• C’est à travers sa femme que Ludovic a appris à connaître Dieu.

    J’ai eu une enfance très heureuse, entouré de mes parents et de mon frère. Bien que j’ai suivi le parcours, baptême puis communion, je n’avais pas de vie spirituelle et n’en éprouvais pas le besoin.
    Il m’arrivait bien cependant de temps à autre de me rendre à l’Église pour des cérémonies, ou pour partager un moment privilégié avec ma tante qui était très pieuse. Je me souviens aussi des vacances chez mes grands-parents maternels où je devais accompagner ma grand-mère à l’Église...
    Lorsque j’ai rencontré ma future femme, elle m’a parlé de Dieu, de son Église et de ses frères et sœurs en la foi. Je voulais partager le plus possible de moments avec elle, je l’ai donc accompagnée au culte.
    Au fur et à mesure des semaines, j’étais touché par ce que j’entendais et je me surprenais souvent à reparler avec sa famille de l’enseignement que j’avais entendu. Après notre mariage, nous avons fréquenté plusieurs Églises pendant des années, mais sans vraiment en choisir une. Ma vie spirituelle n’allait pas beaucoup au-delà du dimanche matin.
    De plus, il nous a été de plus en plus difficile de bénéficier de l’enseignement du dimanche matin avec nos trois jeunes enfants qui s’impatientaient pendant le culte. Nous sommes devenus de moins en moins réguliers.
    Dès que les enfants ont atteint l’âge de fréquenter l’école du dimanche, ma femme a voulu revenir régulièrement à l’Église. Nous avons fait alors connaissance avec d’autres familles, certaines nous ont même invités chez elles. Nous nous sentions de mieux en mieux intégrés.
    Au fur et à mesure que le temps passait, j’ai eu envie d’en connaître davantage sur Dieu. C’est ainsi que ma femme et moi avons commencé à prier régulièrement dans la semaine.
    Dieu a également aussi mis sur mon chemin un frère dans la foi qui partage mon milieu professionnel. Il est aujourd’hui beaucoup plus qu’un simple collègue de travail, car il est un véritable frère qui m’a aidé à grandir spirituellement.
    J’ai prié depuis très longtemps, mais ce n’est que depuis environ trois ans, que j’ai pris conscience que Dieu existe vraiment et que j’ai reconnu Jésus comme le Sauveur dont j’avais besoin. Je sais aujourd’hui qu’il est près de moi chaque jour, dans mes joies et dans mes peines. La vie est tellement plus facile à vivre quand on a l’espérance de la vie éternelle en Dieu.
     
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  • « Moi je suis l’Alpha et l’Oméga », dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. Apocalypse 1.8

     

    Sans doute, avons-nous déjà tous vu ce symbole dans une église ou un musée sans peut-être en connaître le sens. Il figure ainsi sur des sarcophages paléochrétiens datant du 2ème au 5ème siècles, que l’on peut admirer au Louvre ou au musée de l’Arles antique…

    Le chrisme est un symbole chrétien très ancien formé de deux lettres grecques : X (khi) et P (rhô), la première apposée sur la seconde. Il s’agit des deux premières lettres du mot X?? (Christ), souvent accompagnées des lettres ? (alpha) et ? (oméga), qui encadrent l’alphabet grec et symbolisent la totalité : le commencement et la fin.

    Par là même, les premiers chrétiens affirmaient leur foi en la divinité de Jésus. Il est bien l’alpha, celui qui était au commencement de toutes choses : Au commencement, il était avec Dieu. Tout a été créé par lui ; rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui. (Jean 1.2-3) Il est aussi l’oméga, le but de toute la création, celui qui reviendra à la fin des temps comme cela est répété tout à la fin de la Bible. Le verbe grec ainsi formé ??? signifie « diriger, aller en tête » et renvoie à la double caractéristique de Jésus-Christ, fondateur et chef de l’Église naissante. Le chrisme est parfois entouré d’une couronne de laurier, symbole de la victoire acquise par le Christ à la croix sur le péché et la mort.

