• “Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel.” Jean 3. 13

    “Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui.” Jean 3. 17

     

    Dieu a créé l’homme à son image, à sa ressemblance. Il a soufflé en lui une respiration de vie afin de le mettre en relation avec son Créateur. Mais, à cause du péché, Dieu a mis fin à cette relation qui seule pouvait satisfaire pleinement les aspirations profondes de l’homme.

    Ce Dieu créateur qui s’est caché au regard de l’homme naturel, qui est-il ? “Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ?” demandait Agur (Prov. 30. 4). À moins qu’il ne se révèle lui-même comme il l’a fait à Noé, à Abraham et à d’autres, il reste “le Dieu inconnu” (Act. 17. 23).

    Certes, il a parlé autrefois à bien des reprises et de bien des manières par les prophètes durant les jours où le peuple d’Israël était le protégé de l’Éternel. Mais à la fin de ces jours-là, déclare l’épître aux Hébreux, Dieu a parlé dans le Fils, “lui, le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de ce qu’il est” (Héb. 1. 3).

    De nombreuses déclarations de l’Écriture attestent ce fait unique dans l’histoire de l’humanité : “Dieu a été manifesté en chair” (1 Tim. 3. 16), “Nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme d’un Fils unique de la part du Père” (Jean 1. 14), “En lui habite toute la plénitude de la déité corporellement” (Col. 2. 9), “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14. 9), “Personne n’a jamais vu Dieu : le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître” (Jean 1. 18). Jésus a fait connaître Dieu son Père, non pas pour juger ceux qu’il rencontrait, mais en révélant sa grâce : “Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même” (2 Cor. 5. 19).

    Quiconque reconnaît ses fautes et croit en Jésus Christ s’approche donc du grand Dieu des cieux. Il le rencontre comme le Dieu sauveur qui ne lui demandera plus jamais compte de ses péchés. C’est le Dieu de grâce qui l’aime, celui qui le garde et en qui il peut mettre sa pleine confiance, car il ne change pas : “Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Héb. 13. 8).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Alors Jésus s’approcha et leur parla ainsi : Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, leur enseignant à garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle.” Matthieu 28.16-20

     

    Guillaume, puisque tu es converti, tu es ipso facto un disciple de Jésus Christ, un membre de son corps. Tu es une nouvelle création. Ton mode de pensée, ton attitude et les mobiles de tes actions ont changé. Tu n’as plus les mêmes aspirations ni les buts qui animent les hommes qui ne connaissent pas Jésus. Soyons clairs : tu es différent. Et cela va se voir !

    Puisque tu as reçu Jésus, tu appartiens de droit à une nouvelle famille, une grande et belle famille, celle de Dieu : “À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu” (Jean 1. 12). Et cela va aussi se voir : dans une famille heureuse personne ne s’ennuie, et chacun a un « air de famille ».

    Cette nouvelle identité de disciple, d’enfant de Dieu, suscite l’opposition du monde qui aime ce qui lui ressemble, mais rejette et méprise ce qui est différent. Or tu es différent !

    N’aie pas honte d’être un des disciples du Seigneur. À Antioche, les disciples de Jésus Christ ont reçu pour la première fois le nom de “chrétiens”, peut-être un sobriquet ou simplement une étiquette pour classer ce nouveau groupe. De toute manière, ils étaient appelés de ce nom parce que la population avait remarqué qu’ils suivaient Christ. Par leur témoignage de fidélité, les premiers chrétiens ont donné à leur surnom un sens honorable. Ils en ont fait même un titre de gloire, car il contient le nom de Christ.

    Ce privilège entraîne une double responsabilité :

    – Être un disciple, ce n’est pas seulement suivre le Seigneur, c’est apprendre à le connaître par la lecture et l’étude de la Bible, seul et avec d’autres croyants.

