• "Faites pour les autres ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous." Luc 6.31

     

    En lavant les pieds de ses disciples, Jésus fit plus que les débarrasser de la poussière. C'était un acte délibéré, lourd de signification pour chacun des hommes présents dans la pièce – et il nous parle encore aujourd'hui.

    Ce qui est encore plus choquant, c'est que Jésus a lavé tous les pieds – même ceux de Judas.
    À l'époque de Jésus, des serviteurs étaient chargés de laver les pieds des invités, parce que l'on se déplaçait en sandales et que les routes étaient très poussiéreuses. Je suppose que ces serviteurs étaient considérés comme les plus humbles des humbles, arrivant au dernier rang de la domesticité. Mais Jean 13.4 nous dit que Jésus "se leva de table, ôta ses vêtements et prit un linge dont il s'entoura".

    Choquant, n'est-ce pas ? Il dut s'élever plus d'un hoquet de surprise dans la pièce. Mais cela n'arrêta pas Jésus. Il est dit au verset 5 : "Ensuite il versa de l'eau dans un bassin et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture".

    Ce qui est encore plus choquant, c'est que Jésus a lavé tous les pieds – même ceux de Judas. À qui êtes-vous disposé à laver les pieds ? Beaucoup d'entre nous sont prêts à le faire pour certains, mais pas pour d'autres. 

    Lors d'une conférence au Texas, j'ai demandé à trois personnes de me rejoindre sur l'estrade pour que je leur lave les pieds. L'une d'elle était un conducteur de louange bien connu. Ce n'était pas vraiment difficile pour moi de lui laver les pieds. Après tout, c'est un homme sympathique et la plupart des gens sauteraient sur l'occasion de passer du temps avec lui. Et il est facile de faire certaines choses pour les gens que nous cherchons à impressionner. Mais voilà : Dieu veut que nous traitions tout le monde de la même façon.

    La deuxième personne était quelqu'un que je ne connaissais pas et que je ne reverrai probablement plus. Face à ce genre de personnes, nous avons tendance à penser : "Pourquoi devrais-je m'impliquer ? Il a sûrement des amis ou une famille qui peuvent l'aider." Or nous devons faire très attention à ne pas ignorer les étrangers que Dieu place sur notre chemin.

    Il y avait une troisième catégorie de personnes dont il m'a semblé devoir parler : la famille. J'ai donc également lavé les pieds de mon mari. Je voulais montrer que si nous étions prêts à nous engager dans un ministère dans l'église, nous devrions être tout aussi disposés à servir notre famille derrière des portes fermées.

    Tant de couples partent à la dérive parce que les gens se marient avec l'idée que leur conjoint va rendre leur vie meilleure. Mais Dieu veut que nous abordions chacune de nos relations en nous demandant ce que nous pouvons apporter à l'autre.

    Jésus a dit : "Faites pour les autres ce que vous voulez qu'ils fassent pour vous" (Luc 6.31). Je crois que nous pouvons produire un changement dans notre petit coin du monde pour peu que nous soyons disposés à faire les premiers pas.

    Dans Jean 13, lorsque Jésus eut terminé de laver les pieds de ses disciples, il leur dit : "Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi je vous ai fait" (Jean 13.14-15).

    Ce que nous avons souvent du mal à comprendre c'est que, si nous faisons ce qui est en notre pouvoir pour répondre aux besoins des autres, nous serons bénis et heureux. 

    Une action pour aujourd'hui

    Je vous encourage donc aujourd'hui à sortir de votre zone de confort et à faire preuve de créativité. Essayez de trouver des moyens d'aider les différentes catégories de personnes que Dieu place dans votre vie.

     

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1.7

     

    À vue de nez, Thibault a bien rempli sa couche ! Il y a peu de temps, cette situation ne le dérangeait pas. Actuellement, notre petit bonhomme de vingt mois n’aime plus cela, et il entraîne sa mamie vers la table à langer, sans essayer de se débrouiller seul. Bientôt, il réapparaît, rayonnant, tout beau, tout propre, et habillé ! Bien sûr, en grandissant, le garçonnet va de plus en plus prendre en charge le rituel de sa toilette…

    Nous retrouvons ces trois phases dans le développement d’une vie spirituelle :

    – Pendant une période plus ou moins longue selon les personnes, nous ne sommes pas trop incommodés par le mal qui est attaché à notre être. Et nous ne réalisons pas combien il nous salit intérieurement.

    – Puis, certains d’entre nous commencent à souffrir de cette saleté accumulée dans leur cœur. Ils ont beau redoubler d’efforts, de pénitences, d’actes de dévotion, le péché résiste à tous ces traitements !

    – C’est là que Jésus nous dit de devenir comme des petits enfants. En l’occurrence, accepter humblement… d’être lavés par lui, le Sauveur !

    Reconnaissons que seul son sang versé à la croix nous purifie vraiment du péché. Et puis, comme dans la troisième phase de l’enfance, faisons chaque jour notre “toilette spirituelle” en confessant nos péchés à Dieu, et en le remerciant pour le sacrifice de son Fils qui lui permet de nous pardonner et nous purifier.