    Bernard Grebille

    __________________

    Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 22, versets 12 à 21.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • [Zachée] cherchait à voir Jésus, qui il était… Il courut en avant, monta sur un sycomore pour voir Jésus, car il allait passer là. Quand Jésus fut venu à cet endroit, il leva les yeux, le vit, et lui dit : Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison.” Luc 19. 3-5

     

    Zachée, un publicain juif, exerce en Israël une fonction détestée, celle de collecter les impôts au profit de l’Empire romain. Sa situation lui assure de gros revenus, d’autant plus qu’il est chef des publicains de la région. En effet, les publicains se payaient largement sur les contribuables pour s’enrichir. Ils faisaient partie de ces Juifs égarés qui avaient renié leur patrie et pactisaient avec l’occupant. En tant que tels, ils étaient exclus de la communauté juive.

    Mais Zachée a des besoins spirituels. La personne de Jésus, dont il a entendu parler, l’attire. Il veut voir qui il est. Il ne se contente pas d’ouïdire, mais désire l’approcher personnellement. Il n’épargne aucun effort pour y parvenir. Sa petite taille l’amène à courir et à grimper sur un arbre. Zachée représente pour nous l’exemple d’un homme qui a soif de la vérité et qui est prêt à recevoir la grâce. Jésus va alors à sa rencontre.

    Ce jour-là, il y a bien d’autres personnes qui entourent Jésus. Mais Jésus regarde chacun et voit celui dont le cœur est insatisfait. Il va bien au-delà du désir de Zachée, car il lui propose une rencontre immédiate chez lui, ce qui le comble de joie.

    Certainement Jésus en choque plus d’un en agissant ainsi. Mais rien ne l'arrête, ni l’attitude hostile de ceux qui l’entourent, ni le statut social d’une personne, ni son passé. Ce qui le touche, c’est le besoin profond d’une âme qui cherche et qui a le sentiment de sa misère. C’est d’ailleurs la mission qu’il s’est donnée : “Aujourd’hui le salut est venu à cette maison, vu que lui aussi est fils d’Abraham ; car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu” (Luc 19. 9, 10).

    Dans cette scène, on est frappé de voir la rapidité de la réponse de Jésus et la joie que sa présence procure. Même si aujourd’hui le Seigneur ne parcourt pas nos chemins, il reste accessible à tous ceux qui veulent savoir qui il est et il vient à domicile. Il n’a jamais refusé une invitation.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “David prend son bâton et va choisir cinq pierres bien lisses au bord du torrent. Il les met dans son sac de berger. Il prend sa fronde dans sa main et s’avance vers Goliath.” 1 Samuel 17.40

     

    David contre Goliath. Qui ne connaît pas cette anecdote biblique, si célèbre qu’elle est même devenue une expression désignant une confrontation inégale entre deux personnes ?

    Dieu discerne en vous un potentiel extraordinaire, unique et précieux. Il veut vous utiliser pour sa gloire...

    Visualisons la scène : le jeune garçon s’avance en courant vers le redoutable géant, il le frappe avec une seule pierre et Goliath s’écroule sur-le-champ, vaincu. Quel dénouement extraordinaire et inattendu ! Quel revirement de situation pour David, cet adolescent méprisé du reste de sa famille, relégué au rang de gardien de moutons, tâche ingrate d’ordinaire réservée aux esclaves… Tout à coup, David bascule du statut d’oublié à celui de héros ! Tous les regards émerveillés se tournent vers lui et l’armée d’Israël galvanisée par son exemple et par sa foi va remporter une de ses plus éclatantes victoires sur ses ennemis !

    Si l’on admire l’audace de David, on imagine peut-être moins aisément ce qui a permis cette victoire : seul, dans les pâturages, loin des regards et des applaudissements, David s’est pendant des heures des semaines et des mois entraîné à manier la fronde, développant son adresse, affinant son tir jusqu’à être certain d’atteindre sa cible à tous les coups. A ce moment-là, David ne sait pas qu’il va un jour abattre un guerrier aguerri sur un champ de bataille. Son seul objectif est d’être un berger fiable et consciencieux, capable de défendre ses brebis contre les bêtes sauvages ou les rôdeurs mal intentionnés. 

