• Ne dévie ni à droite ni à gauche. Écarte ton pied du mal. Proverbes 4.27

     

    Nous pouvons observer sur les berges de la Gironde des carrelets : ce sont ces maisonnettes en bois, construites sur pilotis et équipées d’un filet carré, d’où leur nom. Une passerelle relie chaque construction à la rive. Parfois cette passerelle est large, bien sécurisée de chaque côté par du grillage. Mais il arrive qu’elle se réduise à une simple planche, étroite, munie d’une main courante d’un seul côté. Le pêcheur qui l’emprunte a intérêt à faire attention où il pose le pied, surtout si le vent souffle fort. Un manque de vigilance peut entraîner la chute dans la vase, voire la noyade.

    Dans nos vies, parfois le vent souffle fort, nous traversons des tempêtes. Le chemin sur lequel nous marchons ressemble à la passerelle du carrelet. Nous avons, nous aussi, intérêt à tenir la main courante qu’est la Parole de Dieu. Dans ces moments difficiles, il est vital pour nous de redoubler de vigilance. Sinon nous courons le risque de « dévier » à droite ou à gauche, c’est-à-dire de faire des choix que nous regretterions plus tard.

    Francis Praline

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    Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 4, versets 20 à 27.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • "De loin l'Éternel se montre à moi : Je t'aime d'un amour éternel ; c'est pourquoi je te conserve ma bonté." Jérémie 31.3

     

    Peut-être pensez-vous que vous accomplissez de bonnes actions, mais vous êtes-vous interrogé sur vos motivations ? Si elles ne sont pas pures, vous êtes coupable de la même religiosité que moi jadis. Quand vous faites du bien à quelqu'un uniquement pour recevoir quelque chose en retour, pour que les autres vous voient ou vous aiment, vos motivations ne sont pas bonnes.

    Dieu désire vivre une relation d'amour avec vous.

    Les personnes religieuses ne savent pas apprécier leur relation avec Dieu. Pour elles, elle se résume à un certain nombre d'obligations dont elles doivent s'acquitter pour être acceptées et aimées de Dieu. Elles ne voient pas Dieu comme leur Père céleste, mais plutôt comme un contremaître exigeant qui tient le compte de tout ce qu'elles font et émet un jugement sur le moindre de leurs actes. Elles s'imposent un fardeau bien pesant !

    Pour les gens religieux, tout semble être une question de lois. Ils sont incapables d'apprécier le temps qu'ils passent avec Dieu, étant trop occupés à tenter de suivre scrupuleusement leur liste d'obligations. Ils édictent des règles strictes concernant leur pratique ou ce qu'ils mangent (ou ne mangent pas). Ils adoptent une approche légaliste dans tous les domaines de leur vie, depuis le ménage jusqu'à la prière et la lecture de la Bible. Ils font tout par obligation. Ils se sentent obligés d'agir de telle ou telle manière pour être un "bon chrétien" ou pour conserver la faveur de Dieu.

    La vérité, malheureusement, est qu'aucun de nous ne sera jamais assez bon. Sous le poids des règles que nous nous imposons, nous sommes voués à l'échec. Nous ne sommes pas capables de suivre toutes ces lois religieuses. Ce type de légalisme nous mène dans une impasse.

    Ce n'est pas ce que Dieu veut pour vous ! Il désire vivre une relation d'amour avec vous. Tout ce qu'il fait dans votre vie découle de son amour inconditionnel pour vous. Et il veut qu'il en soit de même pour tout ce que vous faites pour lui. Il veut que vous recherchiez la justice, non pas pour obéir à une série de règles, mais à cause de l'amour immense que vous lui portez.

    Une vérité pour aujourd'hui

    Une fois que vous parvenez à vous affranchir de l'esclavage de la religion, vous pouvez véritablement commencer à aimer Dieu et à le servir d'un cœur pur. Vous n'avez plus besoin de vous efforcer de faire bonne figure en espérant vous attirer la sympathie d'autrui. Et vous ne douterez plus jamais de l'acceptation de Dieu.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • “Les enfants grandirent… Et Isaac aimait Ésaü, car le gibier était sa viande. Mais Rebecca aimait Jacob.” Genèse 25. 28

     

    En général, le temps des fiançailles est utile pour se préparer au mariage et pour apprendre à se connaître, jusqu’au jour où l’union est scellée (de différentes manières selon les pays et les coutumes). Mais Isaac et Rebecca sont devenus mari et femme, sans ce temps des fiançailles : Isaac a reçu sa femme comme un cadeau de Dieu. Dès ce moment-là, “il l’aima” : c’est cette relation intime qui est si belle dans le cadre du mariage.

    Mais leur foyer restait sans enfant. Ce problème douloureux devient un sujet de prières pour Isaac (Gen. 25. 21). Était-il le seul à prier ? Sans doute partageaient-ils leurs problèmes ensemble avec le Seigneur. La prière commune est indispensable, c’est une expression d’unité, elle renforce les liens du couple : “Que vos prières ne soient pas interrompues” (1 Pi. 3. 7).

