels pécheurs.

    Deux paraboles montrent deux personnes recherchant avec soin quelque chose qu'elles sont perdus. Jésus parle à travers elles de Dieu son Père à la recherche de sa créature qui s'est détournée de lui.

    Perdre une brebis sur cent n'est pas un drame économique. Pourtant le berger ne ménage pas sa peine pour la chercher. Pour Dieu, tout homme, si modeste soit-il, a de la valeur. Jésus le montre dans ses rencontres avec ses contemporains. Il ne craint pas de cherche le contact avec une Samaritaine à la mauvaise renommée. Cela a surpris même ses disciples qui "étonnaient de ce qu'il parlait avec une femme" qui en plus était samaritaine, donc méprisée par les Juifs (Jean 4. 27). Des pharisiens lui amènent une femme adultère pour la juger ; mais ils se retirent quand Jésus leur fait comprendre leur indignité. Il dit alors à la femme : "Moi non plus, je ne te condamne pas" (Jean 8. 11).

    Égarer une drachme sur dix pouvait représenter pour une femme juive une grande perte ; elle la cherche donc soigneusement. Le soin apporté par cette femme pour retrouver la pièce illustre le fait que Dieu cherche si soigneusement une âme perdue qu'il n'est pas possible qu'elle ne soit pas retrouvée : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé la drachme".

    Le Seigneur nous aime. Que nous soyons une brebis perdue ou une pièce égarée, nous avons une valeur inestimable à ses yeux. Il met tout en oeuvre pour nous trouver. Il y a alors de la joie au ciel (Luc 15. 6, 7, 9, 10).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 25 Avril 2024

    Connaître l'amour du Père

    "Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et moi en eux." Jean 17. 26 Version Darby

    L'amour entre le Père et le Fils est celui qui est versé dans nos coeurs. Comment mieux le connaître pour le manifester autour de nous ?

    Pour son peuple autrefois, Dieu était connu comme un Dieu grand puissant, qui prenait soin des siens avec grâce et patience, mais aussi comme un Dieu juste juge, ne "tenant pas le coupable pour innocent" (Exode 34. 7). Souvent le peuple l'a considéré comme un Dieu terrifiant ! Mais par l'intermédiaire de son fils, Dieu s'est fait connaître sous un autre caractère : un Dieu bon, plein d'amour, qui apporte le pardon, la grâce, le salut, un Dieu que le croyant peut appeler Père. Le prophète l'avait déjà annoncé : "Vous m'appellerez : Mon Père" (Jérémie 3. 19).

    Jésus est venu pour satisfaire la justice de Dieu et arracher les hommes à l'emprise de Satan en mourant pour eux, mais aussi pour manifester et faire connaître le Père. Toute sa vie terrestre, il s'est employé à faire connaître son Père sous son caractère de Dieu d'amour. On comprend donc sa tristesse quand Philippe lui demande de lui montrer le Père ; il lui répond : "Celui qui m'a vu, a vu le Père" (Jean 14. 9).

    Le croyant n'a plus a ressentir de frayeur devant un Dieu grand et puissant. Á travers le sacrifice de son Fils, chaque croyant est vu saint et juste par Dieu : il l'adopte comme fils ou fille. Chacun peut donc s'approcher de lui aussi librement que d'un père et ressentir l'amour de Dieu à son égard. Dans sa prière avant de se rendre à Gethsémané, Jésus dit à son Père : "Tu les as aimés comme tu m'as aimé" (Jean 17. 23). Nous ne pouvons pas comprendre que Dieu nous aime comme il aime son propre Fils ; Dieu ne nous demande pas de le comprendre, mais simplement de le croire ! C'est aussi cela la foi.

    Dieu désire que l'amour dont il a aimé son propre Fils soit en nous. Quel amour devrions-nous alors manifester ! En premier lieu pour le Père, pour le Fils, bien sûr, aussi autour de nous. Nous ne pourrons, certes, jamais manifester cet amour comme celui de notre Père, mais demandons-lui de nous remplir de son amour afin qu'il brille autour de nous.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 24 Avril 2024

    Confiance et dépendance

    "Mes yeux sont sur toi, je me confie en toi ; n'abandonne pas mon âme." Psaume 141. 8 Version Darby

    "Je t'instruirai, et je t'enseignerai le chemin où tu dois marcher, je te conseillerai ayant mon oeil sur toi." Psaume 32. 8 Version Darby

    Se confier en Dieu et dépendre de lui pour toute chose éprouve notre foi, mais nous assure d'une marche heureuse dans la volonté de Dieu.