    Claude Schneider

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    Lecture proposée : Psaume 51, versets 1 à 15.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Celui qui écoute ce que je dis, et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède dès à présent la vie éternelle. Jean 5.24

     

    Par ce bel après-midi ensoleillé de février, je suis sortie me promener dans des rues calmes et arborées. La neige scintillante fond silencieusement au soleil, et j’entends les oiseaux chanter. J’aime écouter les petits bruits de la nature, loin du vacarme de la ville ou des grands axes. Cela me fait un grand bien. En effet, je suis souvent trop occupée pour pouvoir faire silence et entendre des sons bienfaisants. Même en dehors du travail, les actualités, les mails et autres messages déferlent dès que j’ouvre l’ordinateur. Des questions demandant des réponses urgentes me préoccupent. Dans les rues de la ville, des bruits de moteur, de klaxons, des cris, des drôles de musiques vous accompagnent…

    N’est-ce pas trop souvent le cas pour chacun ? On n’est jamais seul ! On ne peut plus faire silence. Le calme devient même angoissant pour certains. Dans ce contexte, est-il encore possible d’écouter Dieu ?

    Essayez de vous soustraire à ce vacarme constant pour faire silence devant Lui, priez-le et entendez le message d’amour important qu’il veut vous transmettre. Ce message se trouve dans la Bible, l’évangile de Jean plus précisément. Lisez-le, même à haute voix afin de l’écouter, de faire confiance à Dieu pour connaître son pardon et la vie éternelle !

    Martine Fleck

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 5, versets 24 à 30.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “S’il entre dans votre réunion un homme portant une bague d’or, en vêtements éclatants, et qu’il entre aussi un pauvre en vêtements sales, si vous regardez vers celui qui porte les vêtements éclatants et que vous disiez : Toi, assieds-toi ici à ton aise — pour dire ensuite au pauvre : Toi, tiens-toi là debout ;… n’avez-vous pas fait une discrimination en vous-mêmes, et n’êtes-vous pas devenus des juges ayant de mauvais raisonnements ?” Jacques 2. 2-4

     

    Aujourd’hui plus que jamais, l’argent est le moteur des principales activités de « l’homme moderne ».

    Le chrétien ne peut pas entièrement échapper à cela : il lui faut de l’argent pour vivre, son travail doit être rentable… Comme il y a un rapport étroit entre le statut social et la fortune, le danger est de faire de l’argent une idole ou un critère d’évaluation entre croyants. En outre, un manque de maturité chrétienne peut nous faire associer richesses et bénédictions divines, comme sous l’ancienne alliance où la prospérité matérielle était promise à celui qui était fidèle (Deut. 8. 18). Mais le Seigneur Jésus, qui nous a donné la vie éternelle, ne nous a pas promis des richesses terrestres. Il nous exhorte plutôt à amasser “des trésors dans le ciel” (Matt. 6. 19-21).

    Hélas, nous avons souvent tendance à prêter plus d’attention à un chrétien « qui a bien réussi », plutôt qu’à une personne de condition modeste. C’est la leçon que Jacques veut enseigner à ses lecteurs. Dans l’exemple qu’il utilise, il rapporte une situation « vécue » qu’il décrit avec clairvoyance et vivacité.

    Si nous donnons plus d’importance à un frère qui montre des « signes extérieurs de richesse », nous portons un jugement charnel, fondé sur de mauvais raisonnements. Plus grave, notre jugement est entaché de “mauvaises pensées” humaines puisque nous nous fions aux apparences, alors que le Seigneur sonde le cœur (Jér. 17. 9, 10).

    De ce point de vue, prenons garde, car d’autres critères que les richesses matérielles (prestance physique, élocution aisée, diplômes…) peuvent aussi nous amener à tenir en haute estime celui-ci et à ne pas prêter attention à celui-là.

    Quant à “ceux qui sont riches dans le présent siècle”, Paul, bien sûr, ne les condamne pas, mais il les place devant leurs responsabilités : faire le bien, être généreux et partager avec les autres (1 Tim. 6. 9, 17-19).

    Le vrai croyant n’a pour parure que l’humilité !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Mon cœur était en feu, chaque plainte était comme une brûlure" Psaumes 39.3

     

    Lorsque Dieu vous donne une vision pour votre vie, elle vous enflammera d'un feu inextinguible. Le Psalmiste a dit : "Mon cœur était en feu, chaque plainte était comme une brûlure". Alors, qu'est-ce qui vous enflamme ? Qu'est-ce qui vous met "en feu" ? 

    Quand Dieu vous appelle à faire une chose, il crée en vous le désir de l'accomplir et la force d'y arriver.
    Quand Dieu vous appelle à faire une chose, il crée en vous le désir de l'accomplir et la force d'y arriver. Même si vous vous sentez incompétent(e), appuyez-vous sur sa Parole : "Car c'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant" Philippiens 2.13

    Gandhi a eu la vision d'une Inde libre et indépendante au temps où les Britanniques la gouvernaient. Henry Ford a eu la vision que chaque famille américaine posséderait une automobile à une époque où les gens se méfiaient de sa nouvelle invention. 

    Daniel K. Ludwig a eu la vision d'une région industrielle autonome au cœur de la jungle brésilienne quand il n'y avait rien à des centaines de kilomètres à la ronde. D'où viennent donc tous ces élans de créativité ? De Dieu, notre Créateur ! Et lorsque Dieu vous donne une mentalité "grand format", vous ne vivrez plus jamais heureux à penser en petit format. 

    Une décision pour aujourd'hui

    Aurez-vous des moments de doute ? Oui ! Peur et foi sont les deux faces d'une même pièce, et elles ne quitteront jamais vos pensées. Mais votre choix déterminera votre avenir, et vous devez choisir !

     

    Source (La Pensée du Jour)

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