    Mais si son entourage n’est pas là pour applaudir, un spectateur invisible mais bien présent sourit à David. Il admire sa combativité, son sérieux, son cœur entier. Dieu voit en David un potentiel extraordinaire et décide de faire de lui le futur roi d’Israël, un tombeur de géants, une bénédiction pour son peuple.

    De la même manière que Dieu a regardé David, il discerne en vous un potentiel extraordinaire, unique et précieux. Il veut vous utiliser pour sa gloire, l’avancement de son royaume et vous associer à son triomphe. Pourtant, son plan ne peut s’accomplir qu’à une condition : passez à l’action ! Préparez-vous ! Comme David, entrainez-vous, fixez-vous des objectifs dans votre quotidien : osez témoigner à une personne, pardonnez, donnez, aimez, priez, espérez contre toute espérance... Vous allez réjouir le cœur du Père, l’emplir de contentement, et vous verrez comment Il va se servir de vous. 

    Une décision pour aujourd’hui

    Seigneur, dès maintenant je décide de passer à l’action dans mon quotidien et de m’exercer à la victoire dans ce que je vis. Je te prie de me donner un cœur entier, humble et courageux afin que je sois fidèle là où je me trouve, dans tout ce que tu m’as confié.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • “Jésus répondit [aux Juifs] : N’est-il pas écrit dans votre Loi : Moi j’ai dit : Vous êtes des dieux ? S’il appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu est venue (et l’Écriture ne peut être anéantie), dites-vous à celui que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde : Tu blasphèmes, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ?” Jean 10. 34-36

     

    Une fois de plus, les dirigeants juifs avaient voulu lapider Jésus, cette fois-ci pour la raison qu’il se présentait comme le Fils de Dieu. Eh bien, leur dit le Seigneur, les Écritures auxquelles vous vous dites tellement attachés appellent “dieux” des hommes faillibles (Ps. 82. 6). Alors ne m’accusez pas de blasphème, moi que le Père a distingué de tous quand, au baptême de Jean, il a déclaré : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir”. Et si cela ne vous suffit pas, croyez mes œuvres qui témoignent que je suis ce que je déclare être.

    Ce titre de “Fils de Dieu” nous ramène au début de l’évangile de Jean : il nous révèle que Jésus est la Parole devenue chair, le Fils unique qui est dans le sein du Père, venu pour nous faire connaître Dieu (Jean 1. 14-18). Lui seul, l’envoyé du Père, pouvait parler de Dieu. Personne d’autre que celui qui était descendu du ciel ne pouvait apporter la grâce et la vérité dans un monde entièrement coupé de Dieu.

    Certes, il fallait la foi pour discerner le Fils de Dieu dans cet homme humble et pauvre dont on connaissait l’origine familiale modeste et qui n’appartenait pas à l’orgueilleuse caste des chefs religieux. Toutefois, ceux qui n’étaient pas aveuglés par le désir de maintenir à tout prix leur statut privilégié avaient de bonnes raisons de croire que Jésus était le Messie, le Fils de Dieu : ils avaient le témoignage de Jean-Baptiste, le témoignage des miracles que Jésus accomplissait, celui du Père lui-même dont nous avons déjà parlé, comme aussi celui des Écritures (Jean 5. 33-39).

    Aujourd’hui, peu de personnes contestent l’existence historique de Jésus, reconnu comme un homme hors du commun. Mais seuls ceux qui ont répondu à l’ordre de Dieu de se repentir et de croire en Jésus Christ discernent par la foi ses gloires de Fils de Dieu. Remplis de joie, ils s’écrient avec Thomas le disciple : “Mon Seigneur et mon Dieu !” (Jean 20. 28).

    Source (Plaire au Seigneur)

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