Mercredi 20 Novembre 2024

Au temps convenable !

Galates 6.9 – Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas.

Il y a dans ce verset une promesse, mais aussi quelque chose de dérangeant : ce sont les mots « au temps convenable ». Ce n’est déjà pas facile, dans notre nature humaine, de faire le bien. Quand nous voyons toute l’injustice, la moquerie, le semblant de réussite de ceux qui déshonorent la Parole de Dieu, nous sommes beaucoup plus enclins à « ne pas nous laisser faire » et à nous comporter comme le monde souhaiterait que nous le fassions !

Non seulement, il nous est demandé de faire le bien, de nager sans cesse à contre-courant finalement, mais en plus de ne pas se lasser, de ne pas se décourager dans cette démarche. Nous le faisons, nous persévérons dans cette attitude avec l’espoir qu’enfin nos efforts seront pris en compte ! Qu’ils seront récompensés par une promotion, une gratitude, une élévation, un simple merci peut-être mais nous devons constater que non seulement ces fruits n’arrivent pas, mais qu’en plus nous sommes « traités » de faibles, de manipulés, de « carpettes »... nous rendant la vie très difficile et parfois amère. Même les témoignages d’enfants de Dieu qui ont vécu un miracle à cause de leur honnêteté nous laissent finalement perplexes et désabusés.

La Parole de Dieu est immuablement la vérité. Un jour, tous ces efforts recevront leur récompense, si nous respectons la condition de tenir jusqu’au bout. Cette récompense viendra au moment opportun, celui que Dieu décidera, mais elle viendra, et si ce n’est pas dans cette vie, ce sera dans l’éternité.

Notre but en écrivant ceci, c’est que nous gardions la conviction que c’est le meilleur de bien agir, de faire le bien. La première des récompenses est la satisfaction d’avoir agi comme Dieu nous le demande. Qu’importe ce que l’on pense de nous, ce qui compte c’est ce que Dieu pense de moi ! Le savoir souriant parce qu’Il prend plaisir à mon attitude devrait me suffire même si mon « humanité » en prend un coup.

Mes bien-aimés, ne cédez pas à la tentation de ne plus faire le bien. Gardez les yeux sur le Rémunérateur. Dieu n’a aucune dette et Il nous élèvera au temps convenable (1 Pierre 5.6). Courage !

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy

Source (Centre Apostolique EZ37M) https://centreapostolique.ez37m.com

Mardi 19 Novembre 2024

Tel que je suis !

Jérémie 17.9 – Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : « Qui peut le connaître ? »

Connaissez-vous l’expression : donner le meilleur de nous-mêmes ? Elle signifie que nous allons puiser au plus profond de nous-mêmes les ressources inespérées pour accomplir quelque chose de grand qui dépasse finalement nos limites.

Je pense néanmoins que si Dieu nous fait une invitation, elle tiendra en ces mots : « Donne-moi le pire de toi-même ! » Finalement qu’avons-nous à Lui offrir ? Rien. De notre nature corrompue, Dieu ne peut rien retirer. Mais c’est son désir de Père que nous Lui donnions ce que nous sommes. Il nous veut nous, pas nos « faire », pas nos « je peux » mais nous, même si nous sommes exécrables. En nous invitant à donner le pire de nous-mêmes, Il sait déjà ce qu’Il va faire de nous car Il est Tout Puissant et capable pour nous changer en profondeur. Le meilleur de moi-même que je peux Lui donner, c’est moi, peu importe qui je suis.

Chers frères et sœurs, ne pensez pas que Dieu ne peut utiliser qu’une élite. Il te veut toi avec toutes tes faiblesses, tes lacunes et tes manquements. Si en plongeant le regard en toi-même, ta réflexion est : « Je n’ai rien de valable en moi, je ne vaux rien ! » Viens aux pieds du Seigneur en Lui disant simplement : « Je t’offre le pire de moi-même. » Tu verras, Il saura faire de toi son enfant qui manifeste Sa gloire.

Bonne journée.

Pasteur Claudy

Source (Centre Apostolique EZ37M) https://centreapostolique.ez37m.com

Lundi 18 Novembre 2024

L'assistanat !

1 Timothée 5.3 et 4 – Honore les veuves qui sont véritablement veuves. Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu’ils ont reçu d’eux ; car cela est agréable à Dieu.

Cette recommandation de l’apôtre Paul est très pratique. Dans l’Église du premier siècle, les communautés aidaient les personnes en difficulté financière en leur sein. Probablement que la demande était importante car il n’existait pas de régime de Sécurité sociale. Paul, donc, envisageait une autre source d’aide que la communauté pour soutenir les veuves.

Si l’entraide est un principe biblique, l’assistanat va à contrario d’un autre principe : un enfant de Dieu prend ses responsabilités ! Bien des personnes qui se revendiquent chrétiennes usent et abusent des systèmes sociaux, qu’ils soient de l’État ou de l’Église, pour ne pas assumer leurs responsabilités. Dans ce registre, vous avez la victimisation, les prières subliminales, les plaintes incessantes... même des « service à plein temps » sans le mandat de Dieu, simplement pour ne pas devoir travailler. Je n’aborderai pas ici ceux qui utilisent le mensonge pour obtenir une aide ou qui continuent de percevoir une allocation de handicapé alors qu’ils sont guéris !

