• "Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ." 1 Thessaloniciens 5.18

     

    Le mot gratitude tire son origine du mot latin “gratitudinem”, qui signifie reconnaissance, ou encore de “gratus”, qui signifie agréable. Nous pourrions dire que la gratitude, c’est reconnaître ce qui est agréable dans nos vies. Dire merci, rendre grâce, avoir de la gratitude,... est excellent et conseillé par la Bible, comme le montrent les paroles de Paul, citées ci-dessus.

    Ne vous sous­-évaluez pas ! Dieu a voulu votre existence et il a un but précis pour votre vie.

    La gratitude n’est pas automatique chez l’être humain. Cependant, vous pouvez la développer et en faire un geste quotidien. Par exemple, certaines personnes tiennent un journal et y écrivent chaque soir trois sujets de gratitude concernant leur journée. C’est une excellente habitude qui peut vraiment changer votre vie. Je le fais très souvent et cela m’aide à remettre les événements de la journée dans la bonne perspective. Je trouve toujours au moins trois bonnes raisons de dire merci. 

    Je vous invite à considérer trois dimensions dans la gratitude : 

    ● Dieu : qui il est, son amour de Père, sa bonté, sa fidélité, ses œuvres, sa création, le don de son fils, la présence de son Esprit Saint, etc. 

    ● Les autres : votre famille, vos ami(e)s, toutes les personnes qui sont une bénédiction dans votre vie et pour l’existence desquelles vous pouvez être reconnaissant(e). 

    ● Vous : vous êtes une création de Dieu, une œuvre unique et précieuse. Ne vous sous­-évaluez pas ! Dieu a voulu votre existence et il a un but précis pour votre vie. Il a mis en vous des dons qui ne sont en personne d’autre. Soyez reconnaissant(e) pour vous-même. Cela n’a rien à voir avec l’orgueil. D’ailleurs, un des écrivains de la Bible a dit "Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien." Psaume 139.14

    Une action pour aujourd’hui

    Faites une pause et prenez quelques instants pour trouver un sujet de gratitude pour chaque dimension. Dans quel domaine pouvez-vous être reconnaissant(e) à Dieu pour son existence ? Y­ a-­t-il quelqu'un, de votre entourage pour lequel vous aimeriez dire merci ? Et en ce qui vous concerne : qu’est-ce qui vous rend unique et qui peut être un sujet de louange à votre Créateur ? Finalement, quand nous prenons le temps de le faire, nous trouvons tant de raisons de dire merci à Jésus !

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • “Et je dis : Malheur à moi ! Car je suis perdu ; car moi, je suis un homme aux lèvres impures, et je demeure au milieu d’un peuple aux lèvres impures ; car mes yeux ont vu le roi, l’Éternel des armées.” Ésaïe 6. 5

     

    Le prophète a cette vision “l’année de la mort du roi Ozias” (vers 740 av. J.-C.) (v. 1). Ce roi était devenu lépreux après avoir transgressé la loi divine en ajoutant à ses fonctions celles de sacrificateur (2 Chr. 26. 16-19). Dieu manifeste sa sainteté et sa gloire de façon éclatante, en rappelant la mort du roi lépreux : “les fondements des seuils étaient ébranlés à la voix de celui qui criait [saint, saint, saint est l’Éternel des armées] et la maison était remplie de fumée” (Es. 6. 4).

    Il est instructif de se confronter à ces manifestations divines peu courantes dans le N.T. où Jésus nous découvre plutôt l’humilité et la grâce divine.

    Pour autant, Dieu demeure ce qu’il est, et le comportement d’Ésaïe rappelle ce que doit être celui d’un homme devant Dieu : se sentir perdu. Chez Ésaïe, ce sentiment ne dépend pas d’un péché particulier, mais il est la conséquence de sa nature de pécheur liée à la chute de l’homme. Depuis, l’état de l’homme foncièrement pécheur ne s’est pas amélioré et les informations télévisées quotidiennes le prouvent à l’envi. Pour autant, Dieu ne transige jamais avec le péché. S’il patiente dans sa grâce, c’est en vertu du sacrifice de son Fils sur la croix attendant que les hommes se repentent et en reconnaissent la valeur salvatrice. Il est fait allusion à ce sacrifice quand le séraphin touche avec “un charbon ardent qu’il avait pris de dessus l’autel” la bouche du prophète. Il déclare alors : “Voici, ceci a touché tes lèvres ; et ton iniquité est ôtée, et propitiation est faite pour ton péché” (Es. 6. 6, 7).

