• “David et les chefs de l’armée mirent à part pour le service… ceux qui devaient prophétiser avec des harpes, et des luths, et des cymbales… Tous ceux-là étaient… dans le chant de la maison de l’Éternel, avec des cymbales, des luths, et des harpes, pour le service de la maison de Dieu, sous la direction du roi. Et leur nombre, avec leurs frères instruits dans l’art de chanter à l’Éternel, tous les hommes experts, était de deux cent quatre-vingt-huit.” 1 Chroniques 25. 1-8

     

    Nous terminons aujourd’hui notre visite de l’école de Dieu par la salle de musique. L’art de chanter à l’Éternel est un art qui s’enseigne et qui s’apprend.

    Avant de passer à un exercice pratique, le Maître rappelle les principes que David avait établis sous sa direction.

    David avait détaché pour le service de la maison de Dieu deux cent quatre-vingt-huit hommes “instruits dans l’art de chanter à l’Éternel”. Ils s’accompagnaient de harpes, de luths et de cymbales. Maîtres et élèves étaient choisis par le sort pour accomplir leurs fonctions en groupes de douze, sans tenir compte de leur rang social. Ils avaient été instruits dans l’art de chanter à l’Éternel, non seulement dans le domaine musical, mais aussi dans la Parole de Dieu, car ils prophétisaient, c’est-à-dire qu’ils apportaient par le chant un message de la part de Dieu.

    Le chant était aussi en usage chez les croyants dès les premiers jours de l’Église. À la fin du premier siècle, un conseiller de l’empereur romain lui rendait compte ainsi des mœurs des chrétiens : « Ils chantent entre eux des cantiques à Christ comme à leur Dieu. »

    Chanter ensemble par l’Esprit les mêmes paroles, au même rythme, avec sa propre nuance affective, dans le même but, a un effet qui va bien au-delà des simples paroles. Le chant engage tout notre être dans la louange. Il est un moyen d’unir un groupe dans l’adoration, la prière, la louange. Il donne des ailes aux paroles. Il permet de graver la Parole dans les cœurs. Il fait descendre le texte biblique au plus profond de l’âme et de l’esprit. Il donne à chacun la possibilité d’exprimer ses attitudes intérieures et ses expériences, en général mieux qu’il ne pourrait le faire seul par ses propres paroles.

    Le chant est le seul art qui soit mentionné dans le ciel ; autant l’apprendre et le pratiquer déjà sur la terre pour la gloire de Dieu !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Vous endurez des peines comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car quel est le fils que le père ne discipline pas ?… Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais plutôt de tristesse ; cependant, plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle.” Hébreux 12. 7-11

     

    Personne n’aime cette classe, ni le Maître, ni les élèves.

    Nous y pénétrons sur la pointe des pieds, silencieusement. Dieu nous contraint à y entrer parce qu’il nous aime ; son seul objectif est de nous amener à saisir ce qu’est le but de sa discipline.

    Si un élève est rebelle et que le Maître a épuisé tous les moyens pour l’amener à bien se comporter, il devient nécessaire de le faire rester en classe après l’heure pour refaire un exercice sous surveillance.

    Le Maître aime trop ses élèves pour les laisser vivre n’importe comment, sans se soucier de son enseignement. Il veut qu’ils apprennent et mettent en pratique ce qu’il leur a enseigné pour leur plus grand bien et celui de leur prochain. Il s’occupe d’eux dans ce but. L’histoire de tous les hommes de Dieu en est la démonstration. Souvenons-nous cependant que “s’il afflige, il a aussi compassion selon la grandeur de ses bontés, car ce n’est pas volontiers qu’il afflige et contriste les fils des hommes” (Lam. 3. 32, 33), et encore moins ses enfants.

    La discipline, c’est une formation personnelle que nous dispense le Père pour que la vie de Christ s’épanouisse en nous. Quand la chair, notre “première manière de vivre”, vient entraver cet épanouissement, le Père intervient de diverses manières : il nous parle par un verset de la Bible que le Saint Esprit met devant nos yeux, par une prédication, par une remarque d’un de nos proches, etc.

