• “Ils vinrent à Mara ; mais ils ne pouvaient boire des eaux de Mara, car elles étaient amères.” Exode 15. 23

     

    Le premier cantique de la Bible se trouve dans le chapitre 15 de l’Exode. Et quel cantique ! Le peuple a traversé la mer Rouge, il a été délivré des Égyptiens de manière majestueuse par l’Éternel. Alors, le peuple chante ! D’abord Moïse et les fils d’Israël (v. 1), puis les femmes (v. 20), comme un écho et dans une belle unité.

    Quand nous sommes joyeux, suite — par exemple — à une délivrance de Dieu, exprimons-le spontanément, en chantant ! “Si quelqu’un est joyeux, qu’il chante des cantiques” (Jac. 5.13).

    Mais après l’Égypte, Israël doit expérimenter le désert… Après ces festivités, une marche de trois jours sous le soleil brûlant fait fondre ce bel enthousiasme… On espère trouver de l’eau, mais il n’y en a pas… Les réserves d’eau diminuent dangereusement. Le peuple doit apprendre, comme nous, que nous dépendons de Dieu même pour la moindre goutte d’eau, pour tout : marche, service ou combat chrétien.

    Un espoir enfin ! On arrive à Mara, on se précipite sur l’eau… Et là, patatras ! Ces eaux sont amères et donc imbuvables. « Quand les eaux salées de la mer Rouge nous ont sauvés pour toujours de l’Égypte, nous devons goûter les eaux amères de Mara », a dit quelqu’un.

    La joie d’il y a 3 jours disparaît aussitôt, l’amertume des palais contamine les cœurs et voici que les murmures apparaissent ! C’est ainsi : nous sommes des êtres sensibles à notre environnement ; ce qui atteint mon corps blesse souvent mon âme.

    Actualisons : on a passé un dimanche béni, dans la présence de Dieu… Et on arrive au jeudi (comme aujourd’hui) : il est rempli d’amertume, ce ressentiment mêlé de tristesse et de déception !

    Le peuple s’en prend à Moïse, l’homme de Dieu, et, à travers lui, au Dieu des hommes. Murmurer contre mon frère, en particulier s’il est un conducteur dans l’église, c’est murmurer contre Dieu !

    Admirons la réponse de Dieu : Il ne les reprend pas. Combien Dieu est-il patient envers eux… et envers moi ! Et Moïse se révèle alors comme ce grand homme de prière : il priera, il implorera, il intercédera pour ce peuple au moins 8 fois. Un homme n’est pas plus grand que sa vie de prière : de quelle taille suis-je ?

    Nous verrons demain comment Dieu adoucira son peuple…

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là à tout vent de doctrine par la tromperie des hommes, par leur habilité à user de voies détournées pour égarer, mais que, gardant la vérité dans l’amour, nous croissions en tout jusqu’à lui qui est le chef, le Christ.” Éphésiens 4. 14, 15

     

    On a souvent opposé la vérité et l’amour. Il y a ceux qui sont pour la vérité et ceux qui sont pour l’amour…

    En réalité, raisonner ainsi est bien mal comprendre ce qu’ils sont l’un et l’autre. L’apôtre Paul écrit : “L’amour se réjouit avec la vérité” (1 Cor. 13. 6). Insister sur la vérité seulement fait oublier l’amour ; insister sur l’amour seulement fait oublier la vérité. L’amour et la vérité sont comme deux amoureux qui se rencontrent ! Séparés, ils sont tristes, et ensemble ils sont tellement bien qu’ils ont envie que tout le monde le soit aussi. Séparés, l’amour et la vérité peuvent faire du mal, ensemble ils font avancer, encouragent, affermissent. En réalité, le même Esprit Saint nous conduit dans l’amour et la vérité. C’est un Esprit d’amour et un Esprit de vérité. On ne peut aucunement choisir entre les deux. En Dieu, ils sont parfaitement unis.

    Ainsi, mentir c’est manquer d’amour. Le diable est menteur, il n’y a en lui aucun amour, même quand il se fait séduisant. Même quand son mensonge ressemble à la vérité au point d’en séduire quelques-uns. Nous devons prendre garde à « l’évangile des mots positifs » : considérer qu’une chose est vraie parce qu’elle paraît positive, parce qu’elle semble nous faire du bien…

    La Bible dit à plusieurs reprises que la vérité peut bien être difficile à entendre dans un premier temps, qu’elle peut occasionner de la tristesse (2 Cor. 7. 8-10) et même être douloureuse quand elle se manifeste au travers d’une épreuve ou d’une correction (Héb. 12. 11). Mais pour celui ou celle qui la reçoit, elle produit ensuite “le fruit paisible de la justice”. La Bible dit encore qu’à la fin des temps, les hommes “détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables” (2 Tim. 4. 4). Elle dit aussi que “l’amour d’un grand nombre sera refroidi” (Matt. 24. 12).

    Garder ou dire “la vérité dans l’amour” (selon les traductions) est un immense défi lancé à chaque chrétien. Mais c’est aussi la marque de la maturité dans la foi. La sagesse et la force nécessaires pour y parvenir sont en Christ.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.” Jean 8. 31, 32

     

    Ponce Pilate pose cette question à Jésus lors de son procès (Jean 18. 38) ; mais Jésus ne répond pas. Pourtant, qui aurait pu mieux que lui nous donner la bonne réponse ou au moins des pistes intéressantes ? N’est-ce pas lui qui a introduit souvent ses paroles par des mots traduits “En vérité, en vérité” ? Ce silence devant Pilate nous surprend, mais peut contribuer à introduire le sujet : doit-on la vérité à tout le monde ? Et y a-t-il une définition de la vérité ?