    Dans le monde d’aujourd’hui, cette vision nous rappelle avec force qui est Dieu dans sa sainteté ; trop souvent on a oublié cette dimension et on parle à la légère du « Bon Dieu ». Ainsi, fort à propos, le prophète, nous présente son expérience. Pour nous aussi, une conscience plus aiguë de la sainteté de Dieu nous fait apprécier davantage l’immensité de la grâce divine et nous rend capables de la communiquer aux autres.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Soyez donc imitateurs de Dieu […] et marchez dans l’amour comme Christ nous a aimés." Éphésiens 5.1

     

    Pierre circulait de nuit sur le trottoir d’une rue mal éclairée. De loin, il remarqua une petite lumière qui se rapprochait. C’était un individu qui tenait une lampe de poche… et une canne blanche. 

    — Pourquoi, avez-vous une lampe ? demanda Pierre à cet aveugle. Celui-ci sourit : 

    — J’ai une lumière pour que les autres puissent me voir. Je ne les vois pas davantage, mais je fais mon possible pour ne pas faire trébucher les autres.

    Seigneur, donne-moi d'être un sujet d'encouragement pour mon entourage.

    Cette anecdote illustre ce que devrait être la conduite d’un chrétien : une marche dans l’amour. S’appliquer à ne pas faire tomber son frère. Se garder de toute malveillance, médisance, mensonge à son sujet. S’abstenir même de ce qui nous serait agréable pour ne pas blesser sa conscience.

    Cette attitude va de pair avec une marche dans la lumière de la révélation de Dieu (1 Jean 1.7). Elle nous permet de voir clairement ce que nous sommes et ce que nous faisons. Confessant à Dieu nos faiblesses et nos fautes, nous pouvons rester en contact avec lui et cultiver une relation de simplicité et de transparence avec nos frères.

    Marcher dans l’amour, c’est vouloir le bien spirituel de nos frères, être à leur écoute, leur consacrer du temps, prier pour eux, partager avec eux joies et souffrances. En réalisant cela, nous entrons dans la pensée du Seigneur Jésus et restons dans sa communion. 

    Une prière pour aujourd'hui 

    Seigneur, donne-moi d'être un sujet d'encouragement pour mon entourage. Aide-moi à être tel un poteau indicateur qui leur montre ta direction afin qu'ils puissent mieux te connaître. Amen ! 

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Jean 11.25-26

     

    La force des affirmations de Jésus repose sur un fait : sa propre résurrection. Jésus-Christ est réellement ressuscité ! C’est le fondement de la foi chrétienne. Le Christ vit, pour toujours. Mais il vit aussi dans le croyant par l’Esprit-Saint qui, en réponse à sa foi, est venu habiter en lui. Le chrétien peut expérimenter la réalité de la résurrection par son union spirituelle avec le Christ. La vie éternelle, c’est d’abord une relation avec lui. Dans la prière adressée à son Père avant de se laisser conduire sur la croix pour porter nos péchés, Jésus dit : « La vie éternelle consiste à te connaître toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17.3)

    Rencontrer le Christ, reconnaître l’autorité de ses paroles, comprendre la grandeur de son amour, c’est découvrir la vie. Une vie qui commence ici et maintenant, et qui se poursuivra jusque dans l’éternité. C’est plus qu’une lueur d’espoir ! C’est une vive lumière qui transforme la vie. La lumière du Christ, c’est celle de l’espérance. Elle brille dans les cœurs des croyants et sur leur chemin, quelles qu’en soient les difficultés.

    « Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais », dit Jésus !

    Francis Bailet

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    Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 12 à 22.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Je t’appelle par ton nom, tu es à moi. Ésaïe 43.1

     

    Étonnamment, ceux qui s’intéressent le plus aux généalogies sont ceux qui ont été adoptés, donc, plus crûment, ceux qui en sont privés.

    Preuve que nous avons besoin de nous reconnaître des racines. Rien ne semble pire qu’ignorer qui l’on est. Or, la mécanisation, l’administration, l’urbanisation, la syndicalisation sont facteurs de dépersonnalisation. Il arrive que l’on se sente au plus un numéro, une abstraction. D’où un sentiment d’insignifiance, d’inutilité, de solitude.

    On en vient à croire que l’on n’est plus rien, pour personne.

    Certains sont allés jusqu’à commettre des délits pour voir leur nom dans le journal !

    D’autres, pour devenir célèbres, sont prêts à le payer des pires sacrifices.

    Quelquefois, on se marie afin de compter enfin pour quelqu’un. Seulement, le sens du mariage est parfois si déformé qu’il aggrave le sentiment de solitude.

    Mais l’Évangile va à contre-courant. Il restaure la personne humaine, lui rend son intégrité, son unicité, sa dignité. Car il représente la relation unique du Créateur avec chacune de ses créatures. C’est par notre nom que Dieu nous appelle comme il appela jadis Adam, Abraham, Israël… Qui que je sois, il me connaît par mon nom ; si je n’en avais pas parmi les humains, il me ferait découvrir que j’en ai un pour lui, depuis toujours. Je suis quelqu’un pour lui. Merveilleuse certitude !

    Richard Doulière

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 10, versets 1 à 6.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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