• Jésus déroula le livre et trouva l’endroit où il était écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi [….] pour publier une année de grâce du Seigneur. » Luc 4.17-19

     

    Huit siècles avant la naissance du Christ, le libérateur, le prophète Ésaïe annonçait sa venue. Elle inaugurerait une année de grâce pour les malheureux et tous ceux qui reconnaissent leurs besoins. Cette année de grâce s’est ouverte vers l’an 30 avec le ministère public de Christ. À Nazareth, celui qui était fils du charpentier proclamait alors : Aujourd’hui, cette parole est accomplie ! Il se déclarait l’homme choisi par Dieu, promis et envoyé sur la terre pour cette mission de libération et de grâce.

    L’“année” annoncée court toujours, depuis bientôt 2000 ans. Bientôt elle s’achèvera. Le rouleau du livre du prophète Ésaïe qui dévoile la venue de Jésus-Christ, et par lui une période de grâce, proclame également un jour de vengeance pour notre Dieu. C’est-à-dire le jour du jugement.

    Comme sa première annonce s’est accomplie et se déroule encore, croyons que la seconde ne manquera pas de se réaliser. Et si nous le croyons, laissons-nous attirer à la suite de Jésus, avant qu’il ne vienne pour ce grand jour.

    Bernard Fourmont

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    Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 1, versets 1 à 3.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • [Jésus] vint à Nazareth où il avait été élevé. Il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue et se leva pour lire. On lui donna le livre du prophète Ésaïe ; il déroula le livre et trouva le passage où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres… pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés, pour proclamer l'an agréable du Seigneur…” Luc 4. 16-19

     

    Au début de son ministère, Jésus retourne dans sa ville d’enfance. À la synagogue, il se lève pour faire la lecture du passage du jour : une prophétie d'Ésaïe concernant les deux venues du Messie, l'une apportant la grâce, l'autre le jugement (Es. 61). Mais Jésus interrompt sa lecture après les mots : “… pour proclamer l'an agréable du Seigneur”. Il ne lit pas la suite : “et le jour de vengeance de notre Dieu”, mais il ajoute ce qui n'avait jamais été dit jusque-là : “Aujourd’hui, cette Écriture, telle que vous l’entendez, est accomplie” (Luc 4. 21). C’était en fait la délivrance intérieure de leurs péchés, parfois de leurs infirmités, non celle du joug romain tant souhaitée.

    Les réactions de ses auditeurs sont intéressantes à observer. Après avoir été momentanément touchés, ils se ressaisissent et ne reconnaissent en Jésus que le “fils de Joseph” (v. 22). Cela change leur regard sur lui. Par quelle autorité celui qui a grandi parmi eux peut-il se présenter comme le Messie tant attendu ? Fait-il des miracles frappants ? Aussi reste-t-il pour eux un homme ordinaire. Dès que Jésus évoque ceux faits en faveur de païens d’autrefois (v. 25-27), la foule devient hostile.

    Les situations que nous vivons sont bien différentes, mais Jésus reste méconnu de nos jours comme à son époque. Certains lui reconnaissent des qualités de grande humanité, mais bien peu acceptent son message de grâce, de délivrance, de salut. Ce monde en effet aimerait voir des interventions divines marquantes pour croire.

    Quant à nous chrétiens, dans nos épreuves, nous aspirons à en être rapidement délivrés alors que souvent nous devons vivre avec elles ; le doute peut nous envahir. Pourtant, à défaut de faits marquants, Jésus veut nous faire goûter dans ce monde la paix de sa présence avec l’heureuse espérance et la liberté de l’évangile de la grâce du Seigneur. Quel encouragement !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Éternel, notre Seigneur, que ta gloire est admirable sur la terre tout entière ! Psaume 8.2

     

    Les mêmes paroles encadrent ce psaume : Éternel, notre Seigneur, que ta gloire est admirable sur la terre tout entière. Car il s’agit ici de rendre gloire à l’Éternel et non à sa créature.

    La seule importance que peut avoir l’homme est celle qu’il reçoit de Dieu. Aussi doit-il assumer sa place de gérant de la création en la respectant, fonction qui lui a été donnée par Dieu. Nous sommes des gestionnaires et non des exploitants.

    J’écris ces lignes alors que la nature éclate de mille couleurs d’automne.

    N’oublions pas que Dieu a fait de nous des locataires de la Terre. Il nous a chargés de la cultiver et de la préserver. Or le péché, c’est-à-dire notre choix de vivre à notre guise, a produit la soif de posséder et l’exploitation de la Terre et de ses occupants. Au point où l’apôtre Paul dira que la Terre soupire après sa délivrance de l’état où l’a réduite le péché des hommes (Romains 8.22).