    – Être un disciple, c’est aussi faire des disciples. La formule est bien connue : « La meilleure façon d’apprendre la Bible, c’est de l’enseigner ». C’est la meilleure méthode pour répandre la Parole de Dieu. Elle a fonctionné pendant 2 000 ans, elle est efficace encore aujourd’hui.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Le lendemain encore, Jean se tenait là, ainsi que deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’Agneau de Dieu ! Les deux disciples l’entendirent parler et ils suivirent Jésus. Jésus se retourna et vit qu’ils le suivaient ; il leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi (ce qui se traduit par : maître), où demeures-tu ?” Jean 1. 35-38

     

    Un jour, le Seigneur déclare à la foule : “Voici, ceux qui sont vêtus magnifiquement et qui vivent dans les délices sont dans les palais des rois” (Luc 7. 25). Oui, les rois ont des palais ! Or voici que, devant Jean-Baptiste et ses deux disciples, se tient le Fils de Dieu, Créateur du ciel et de la terre, le Roi des rois. Il est venu comme un homme. Mais les deux disciples de Jean, pas plus que les autres hommes, ne connaissent son palais parce qu’il n’en a pas sur la terre. Jésus n’est pas de ce monde, il n’en a pas l’esprit ni ne cherche en aucune façon la gloire éphémère d’ici-bas. Humble et débonnaire, il n’a pas un “lieu où reposer sa tête” (Luc 9. 58). D’ailleurs, sa demeure est spirituelle, c’est “le sein du Père”, son intimité la plus absolue.

    Le Roi des rois ne recrute pas ses disciples pour leur faire profiter de ce qui brille aux yeux des hommes : palais, tables bien garnies, vêtements somptueux. Au contraire, Jésus cherche des hommes qui le suivent pour lui-même et non pour leur profit. Il va trouver, par exemple, ces deux disciples qui s’attachent à lui parce qu’ils ont entendu le témoignage de Jean : “Voilà l’Agneau de Dieu” et “Celui-ci est le Fils de Dieu”. Ils désirent demeurer avec lui pour apprendre à connaître vraiment celui dont Jean-Baptiste leur a parlé.

    Il ne nous est rien dit des entretiens qu’ils ont eus avec “l’Agneau de Dieu”, mais leur cœur est tellement rempli qu’André s’empresse d’aller voir son propre frère Simon. Il le conduit auprès de Jésus en disant : “Nous avons trouvé le Messie !” (Jean 1. 41). C’était ce qu’un Juif attendait et désirait ardemment, voir le Messie, le Christ.

    Comme André et son compagnon (vraisemblablement l’apôtre Jean), cherchons à demeurer avec le Seigneur pour le connaître, lui. La connaissance de sa personne glorieuse nous donnera le désir de vivre pour lui plaire à tous égards.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Un de ses serviteurs [de Joram] répondit : Qu’on prenne donc cinq des chevaux restants… Envoyons-les et nous verrons… Et le roi envoya… disant : Allez et voyez.” 2 Rois 7. 12-15

     

    Dans toute la Bible, il n’y a guère de scènes plus effroyables que celle relatée depuis 2 Rois 6. 24 jusqu’à 2 Rois 7. 20 dont est tiré le second verset du jour. Joram, fils de la criminelle Jézabel, aurait dû, comme roi d’Israël, copier la Loi pour en “garder toutes les paroles”, ainsi que Dieu l’avait ordonné (Deut. 17. 18-20). Il aurait alors appris qu’en cas de rébellion, l’Éternel châtierait Israël “à cause de leurs péchés” et, si c’était par la famine, le peuple pourrait alors en être réduit à manger “la chair de leurs fils” (Lév. 26. 18-29).

    Mais que fait Joram dans cette détresse ? Plutôt que de s’humilier, seul moyen d’apaiser le courroux divin, il accuse Dieu d’être responsable de la famine. Puis, vêtu d’un sac, signe extérieur de deuil, mais inopérant s’il n’est accompagné d’un sincère repentir, Joram menace de décapiter Élisée et renie Dieu. Finalement, à l’annonce de la fuite des Syriens, Joram s’imagine qu’ils ont simulé un stratagème destiné à tromper Israël et il prolonge inutilement la famine.

