• “Depuis ce jour-là donc, [les membres du sanhédrin] consultèrent ensemble pour le faire mourir. Jésus donc ne marcha plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il s’en alla de là dans la contrée qui est près du désert, en une ville appelée Éphraïm ; et il séjourna là avec les disciples.” Jean 11. 53, 54

     

    En plusieurs occasions au cours de son ministère le Seigneur a été l’objet d’une haine violente de la part des Juifs. Dans le seul évangile selon Jean, ils cherchent à le faire mourir, prennent des pierres pour le lapider, tentent de s’en saisir et le contraignent à se cacher. Les huit mentions où ces faits nous sont rapportés prouvent que cette antipathie était un état latent chez les pharisiens, chez les principaux sacrificateurs et dans une large proportion de la population.

    Le verset cité signale cependant une progression dans la détermination d’éliminer l’importun qui perturbe le système religieux établi. Les pharisiens, dont l’hypocrisie, le formalisme et l’avarice sont dévoilés, obtiennent l’appui des principaux sacrificateurs pour la convocation du sanhédrin où la plaidoirie de Caïphe emporte la décision : Jésus le Nazaréen doit mourir. Il s’agit maintenant de trouver comment atteindre cet objectif. Ce n’est donc plus seulement à des accès de rage occasionnels que le Seigneur est exposé, mais à un objectif dûment approuvé du tribunal suprême. C’est la première suite de cette rencontre.

    Il en découle une seconde conséquence : Jésus ne marche plus ouvertement parmi les Juifs, mais se retire à proximité du désert. Ne déduisons pas de cette retraite que le Seigneur craigne d’être pris, emprisonné ou même lapidé. Il sait parfaitement que “son heure” approche (Jean 13. 1), mais rien ne peut altérer le plan divin (Jean 7. 8) et ce n’est qu’à la Pâque que lui, l’Agneau de Dieu, s’offrira en sacrifice.

    Le Seigneur se garde de provoquer ses ennemis par sa présence ; il se retire à Éphraïm. Confronté à l’aversion d’adversaires déterminés, il s’efface, parfaitement protégé par Dieu seul. “J’ai entendu… quand ils consultaient ensemble contre moi : ils complotent de m’ôter la vie. Mais moi, ô Éternel, je me suis confié en toi ; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main” (Ps. 31. 13-15). Cet exemple de sagesse et de confiance du Seigneur est déjà d’actualité pour de nombreux frères persécutés dans certains pays. Il pourrait le devenir pour nous aussi !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Va avec cette force que tu as…" Juges 6.14

     

    Il est parfois difficile de saisir le plein potentiel de la parole de Dieu. Elle nous confronte régulièrement à nous-mêmes et met en avant les aspects fragiles de notre nature humaine. Il est donc naturel de se poser quelque questions quand Dieu nous sollicite à faire quelque chose pour lui : Est-ce que je suis capable de le faire ? 

    Dieu croit en vous et quand il vous demande de réaliser quelque chose ce n'est pas pour vous voir faillir.

    "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Éternel." Ésaïe 55.8

    Il y a parfois des raisonnements qui méritent d’être inversés, surtout lorsqu'il s'agit d'une directive venant de Dieu. La question devrait donc être posée ainsi : Pourquoi ne serais-je pas capable de le faire ? 

    Une autre question pour vous : Le Dieu qui a créé la terre et les cieux, qui a fait marcher Pierre sur les eaux, qui a ressuscité des morts, guéri des paralytiques... n'a-t-il pas la capacité de me faire réussir ?

    Dieu croit en vous et quand il vous demande de réaliser quelque chose ce n'est pas pour vous voir faillir, non ! Il sait que vous pouvez l'accomplir et c'est pour cela qu'il vous encourage et ne cesse de vous bousculer. "Va, va ... avec cette force que j'ai mise en toi". 

     Croyez en lui comme il croit en vous et laissez sa parole vous conduire vers votre succès. "Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras." Josué 1.8

    Une proclamation pour aujourd’hui

    Père, je confesse que ma capacité à agir me vient de Toi ! Amen.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • De leurs épées ils forgeront des socs de charrue, et de leurs lances, des serpes. Ésaïe 2.4

     

    Yaron Bod, un artiste israélien qui faillit être tué par un missile, eut l’idée de transformer ce métal destiné à détruire, en une œuvre d’art. Une belle rose, suivie d’autres !

    S’agit-il d’une anticipation prophétique d’évènements extraordinaires à venir ?