    Parfois, il sait qu’il nous faut un langage plus fort pour que nous comprenions ; il nous châtie alors par une épreuve qu’il fait durer jusqu’au moment où elle a atteint son but.

    Dieu agit ainsi parce qu’il nous aime d’une manière parfaite. Infiniment sage, il ne se trompe jamais dans sa façon de faire avec nous : il nous connaît intimement et nous dispense un traitement personnalisé.

    Quand ils ont terminé correctement leurs exercices particuliers, les élèves difficiles sortent de cette classe. Ils repartent reconnaissants et apaisés, ils ont compris que le Maître ne voulait que leur bien (second verset du jour).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • [Jésus] leur dit : Vous-mêmes, venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu (car il y avait beaucoup de gens qui venaient, qui s’en allaient, et eux n’avaient pas même le temps de manger).” Marc 6. 31

     

    L’école de Dieu réclame des efforts. Mais le Maître forme ses disciples de façon équilibrée. Il ponctue les cours et les différentes activités par des moments de détente avant de rentrer en classe.

    Pendant les périodes de récréation, les plus jeunes élèves jouent avec leurs amis, les plus grands discutent entre eux, échangent des questions et des impressions, racontent ce qu’ils ont fait. Des contacts s’établissent, les amitiés s’approfondissent. La scène est animée, joyeuse.

    La fatigue fait partie de nos limitations humaines. Aussi le repos, mais non le désœuvrement, est-il une institution divine ! En voici trois exemples :

    – Après la sortie d’Égypte, la traversée de la mer Rouge et les murmures du peuple à Mara parce que l’eau était amère, Dieu conduit son peuple à Élim pour une halte bienfaisante autour de 12 sources d’eau (Ex. 15. 27). C’est l’occasion de récupérer de la fatigue et d’apprécier la fraîcheur de la bénédiction… avant de repartir pour un nouveau test de la foi.

    – Le Seigneur a envoyé deux à deux ses douze disciples pour prêcher qu’on se repente et pour apporter la guérison du Dieu de grâce (Marc 6. 7-13). Cette première mission accomplie, ils reviennent auprès de lui et lui racontent tout ce qu’ils ont fait (Marc 6. 31). Il y a tant de mouvement parmi la foule, ce jour-là, que les disciples n’ont même pas le temps de manger. Le Seigneur les arrête dans leur activité débordante : “Venez à l’écart vous-mêmes dans un lieu désert, et reposez-vous un peu”. Il les fait monter dans une barque pour aller vers un lieu désert au bord de la mer de Galilée. Arrivés à destination, il ne faut pas beaucoup de temps pour que les disciples reprennent du service : nourrir 5 000 hommes accourus pour écouter le Seigneur.

    – À un certain moment de sa vie, l’apôtre Paul a ressenti le besoin de se reposer. Il en fait part à ses frères de Rome. Il avait besoin de prendre quelque repos dans leur communion après avoir échappé, dans un voyage à Jérusalem, aux incrédules qui le harcelaient (Rom. 15. 32).

    Dans un morceau de musique, les pauses font partie de la mélodie. Profitons des pauses que le Maître nous accorde, sans culpabiliser : nous y trouverons joie et repos pour reprendre l’école et repartir à son service !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus, le chef de la foi et celui qui la mène à l’accomplissement.” Hébreux 12. 1, 2

    “Exerce-toi toi-même à la piété : car l’exercice physique est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie à venir.” 1 Timothée 4. 7, 8

     

    Le Maître sait que chaque élève a besoin d’exercice pour maintenir en forme son esprit, son âme et son corps, car la vie chrétienne est une course qui exige de la discipline, de la persévérance et de l’endurance.