    C’est alors qu’un serviteur anonyme et sans fonction définie propose “qu’on prenne… cinq chevaux” pour explorer le camp syrien, une initiative d’un bon sens si évident qu’elle est adoptée sur-le-champ. Elle permet de constater l’entière délivrance opérée par Dieu seul ; sa puissance et la grâce sont ainsi glorieusement manifestées ; l’abondance de vivres et la joie succèdent aussitôt à la famine et à la détresse.

    Mais, qui était ce serviteur ? Sa discrétion, sa sagesse et l’opportunité de son intervention montrent que Dieu accomplit parfois ses plans à l’insu des chefs de ce monde, souvent par des personnes à leur service. Alors que le roi incrédule voit un piège, un de ses serviteurs discerne une réponse à la parole du prophète. Plutôt que rappeler la prophétie d’Élisée, ce qui mettrait le roi en fureur, il propose simplement de vérifier les faits…

    Aujourd’hui, dans chaque croyant, le Saint Esprit, se manifeste comme l’Esprit “de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens” (Rom. 8. 11 ; 2 Tim. 1. 7). En lui laissant l’entière liberté d’agir en nous, il inspirera nos décisions, dirigera nos initiatives aussi opportunément et efficacement qu’il l’a fait pour ce serviteur.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Si quelqu’un pense être religieux et qu’il ne tienne pas sa langue en bride, mais séduise son cœur, son service religieux est vain.” Jacques 1. 26

     

    Il existe des personnes qui savent maîtriser leur langue et qui n’expriment que des phrases bien réfléchies, mais parfois fort éloignées de leurs pensées. C’est l’idée que nous nous faisons d’un bon diplomate. C’est aussi l’image que donne un homme religieux capable d’employer, en toutes circonstances, les mots appropriés. Tenir sa langue en bride dans notre verset n’a pas ce sens.

    Tenir sa langue en bride signifie n’exprimer que des pensées vraiment ressenties et sous la direction de l’Esprit, car la maîtrise de soi est un des fruits de l’Esprit (Gal. 5. 22).

    Tenir ma langue en bride, ce n’est pas non plus me condamner au silence, mais c’est d’abord veiller sur mes pensées, pour repousser sans tarder celles qui viennent de mon propre fonds et pour juger la racine qui les a produites. Par exemple, si une racine d’orgueil fait naître en moi des pensées de jalousie à l’égard de mon frère, je repousse ces pensées sinon elles se traduiront tôt ou tard en paroles ou en actes déplacés.

    Par contre, si je nourris mes pensées de l’amour de Christ, j’aurai de l’amour pour mon frère, car comme le Seigneur l’a dit : “De l’abondance du cœur la bouche parle. L’homme bon, du bon trésor, produit de bonnes choses” (Matt. 12. 34, 35).

    S’il en est ainsi, je tiendrai ma langue et je serai gardé de :

    – la vantardise ou de l’hypocrisie qui consiste à afficher plus de sentiments (religieux dans le verset d’aujourd’hui) qu’on n’en éprouve,

    – la médisance, cette absence d’amour qui s’attaque à autrui et qui peut accomplir un terrible travail de destruction dans la famille, le voisinage ou l’église (Jac. 3).

    Avant de dire quelque chose, posons-nous ces questions : Est-ce vrai ? Est-ce que cela fait du bien ? Est-ce nécessaire ? En tout temps faisons cette prière : “Éternel, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres !” (Ps. 141. 3, NEG).

    Restons sensibles à l’action du Saint Esprit qui veut toujours diriger nos pensées vers Christ et ce qui lui plaît. Il entretiendra en nous un amour sincère pour tous ceux qui nous entourent.

    L’apôtre Jacques nous donne un conseil : “Mes frères bien-aimés, que chacun soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère” (Jac. 1. 19).

    Source (Plaire au Seigneur)

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