    Quand des jumeaux arrivent, le foyer se divise en deux demi-mondes : Isaac et Ésaü d’un côté, Rebecca et Jacob de l’autre ! Ces préférences d’un parent pour un enfant installent une distance entre les parents et provoquent un préjudice pour les enfants. Car ceux-ci ont besoin de l’amour inconditionnel de leurs deux parents. On sait que les paroles du genre : « si tu n’es pas sage, je ne t’aime plus » ou : « travaille bien à l’école si tu veux que je t’aime » font terriblement mal. Les parents doivent prier autant pour chacun de leurs enfants : les « Jacob » qui semblent faciles en apparence et les « Ésaü », enfants à problèmes. Isaac aimait “son fils”, parce qu’il lui préparait de bons petits plats de gibier ! Pourtant il savait que l’héritage de Dieu (le droit de premier-né, par exemple) ne comptait pas beaucoup pour “un profane” comme Ésaü. Quant à Rebecca, pourquoi préférait-elle Jacob, rusé et trompeur ? Lui ressemblait-il ?

    Les relations ne sont donc pas bonnes dans cette famille. Mais elles vont se dégrader complètement à la suite d’une tromperie organisée par Rebecca : elle pousse “son fils” à obtenir par ruse la bénédiction de premier-né, ce qui provoque le déchirement de la famille : haine d’Ésaü, exil de Jacob et amère solitude des parents !

    Peut-être suis-je responsable de mauvaises relations dans mon couple ou dans ma famille ? La Parole de Dieu dit : “Réconcilie-toi avec ton frère” ; “Confessez vos fautes l’un à l’autre” ; “Comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même” (Matt. 5. 2 ; Jac. 5. 16 ; Col. 3. 13).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné. Psaume 32.1

     

    Lorsque j’étais enfant et que j’allais me coucher après avoir été réprimandé par ma mère, je ne pouvais pas m’endormir avant d’avoir été certain de son pardon. « Maman, tu me pardonnes ? » Son oui et le baiser qu’elle posait sur mon front étaient en quelque sorte sa réponse et mon somnifère. La joie du pardon, et la joie de se savoir pardonné, quel bonheur !

    Comme moi, tous les lecteurs de ces quelques lignes pourraient dire que, pour demander pardon, il faut en premier lieu reconnaître que l’on a commis une faute. Vous souvenez-vous de quelques disputes dans la cour de récréation de l’école ? Lorsque l’instituteur venait séparer les “belligérants”, les interrogeant pour connaître celui qui avait commencé, c’était un concert de « Monsieur, c’est pas moi ! » Et pour les adultes, dans bien des situations, il est toujours aussi difficile de connaître le véritable coupable.

    S’il est difficile de reconnaître ses fautes dans des situations purement humaines, cela l’est encore plus lorsqu’il s’agit d’avouer son péché devant Dieu.

    Mais pourquoi se priver de son pardon et des grâces promises à celles et ceux qui fléchissent le genou devant lui ? Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée… Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; j’ai dit : j’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. (Psaume 32.3-5)

    Jack Mouyon

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    Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 1, versets 16 à 18.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • "Vous serez conduits dans la paix" Ésaïe 55.12

     

    Parfois on se demande : "Que suis-je supposé(e) faire de ma vie ? Quels sont mes objectifs ici-bas ?" Dieu répond à ces questions à travers nos aptitudes. Il utilise les compétences et les talents qu'il nous a donnés pour nous conduire vers notre but ultime.

    Vous saurez que vous accomplissez son plan lorsque vous serez en paix!

    Les dons divins d'une personne représentent l'habileté qui lui rend tout facile, parfois même sans entraînement. Ce que l'on fait naturellement bien procure une grande satisfaction. Alors si vous n'êtes pas sûr(e) de vos objectifs de vie, faites simplement ce que vous savez faire le mieux et observez Dieu le confirmer en bénissant vos efforts. 

    Ne perdez pas votre temps à faire des choses pour lesquelles vous n'êtes pas doué(e), ou qu'un autre peut mieux faire. C'est quand nous répondons aux besoins des autres que nous sommes conscients d’agir en conformité avec notre appel et nos dons. 

    Si ce que nous faisons nous rend malheureux et nous remplit d’appréhension, nous ne faisons sans doute pas la parfaite volonté de Dieu. Sa paix et sa joie nous donnent la certitude que nous accomplissons son plan parfait : "Oui, vous sortirez dans la joie et vous serez conduits dans la paix". 

    Considérez ce que vous aimez, ce que vous faites bien, et ce que Dieu vous accorde la grâce de faire, puis laissez Dieu vous conduire. Il veut couler à travers vous, mais sans doute pas de la même façon qu’il coule à travers d’autres. 

    Un conseil pour aujourd’hui


    Faites-lui entièrement confiance, et n’ayez pas peur d’être unique. Dieu a une place précise et un plan précis pour chacun de nous. Vous saurez que vous êtes au bon endroit et que vous accomplissez son plan lorsque vous serez en paix !

     
    Source (La Pensée du Jour)
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