    Sur le terrain de sport où nous sommes aujourd’hui, le Maître a rassemblé ses élèves et leur explique le premier exercice du jour : un 110 mètres haies pour les garçons, un 100 mètres haies pour les filles. Il leur demande de se débarrasser de tout ce qui pourrait les encombrer et de chausser leurs baskets ; puis il ajoute : « Je vous attends en bout de piste, mais sans chronomètre. Je ne recherche pas les performances, je désire surtout que chacun arrive au but. Fixez les yeux sur moi, pas sur les haies » (relire le premier verset du jour).

    Dans le contexte de la vie spirituelle, “l’exercice physique est utile à peu de chose” (second verset du jour), car s’il fortifie les muscles, il ne change pas le cœur et son efficacité est limitée dans le temps. Par contre, la piété, cet attachement à Dieu dans le désir d’accomplir ce qui lui est agréable, est utile à tout : elle possède la promesse de la vie pour le présent et pour l’avenir.

    À ceux que leurs genoux portent à peine, le divin Instructeur donne cet exercice : “Faites des sentiers droits à vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se démette pas, mais plutôt guérisse” (Héb. 12. 13). Quand nous avons mal à un genou, instinctivement nous évitons les mouvements. Dans un premier temps bien sûr, mais les médecins le savent bien, le manque d’exercice ne fait qu’aggraver la situation.

    Dans la vie spirituelle, plus nous nous entraînons, mieux c’est, car Dieu nous prépare pour l’éternité. En nous exerçant à la piété sur la route de la sainteté, notre être entier sera tonifié et nous pourrons poursuivre la course avec tous. Le but est proche !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Il y avait à Joppé une femme disciple appelée Tabitha — qui se traduit : Dorcas — qui abondait en bonnes œuvres et en aumônes.” Actes 9. 36

     

    À L’école de Dieu, la formation ne consiste pas uniquement en cours théoriques pour enseigner la vérité. L’apprentissage passe aussi par des exercices manuels. Aujourd’hui, nous entrons dans la salle de travaux pratiques. Tous les élèves n’apprennent pas à coudre, tous n’apprennent pas à raboter une planche, à réparer un moteur ou à utiliser un ordinateur, mais le Maître demande que tous mettent « la main à la pâte ».

    Le Maître lui-même a été charpentier à Nazareth. Comme tout charpentier d’alors, il construisait des plafonds, des portes, des fenêtres. Il fabriquait aussi des lits, des chaises, des tables et des tabourets. Il produisait également des instruments pour cultiver le sol, des charrues, des manches de pioche, des fléaux pour battre le blé. Au nombre de ses outils, on comptait le crayon à tracer, la corde à mesurer, le compas, la hache, le ciseau, la scie, le foret, le maillet, le marteau, des limes et des poinçons. Comme on dirait aujourd’hui, il était l’homme à tout faire.

    Actualisons : servir Dieu, ce n’est pas seulement annoncer l’Évangile ou enseigner la Parole de Dieu, c’est aussi nettoyer semaine après semaine, parfois pendant des années, un local de réunion, chercher à domicile semaine après semaine un croyant qui ne peut pas se rendre seul à l’église, donner un coup de main à un voisin qui déménage, faire la correspondance d’une personne qui ne peut plus écrire, laver le linge pour une mère de famille fatiguée ou malade, apporter des repas à domicile, dépanner un frère qui s’est « planté » avec son ordinateur, etc. La liste est longue !

    Pierre et d’autres disciples étaient pêcheurs, Paul fabriquait des tentes, Dorcas, l’amie et la bienfaitrice des pauvres que Pierre a ressuscitée, était couturière (verset du jour). Phœbé, servante de l’assemblée à Cenchrée, venait en aide à de nombreuses personnes, sans doute aussi à des étrangers. Gaïus, un fils spirituel de l’apôtre Jean, ouvrait sa maison à ceux qui étaient partis pour proclamer l’Évangile. Il offrait son hospitalité généreuse, non seulement à ceux qu’il connaissait, mais aussi à des étrangers.

    À l’école de Dieu, la gamme de T.P. est si large que chaque élève y trouve intérêt et utilité, et beaucoup de joie.

    Source (Plaire au Seigneur)

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