    Croire en Dieu ne peut se ramener à adorer Dieu pour sa belle création. Le croyant est appelé à la gérer et donc à manifester sa solidarité avec elle et les autres êtres vivants. Cela ne peut se limiter à de belles paroles, mais implique une vie qui la concrétise en actes et choix journaliers.

    La Parole de Dieu nous encourage donc à vivre des valeurs basées sur la protection et non sur la prédation, sur le partage et la solidarité plutôt que sur l’accumulation et le seul intérêt personnel.

    C’est aussi cela croire en Dieu !

    François-Jean Martin

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    Lecture proposée : Psaume 8.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • "Celui qui surveille sa bouche garde son âme ; celui qui ouvre tout grand ses lèvres court à sa perte." Proverbes 13.3

     

    Nous avons tous prononcé des paroles que nous aurions voulu reprendre. La Bible dit que celui qui surveille sa langue protège sa vie. En effet, nos paroles déterminent la direction que prend notre vie, et des paroles dites à la légère ont tôt fait de nous fourvoyer.

    Semez des graines de vie en proclamant la Parole de Dieu...
    La Bible affirme que la vie et la mort sont au pouvoir de la langue. Il n'existe pas de position neutre : soit nos paroles sèment des graines de vie et de productivité, soit elles répandent la ruine et la destruction.

    Le moment est bien choisi aujourd'hui pour réfléchir aux paroles que vous avez l'habitude de prononcer et pour prendre la décision de ne semer que de bonnes graines. Semez des graines de vie en proclamant la Parole de Dieu sur vous-même et sur ceux qui vous entourent. Décidez aujourd'hui de rendre gloire au Seigneur tandis que vous surveillez vos paroles et protégez votre vie.

    Une prière pour aujourd'hui


    Père, je te remets mes pensées, mes paroles et mes actes. Aide-moi, Saint-Esprit, à mener une vie qui te soit agréable à tous égards. Aide-moi à surveiller ma langue et à faire en sorte que ma vie avance toujours dans la bonne direction. Au nom de Jésus. Amen.

     

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • “Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde.” Jean 16. 23

     

    Il se bercerait de douces illusions le nouveau converti qui penserait pouvoir mener une vie dénuée de tout problème puisqu’il est un enfant de Dieu ! Il se bercerait aussi de douces illusions s’il pensait que tous ses problèmes, il va les résoudre avec ses propres forces et qu’il mettra facilement un terme à toutes ses difficultés ! Peu de temps avant de s’en aller à Gethsémané puis au supplice, Jésus a averti ses disciples qu’ils auraient de la tribulation (1re partie du verset du jour). Et ce qui était vrai au temps de Jésus, l’est aussi au XXIe siècle ! Mais il a ajouté un encouragement magnifique (2e partie du verset du jour) pour les disciples et pour les croyants actuels aussi !

    Ce nouveau converti entrera en contact avec des croyants ayant déjà une certaine expérience de la marche avec le Maître ; ces aînés dans la foi pourront le rassurer et le guider vers celui qui l’aidera à franchir victorieusement toutes ses épreuves ; ils pourront lui apporter de nombreux témoignages de circonstances difficiles qu’ils ont traversées avec l’appui de Dieu.

    Josué avait servi Moise durant les 40 ans de traversée du désert. Au moment où l’ancien guide Moïse est recueilli par Dieu, Josué se trouve à la tête du peuple pour l’emmener conquérir le pays promis. Il y a de quoi être inquiet devant cette lourde tâche ! Ce ne sera pas facile, il y aura des combats, mais Dieu lui dit : “Ne te laisse point terrifier, et ne sois point effrayé, car l’Éternel ton Dieu est avec toi partout où tu iras” (Jos. 1. 9). Ce que Dieu a fait à cette lointaine époque pour son peuple, il le fait aussi aujourd’hui pour les siens.

    Donc, pas d’illusion… mais pas d’inquiétude non plus ! Le croyant est appelé à traverser toutes les difficultés en s’appuyant sur Dieu. C’est au milieu des ténèbres de la tribulation qu’il brille le plus intensément ! Le salut est dans l’intimité avec le Seigneur : “Bienheureux l’homme qui craint l’Éternel et qui prend un grand plaisir à ses commandements… Il ne craindra pas une mauvaise nouvelle, son cœur est ferme, se confiant en l’Éternel” (Ps. 112. 1, 7).

    Je m’attendrai à ton nom, car il est bon devant tes saints” (Ps. 52. 9).

    Source (Plaire au Seigneur)

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