    Dans le premier verset cité, un homme qui dit ce confier en Dieu lui demande pourtant de ne pas abandonner son âme. Il semble donc que sa confiance en Dieu n'est pas bien affermie. Dans le second verset du jour, c'est Dieu qui s'adresse à un croyant ; Dieu lui affirme qu'il sera avec lui durant toute sa vie sur la terre et qu'en aucun cas il ne l'abandonnera. D'un côté le doute humain, de l'autre côté l'affirmation divine ! Et pourtant ces deux versets sont écrits par le même auteur, David !

    Dieu désire que chacun de ses enfants lui fasse totalement confiance, sans la moindre retenue. De cette confiance résultera la paisible dépendance que nous aurons envers lui : "Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous" (1 Pierre 5. 7). Se mettre entièrement entre les mains du Maître et s'attendre à lui pour toute chose, tel est le secret d'une marche heureuse, confiante et dépendante.

    Cette confiance totale protège l'enfant de Dieu de toute inquiétude quand à l'avenir. Regarder à Dieu est déjà un acte de confiance, c'est une décision libre qui doit être renouvelée chaque jour. Dieu désire être au centre de nos pensées ; concentrés sur lui, nous pourrons lui remettre tous nos soucis, c'est lui qui s'en chargera, et notre marche pourra s'effectuer dans sa dépendance. Laissons-le nous guider jour après jour ; toute marque d'inquiétude peur devenir un doute sur sa promesse de prendre soin de nous. L'horizon paraît parfois obscur, mais si nous gardons confiance en lui, nous verrons que Dieu ouvre le chemin devant nous au fur et à mesure que nous avançons.

    "Confie-toi en moi et pratique le bien" (Psaume 37. 3). C'est en étant dans la dépendance de Dieu que nous pourrons pratiquer le bien. De nous-mêmes nous ne pouvons pas y arriver, mais Dieu nous y invite ! Ce verset devrais être constamment devant les yeux de chaque croyant. De la part de Dieu, c'est un « ordre de route » !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 23 Avril 2024

    Orgueil et humilité

    "Je hais l'orgueil et la hauteur." Proverbes 8. 13 Version Darby

    "Ce n'est que de l'orgueil que vient la querelle." Proverbes 13. 10 Version Darby

    "Apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de coeur." Matthieu 11. 29 Version Darby

    Jésus a montré combien il était humble de coeur ! Il nous invite à l'imiter dans nos relations les uns avec les autres.

    L'orgueil naît souvent quand on se compare aux autres. On cherche à se situer par rapport à eux, à trouver des motifs de ses sentir supérieur, par exemple quand à l'apparence physique, la capacité intellectuelle, la réussite sociale, la connaissance biblique, etc. On s'attribue le mérite de la supériorité qu'on croit avoir constatée et en s'en glorifie, tout en pensant : « Moi, je suis humble ! » Dieu hait ce travers humain. De fait, l'orgueil a été le départ de la révolte contre lui, du diable d'abord et de l'homme ensuite. L'homme se compare à Dieu et voudrait en quelque sorte être comme lui. C'est le rêve qu'a fait miroiter le serpent à Adam et Ève : "Vous serez comme Dieu [ou des dieux]" (Genèse 3. 5). Le second verset du jour indique que l'orgueil est la racine de toutes les querelles, depuis la querelle conjugale jusqu'au désastre de l'histoire humaine.

    Le racheté du Seigneur qui possède la vie divine trouve sa satisfaction dans sa relation d'enfant de Dieu, désirant lui obéir par amour. Il échappe à l'orgueil s'il suit fidèlement l'exemple de son maître qui, lui, n'a pas cherché à se faire égal à Dieu. S'il pense aux autres, c'est dans l'humilité, pour les estimer supérieurs à lui-même (Philippiens 2. 2). Dans les autres croyants, il voit des rachetés de Christ et, dans les incrédules, des hommes que Dieu a faits à sa ressemblance, même si le péché les a défigurés.

    Que de progrès à faire pour manifester l'humilité que le Seigneur nous invite à apprendre de lui ! Quand elle est réalisée avec joie et naturel, quelle bénédiction dans toutes nos relations ! Quel témoignage aussi dans un monde où r!gne l'orgueil, rebaptisé sous divers nom, mais toujours à la base des conflits ouverts ou cachés ! Quel bien pour notre santé physique et spirituelle quand une attitude humble nous évite les frustrations engendrées par l'orgueil !

    Quelle joie pour le Seigneur de voir son racheté lui ressembler quelque peu !

    Source (Plaire au Seigneur)

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