    Seul Dieu est réellement capable de transformer le mal en bien, la malédiction en bénédiction, la mort en source de vie ! Joseph, le fils de Jacob, vendu par ses frères comme esclave en Égypte, put leur dire : « Le mal que vous comptiez me faire, Dieu l’a changé en bien, afin de sauver la vie à un peuple nombreux… » (Genèse 50.20)

    C’était déjà une parabole du Messie – Jésus – qui est venu plus tard. Innocent, il fut cloué comme le pire criminel sur une croix, exposé à la malédiction de Dieu et des hommes. Mais il est ressuscité trois jours plus tard. Par sa victoire sur la mort, il a apporté le pardon divin et la libération à tous ceux qui, se repentant de leurs péchés, croiraient en lui.

    N’est-ce pas une merveilleuse nouvelle ? Le miracle des miracles ?

    Mettez votre confiance en lui ! Vous vivrez dans l’espérance d’un monde nouveau où l’on n’apprendra plus la guerre !

    C’est le royaume de Dieu promis par les prophètes : de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. (2 Pierre 3.13)

    Reynald Kuffer

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    Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 11, versets 1 à 9.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Dans sa jeunesse, Anne avait été mariée pendant sept ans, puis elle était devenue veuve et avait vécu seule jusqu’à 84 ans… Elle servait Dieu, nuit et jour, par le jeûne et la prière. Luc 2.36-37

     

    Les sept courtes années de mariage d’Anne se sont terminées de façon dramatique par le décès de son mari. Or au 1er siècle, aucune aide sociale n’était organisée. La vie des veuves était donc particulièrement difficile. Elle aurait pu se plaindre de la difficulté de sa vie et être remplie d’amertume, car il lui manquait ceci et cela. Elle aurait pu en vouloir à Dieu qui lui avait « pris » son bonheur en reprenant son mari… Mais chez Anne, rien de tel. Elle sert Dieu, de tout son cœur, de toutes ses forces, malgré son âge avancé.

    Qu’avait-elle découvert de si grandiose pour pouvoir vivre ainsi ? Elle avait découvert l’amour incroyable de Dieu qui dépasse les circonstances les plus terribles. Nous n’avons pas de réponse à la souffrance. Mais Dieu offre sa présence, il donne une paix et une joie profondes de se trouver simplement en sa présence. Les humains peuvent décevoir, les circonstances peuvent nous déstabiliser et nous mettre à terre. Dieu, lui, est toujours prêt à nous accueillir dans ses bras. N’ayez pas peur de vous y précipiter.

    Matthieu Gangloff

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    Lecture proposée : Psaume 63, versets 1 à 6.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres brille la lumière, c’est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ. Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous.” 2 Corinthiens 4. 6, 7

     

    L’apôtre Paul avait reçu de la part de Dieu un ministère exceptionnel : celui de présenter Christ et, à travers Christ, de faire connaître la gloire de Dieu.

    Toutefois, il exerçait ce ministère d’une manière bien peu attractive : son corps portait les cicatrices des coups subis au service du Maître (2 Cor. 11. 23-25), il manquait d’éloquence, disait-on de lui (2 Cor. 10. 10), et une infirmité le handicapait (2 Cor. 12. 7). Oui, Paul pouvait bien se comparer à un simple pot en terre cuite sans apparence ni valeur aux yeux des hommes.

    En chaque chrétien se trouve un trésor merveilleux reçu comme un pur don de la grâce de Dieu : ce trésor c'est Christ lui-même. Ce qui est important, c’est que ce trésor soit vu en chacun d’eux, et que toute la gloire revienne à Dieu et non à l’homme.

    Alors, ne classons pas nos frères en considérant « leur vase », leur apparence extérieure : celui-ci est un beau vase, très instruit dans la Bible, celui-là parle de manière captivante, cet autre a le prestige d’une haute fonction sociale, cet autre encore descend d’une vieille famille chrétienne. Et en même temps, ne méprisons pas des vases de terre sans beauté extérieure : les sans-grade, les sans-culture, les sans-grande intelligence spirituelle, etc.

    Ne nous laissons pas séduire par l'apparence, mais apprécions Christ dans la vie et les paroles de nos frères et sœurs. Appliquons-nous à considérer la grâce de Dieu dont chaque frère est l'objet. N’est-il pas le frère “pour lequel Christ est mort” (1 Cor. 8. 11) ? Discernons le trésor merveilleux que Dieu a placé en lui.

    Si ceux auxquels le Seigneur a confié un don gardent la conscience que tout est grâce totale, ils resteront humbles et seront gardés de se croire des vases plus nobles que d’autres.

    Alors se développeront les uns pour les autres, l’amour, la miséricorde, la patience, qui permettront de vivre l’harmonie, l’unité de l’Esprit… dans l’humilité. Un vase de terre cuite peut se fendre et se casser à tout moment, surtout s’il est utilitaire !

    Source (Plaire au Seigneur)

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