D’autres courent un danger car ils ou elles dépendent entièrement des aides de l’État. Je ne parle pas ici de ce qui est un droit acquis par notre activité, comme la retraite ou le chômage, mais de l’APL, le RSA, l’aide au handicap, etc. Un État peut du jour au lendemain supprimer ces aides, il peut même les attribuer sous certaines conditions et pas seulement financières. Dans un avenir proche, il pourrait très bien les distribuer à ceux qui proclament une confession de foi universelle. Pour l’aide à l’enfance, il pourrait très bien exiger un suivi social qui vérifie qu’il n’y a aucune atteinte au « principe de laïcité » prôné par la république.

Vous vous dîtes peut-être que vous verrez à ce moment-là ! Que ferez-vous si vous êtes condamnés à rembourser des sommes indument perçues ? Ne vous mettez pas sous un joug étranger. Retenez bien cette vérité : une aide n’est pas un dû !

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy

Source (Centre Apostolique EZ37M) https://centreapostolique.ez37m.com

Vendredi 15 Novembre 2024

N'aie pas peur !

Matthieu 8.26 – Jésus leur répondit : « Pourquoi avez-vous peur ? Comme votre confiance est faible ! »

Sur l’ordre de Jésus, les disciples traversaient le lac de Galilée. Les tempêtes soudaines sont fréquentes dans cette région et les disciples étaient habitués, du moins pour certains d’entre eux, à ces circonstances mais cette tempête-là n’était pas « naturelle ».

Cependant, Jésus dormait paisiblement dans la barque. J’aimerais lancer quelques petites pistes de méditation : premièrement, les disciples sont dans la volonté de Dieu. Ils font ce que Jésus demande, cela n’empêche pas la tempête. Être dans la volonté de Dieu ne signifie pas que nous n’aurons pas de situations difficiles mais nous avons la certitude que notre Seigneur a le pouvoir de nous en sortir.

Deuxièmement : toute notre sagesse, notre connaissance, notre expérience et notre savoir-faire ne peuvent pas nous aider dans les situations « surnaturelles ». Dieu est le seul qui puisse nous communiquer les dons et l’autorité nécessaires pour nous en sortir.

Enfin, nous aurons toujours l’impression que le Seigneur dort, ou qu’Il n’écoute pas, ou encore qu’Il ne s’intéresse pas à nous tant que nous nous débattrons nous-mêmes ! D’un seul mot le Seigneur peut changer ta situation, même si elle est désespérée à vue humaine. N’aie pas peur et fais-Lui confiance.

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy

Source (Centre Apostolique EZ37M) https://centreapostolique.ez37m.com

Jeudi 14 Novembre 2024

Le ressenti !

1 Samuel 24.16 – Saül dit : « Est-ce bien ta voix, mon fils David ? » Et Saül éleva la voix et pleura.

Si vous êtes lecteur de la Bible, vous connaissez probablement cette histoire. Saül ne cessait de poursuivre David afin de le mettre à mort. Celui-ci fuyait et bien qu’il ait eu l’opportunité de mettre un terme à ce « danger », il n’avait fait que d’envoyer un signal. Saül détestait David ! Jonathan, son fils, était lié à David par une forte amitié ! Deux ressentis totalement différents pour la même personne.

Ce qui animait Saül était de la peur, une culpabilité non réglée et probablement de mauvais conseillers. Jonathan voyait en David un « choix de Dieu », et malgré que le poste à pouvoir lui fût normalement réservé, il avait accepté pleinement ce choix de Dieu !

La réflexion que je voudrais partager est celle-ci : notre ressenti n’est pas une vérité absolue ! En fonction des émotions dominantes qui se manifestent dans notre cœur, ce ressenti pourra être faussé, voire complètement faux. Je nous encourage à toujours prendre avec des pincettes nos « j’ai l’impression que ! » Même si nous encourageons la perception prophétique, nous ne pourrons être pleinement assurés de notre ressenti que quand il s’appuiera sur des faits concrets et vérifiés.

Comment pouvons-nous nous protéger de ces ressentis ? Je crois que tout sentiment devrait faire l’objet d’une analyse raisonnable. Qu’est-ce qui motive ce ressenti ? Ai-je des aprioris par rapport à tel comportement ou telle façon de s’exprimer ? Cela réveille-t-il en moi de mauvais souvenirs ? Ai-je tendance à occulter les aspects positifs de cette personne au profit de ses défauts. L’inverse peut être envisagé aussi. 

Questionnement plus difficile encore : ne suis-je pas en face d’un effet miroir ? C’est-à-dire que cette personne peut renvoyer une image qui me correspond et que je ne veux pas admettre ! J’espère que vous comprendrez que la gestion de nos ressentis doit se faire à tête reposée et que nous ne devrions pas nous « emballer » dans des réactions inappropriées.

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy

Source (Centre Apostolique EZ37M) https://centreapostolique.ez37m.com