    Pourquoi Jésus demeure-t-il silencieux, lui qui avait dit que lors des procès, justement, le Saint Esprit nous viendrait en aide pour que nous puissions apporter un bon témoignage ? (Luc 12. 12). N’était-ce pas une magnifique occasion ? Mais “la lumière brille dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas comprise… À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu” (Jean 1. 5, 12). Il faut avoir soif de la vérité, être préparé à la recevoir, pour qu’elle ne soit pas comme des perles données à des porcs (le Seigneur emploie cette expression, en Matthieu 7. 6).

    Voyons ensuite cette parole de Jésus à Thomas : “Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père” (Jean 14. 5-7). Remarquons qu’aucun prophète ne pourrait se permettre de parler comme cela. Un prophète aurait dit : « Voici la vérité » (Jean 5. 33), mais jamais : “Je suis la vérité”. C’est d’ailleurs pour cela que Jésus a été arrêté.

    Remarquons aussi dans ce passage que Jésus parle de le « connaître », ce qui est différent de « savoir des choses sur lui ». Connaître, dans la Bible, c’est rencontrer, c’est recevoir, c’est posséder… Ces choses sont de l’ordre de l’expérience. On peut savoir beaucoup de choses sur Jésus sans le connaître personnellement. Et on ne peut le connaître sans demeurer en lui.

    Ne nous lassons pas de méditer la Parole de Dieu. Il y a une grande unité entre elle, la personne de Jésus, le rôle du Saint Esprit, et Dieu le Père. Ces réalités ne sont saisies que par la foi, et c’est en les saisissant que l’on découvre que “la vérité est en Jésus” (Eph. 4. 21).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “J’ai composé le premier récit, Théophile, sur tout ce que Jésus commença de faire et d’enseigner, jusqu’au jour où il fut élevé au ciel, après avoir donné, par l’Esprit Saint, des ordres aux apôtres qu’il avait choisis.” Actes 1. 1, 2

     

    Les évangiles présentent l’activité du Messie sur la terre. Les Actes des apôtres évoquent celle que le Seigneur continue d’avoir par le Saint Esprit qui anime ses messagers. Ce livre s’ouvre sur l’ascension de Jésus dans le ciel et sur la transmission du rôle de témoin à ses disciples.

    Placé entre les évangiles et les épîtres, ce livre est un ouvrage important pour comprendre le N.T. Il présente l’apôtre Paul, homme d’action et écrivain, totalement inconnu dans les évangiles. Les nombreuses églises naissantes sont l’objet de la sollicitude des apôtres. Les Actes montrent comment le message évangélique, adressé essentiellement aux Juifs dans les évangiles, s’étend à tous les hommes au moment du don du Saint Esprit à la Pentecôte. À cette occasion, chacun peut entendre le message de Jésus dans sa propre langue (ch. 2).

    Le livre des Actes est appelé le premier chapitre de l’histoire de l’Église. Luc choisit des éléments marquants pour leurs conséquences sur la vie et la croissance de l’Église : la guérison du paralytique déclenche la première opposition (ch. 3), le discours d’Étienne motive la première persécution et la dispersion des disciples (ch. 7), l’Évangile est ouvert aux païens avec Corneille (ch. 10), etc.

    C’est aussi un livre riche en enseignements. Jésus est appelé Seigneur, l’auteur de notre salut : “Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié” déclare Pierre à ses concitoyens (Act. 2. 36). L’épisode de l’intendant de la reine des Éthiopiens (ch. 8) met le nom de Jésus sur le mystérieux serviteur que présente le prophète Ésaïe, celui qui se livre entièrement pour les autres (ch. 53).

    Chaque lecteur y trouve aussi de nombreux enseignements sur la vie de l’Église. Il découvre de façon concrète comment elle vit et s’organise sous la direction de l’Esprit Saint dans ce monde.

    Pendant des siècles ce livre a été méconnu. Depuis le dix-neuvième siècle, il est à nouveau lu et commenté et retrouve la place qu’il aurait dû toujours avoir. Dans ce siècle où la raison l’emporte sur la foi, les chrétiens sont encouragés à y considérer la puissance de l’Esprit de Dieu si actif dans un monde qui rejette Christ.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.” Apocalypse 22. 13

     

    Son existence éternelle :

    – “Au commencement était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu” (Jean 1. 1).

    – “Tout a été créé par lui et pour lui ; et lui est avant tout” (Col. 1. 16, 17).

    Son passage sur la terre :

    – “En entrant dans le monde, il dit : … tu m’as formé un corps… Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté” (Héb. 10. 5-7).

    – “Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes” (Luc 2. 52).

    – “Jésus qui était de Nazareth, comment Dieu l’a oint de l’Esprit Saint et de puissance, lui qui a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance ; car Dieu était avec lui” (Act. 10. 38).

    – “Jésus dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem” (Luc 9. 51).

    – “Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ; mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure” (Jean 12. 27).

    – “Ils prirent Jésus… et il sortit portant sa croix et alla au lieu-dit du Crâne, appelé en hébreu Golgotha, où ils le crucifièrent” (Jean 19. 16-18).

    Sa résurrection et son élévation au ciel :

    – “Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est pas ici (dans le tombeau), mais il est ressuscité” (Luc 24. 5, 6).

    – “Le Seigneur donc, après leur avoir parlé, fut élevé dans le ciel et s’assit à la droite de Dieu” (Marc 16. 19).

    Son triomphe sur la terre :

    – “Ils vécurent et régnèrent avec le Christ mille ans” (Apoc. 20. 4).

    – “Il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds” (1 Cor. 15. 25).

    Sa joie dans le ciel :

    – “Réjouissons-nous, tressaillons de joie et donnons lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; sa femme s’est préparée…” (Apoc. 19. 7).

    Source (Plaire au Seigneur)

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