• 3. La Bonne Semence

     

    Bienvenue sur la rubrique La Bonne Semence. Dans cette rubrique vous trouverez de magnifiques méditations qui se trouve dans ce calendrier. Soyez abondamment bénis et bénies à travers les méditations.

  • Lundi 18 Mars 2024

    (Jésus dit à la femme) : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. Jean 4. 13, 14

    Je vous donne ma paix (11) - Lecture proposée : Jean 4. 1-30

    Après avoir dit : "Je vous donne ma paix", Jésus précise : "Je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne" (Jean 14. 27 version Darby). Que veut-il dire ? Un récit des évangiles illustre ces paroles :

    Jésus est assis au bord d'un puits, en pleine chaleur, et une femme vient pour puiser de l'eau. Cette eau apaise sa soif physique, mais son coeur aussi est assoiffé. Jésus déclare qu'il peut lui donner une eau d'une autre nature, une eau qui répondra aux besoins de son coeur : la vie éternelle (verset du jour).

    Jésus souligne le contraste entre l'eau du puits et l'eau que Lui donne. La première soulage momentanément une soif qui revient toujours. La seconde désaltère le coeur, définitivement, et rejaillit sur les autres. Comme l'eau du puits, ce que donne le monde à un caractère provisoire, et nous laisse insatisfaits. En contraste, la paix de Jésus est durable, elle nous comble dès maintenant et pour l'éternité.

    De plus, ce que le monde "donne" est rarement gratuit, et comporte en général une contrepartie cachée. Jésus, lui, donne vraiment gratuitement !

    Enfin, dans le monde, celui qui donne perd généralement quelque chose. Mais la paix que Jésus donne aux siens est inépuisable. Il les amène à partager avec lui la paix, la joie, et l'amour du Père. Il donne tout ! "De sa plénitude... nous tous nous avons reçu et grâce sur grâce" (Jean 1. 16).

    (fin)

    Source (La Bonne Semence)

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  • Dimanche 17 Mars 2024

    [Jésus] s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. Philippiens 2. 8 Version Darby

    Bien qu'il fût Fils, [Jésus] a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes. Hébreux 5. 8 Version Darby

    Un chemin qui descend (3)

    Le chemin suivi par Jésus est descendu toujours plus bas.

    - étant devenu obéissant jusqu'à la mort : Jésus était venu accomplir la volonté de Dieu : nous sauver (Hébreux 10. 9). Mais il fallait que soit régler le problème du péché, qui nous séparait de Dieu. Pour cela Jésus devait subir à notre place le jugement de Dieu. Quand Dieu lui présente la "coupe", c'est-à-dire la colère divine envers le péché qu'il allait porter, Jésus livre un combat intérieur intense. Il demande : "Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite" (voir Luc 22. 39-44). Son angoisse est terrible, mais son obéissance entière. Adam avait désobéi, Jésus a obéi jusqu'à la mort.

    - et à la mort de la croix : la crucifixion, cruel supplice romain, infligé aux esclaves et aux pires criminels ! Dieu avait dit : "Maudit est quiconque est pendu au bois" (Galates 3. 13). Être "fait péché" (2 Corinthiens 5. 21), et devenir "malédiction" pour nous, voilà ce que signifiait "la mort de la croix" pour le saint Fils de Dieu. C'était le seul moyen de nous délivrer de la malédiction qui pesait sur nous à cause de notre désobéissance à Dieu. Ainsi s'est achevé le chemin descendant de Jésus. Resterions-nous insensibles à cette vie d'amour et de souffrances ?

    Voici la réponse de Dieu : "C'est pourquoi aussi Dieu l'a élevé très haut et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus se plie tout genou... à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2. 9-11).

    (fin)

    Source (La Bonne Semence)

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  • Samedi 16 Mars 2024

    [Jésus] s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, étant trouvé, quand à son aspect, comme un homme, il s'est abaissé lui-même. Philippiens 2. 7, 8 Version Darby

    Le Fils de l’homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. Marc 10. 45 Version Darby

    Un chemin qui descend (2)

    Jésus était "en forme de Dieu", il s'est anéanti lui-même. Mais son chemin a continué de descendre :

    - prenant la forme d'esclave : pour le Fils de Dieu, habitué à être servi par les armées angéliques, prendre volontairement "la forme d'esclave", c'est un renoncement qui nous paraît inconcevable. Dieu est au-dessus de tous, toutes ses créatures le servent. Mais Jésus est devenu un homme dans sa plus basse condition, celle d'un esclave. Il a vécu au milieu de ses disciples en prenant humblement la place de serviteur. Il a été vendu par Judas pour 30 pièces d'argent, le plus d'un esclave (Matthieu 27. 9).

    - étant fait (ou : devenu) à la ressemblance des hommes : rien ne distinguait extérieurement Jésus des autres hommes. Cependant, il y avait une immense différence entre lui et ses contemporains : il était sans péché. La Bible prend soin de préciser à plusieurs reprise cette sainteté absolue : dès sa conception (Luc 1. 35), et pendant toute sa vie (1 Pierre 2. 22 ; 2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Jean 3. 5). Et seul un homme sans péché pouvait sauver des humains pécheurs !

    - étant trouvé, quand à son aspect, comme un homme : son aspect physique était celui d'un homme comme nous. Il s'est assujetti aux limitations de la nature humaine, dans l'espace et dans le temps, lui qui était le Dieu éternel, omniprésent ! Il a connu la faim, la soif, la fatigue, les longues marches. Oui, il était vraiment un homme parmi les hommes ! Mais ce n'était pas suffisant. Il s'est encore abaissé davantage !

    (à suivre)

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  • Vendredi 15 Mars 2024

    Le Christ Jésus, étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu, mais s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes. Philippiens 2. 5-7 Version Darby

    Un chemin qui descend (1)

    Le texte cité est un condensé du parcourt suivi par Jésus-Christ, depuis son point de départ, tout en haut, jusqu'à son point d'arrivé, tout en bas. C'est un chemin que Jésus a suivi "lui-même, de son plein gré.

    - étant en forme de Dieu : la Bible entière affirme la divinité de Jésus-Christ (Jean 1. 1, 14 ; Romains 9. 5 ; 1 Timothée 3. 16 ; Hébreux 1. 8, etc.). L'expression "en forme de Dieu" ne désigne pas une apparence extérieure, mais la réalité de son être divin.

    - il n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu : Satan à tenté Ève en prétendant que, s'il mangeaient du fruit défendu, ils seraient "comme Dieu". Ils ont succombé, ont voulu s'élever au-dessus de leur condition et s'approprier (ou "ravir") l'égalité avec Dieu. Jésus, au contraire, étant Dieu en personne, a renoncé à ses droits, il n'est pas venu dans sa puissance divine pour écraser l'homme.

    - il s'est anéanti lui-même : il est impossible à l'homme de se représenter la grandeur de Dieu, son Créateur. Être Dieu, et devenir un homme, c'est devenir comme le néant, comme rien !Le roi David, conscient de la grandeur de Dieu, écrit : "Éternel... tu as mis ta majesté au-dessus des cieux !... Qu'est-ce que l'homme, que tu te souviennes de lui ?" (Psaume 8. 1, 5). Jésus est l'Éternel à qui David s'adresse, il est volontairement devenu un homme, il s'est ainsi anéanti lui-même !

    (à suivre)

    Source (La Bonne Semence)

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  • Jeudi 14 Mars 2024

    Il y avait là une femme possédée depuis 18 ans d'un esprit qui la rendait infirme ; elle était courbée et absolument incapable de se redresser... Jésus l'appela et lui dit : Femme, tu est délivrée. Luc 13. 11, 12

    Il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans... Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton petit lit, et marche. Jean 5. 5, 8 Version Darby

    Des vies sans horizon

    Les deux textes cités, tirés de l'évangile, rapportent une misère poignante.

    Une femme... Courbée, n'ayant que le sol pour horizon, incapable de relever la tête, et cela depuis 18 ans... Situation désespérée, car sans perspective de guérison : elle vit repliée sur elle-même, isolée par son épreuve. Mais Jésus la voit. Il l'appelle comme s'il ne voyait qu'elle, et la guérit d'un geste.

    Pour cet autre handicapé, c'est encore pire. Cela fait 38 ans qu'il est couché, incapable de se déplacer. Mais Jésus le voit. Dans leur court échange, cet homme confesse qu'il n'a personne pour l'aider. Il n'a d'autre horizon que sa vie d'handicapé. C'est par un acte de foi dans la parole de Jésus qu'il pourra à nouveau se lever et marcher.

    Et vous, depuis combien de temps attendez-vous que l'horizon s'éclaire ? Depuis combien de temps n'avez-vous personne ? 18 ans ? 38 ans ? Davantage ? Quelle que soit la durée, une telle attente est douloureuse, et le désespoir a le temps de s'installer.

    D'autres exemples de guérison dans les évangiles évoquent des personnes qui viennent jusqu'à Jésus pour implorer son aide. Dans ces deux récits, Jésus lui-même prend l'initiative de rencontrer ces personnes invalides.

    L'homme pécheur est incapable du moindre mouvement vers Dieu. Son horizon ? La mort éternelle, loin de Dieu. Alors Jésus s'approche de nous, parfaitement conscient de notre état désespéré, et plein d'amour, il nous tend la main : saisissons-là, croyons en lui, et devant nous s'ouvrira un horizon éternel dans sa présence !

    Source (La Bonne Semence)

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