• Je tends les mains vers toi, je soupire après toi comme une terre assoiffée. Psaume 143. 6

    Jésus lui dit : C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Jean 14. 6

     

    Écoutons Sœur Emmanuelle nous expliquer pourquoi elle a, pendant des années, choisi la compagnie des chiffonniers du Caire, en Égypte : "Ce qui rend l'homme heureux, ce ne sont pas, comme voudrais nous le faire croire la publicité, les derniers gadgets à la mode, la richesse ou le pouvoir, mais la qualité des relations qu'il entretient. L'homme comme la femme, a un besoin immense de se faire aimer pour ce qu'il est ou non pas pour la beauté de ses yeux. Et à son tour il a besoin d'aimer un être qui lui paraît digne d'être aimé. L'homme, tel qu'il a été fait par Dieu, ne peut, à lui tout seul, satisfaire son être profond.

    En Afrique et en Asie, des enfants et des adultes meurent de faim. En Europe, des humains meurent par manque d'une relation vivante avec d'autres humains. Mais pire que la solitude, il y à le vide qu'est l'absence de Dieu. Saint Augustin l'a bien dit dans cette prière : "Notre coeur est sans repos, Seigneur, jusqu'à ce qu'il repose en toi". Et tout homme, quel qu'il soit, ne peut calmer ce manque, s'il ne regarde pas plus haut que ce qui est terrestre. À travers les douleurs et les joies que nous vivons, même à travers l'amour humain, nous aspirons à ce qui nous dépasse, nous avons besoin de savoir que Dieu nous aime.

    Parfois on me demande quel est le secret de ma vitalité. Eh bien, c'est lui, c'est Jésus Christ. Il est la respiration de mon être, la force de ma faiblesse, la joie de mon coeur."

    Source (La Bonne Semence)

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  • “La voie qui paraît droite à un homme peut finalement conduire à la mort." Proverbes 14. 12 et 16. 25

     

    « Mais ce n’est qu’un petit péché ! » ou « Ce n’est pas un mensonge, juste une demi-vérité ». Combien de fois ai-je entendu ces exclamations lorsqu’on parle d’agir justement devant Dieu ! Combien de fois moi-même ai-je essayé de me convaincre que ce n’était qu’un « péché mignon » ; franchement ça ne fait du mal à personne, parfois même cela évite de choquer ou blesser et facilite les relations. Mais cette façon d’être ou de faire est-elle bien le fruit de l’Esprit qui habite en moi ?

    Récemment j’ai fait une expérience illustrant le verset du jour. Je devais préparer chez mon grand-père le dîner pour lui et mon cousin. Tout allait bien : le saumon était cuit juste à point, le riz ne collait pas mais quand j’ai goûté la sauce, je me suis dit qu’il lui manquait un tout petit goût de citron. J’ai trouvé une bouteille où c’était écrit en grosses lettres CITRON, et j’ai pensé que c’était de l’arôme de citron. Je n’ai ajouté qu’une seule goutte dans la sauce. Immédiatement, une odeur de « propre » remplissait la cuisine. Horreur ! Ce n’était pas de l’arôme de citron mais un parfum d’ambiance ! Je me suis dit : « Ah, c’est juste une seule goutte, si je fais bouillir ma sauce assez longtemps, ça va partir ! Si je mets encore du lait et d’autres épices, ça va diluer ou couvrir ce goût ! ». Mais si vous posez la question à mon cousin et à mon grand-père, ils vous diront que ma bonne volonté, les épices et le lait n’ont pas empêché le repas d’avoir un goût de détergent.

    Tout comme la seule goutte de parfum d’ambiance n’a pas pu être compensée par le lait et les épices, un tout petit péché ne peut pas être compensé ou couvert par d’autres bonnes choses. On peut essayer de le masquer avec notre bonne intention, de l’habiller de toutes sortes de considérations, mais il reste une désobéissance envers Dieu ! La seule chose qui nous reste à faire est de le confesser devant Dieu. Nous sommes certains du pardon divin acquis à la croix et notre avocat veut nous relever (1 Jean 1. 7, 9 et 2. 1, 2).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Il se nourrira de lait caillé et de miel jusqu'à ce qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien." Ésaïe 7.15

     

    Les hommes et les femmes de la Bible sont tellement humains ! Ils sont criants de vérité. Il n’y a pas de fards, d'artifices, pas de maquillage dans les récits bibliques. Il n’y a pas de scénarios hollywoodiens, pas de héros trop beau pour être vrai. 

    Abraham, par exemple, est l’un de ces hommes. C’est un véritable modèle, une source d’inspiration pour tous ceux qui prient sincèrement : "Seigneur, augmente notre foi."

    "Une promesse est assurée pour ceux et celles qui marchent dans la foi d’Abraham."

    Si vous voulez grandir spirituellement, si vous avez soif de puissance, du miraculeux et du divin, il faut absolument que vous portiez une attention particulière et passionnée à Abraham. Ce n’est pas un personnage de l’Ancien Testament ordinaire. L’apôtre Paul l’appelle le "Père de la foi", l’exemple, le modèle, le père de tous les croyants. (Romains 4.12)

    Avant lui, le prophète Ésaïe nous lance cet appel vibrant : "Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l'Éternel ! Portez les regards sur le rocher d'où vous avez été taillés, sur la carrière d'où vous avez été tirés. Portez les regards sur votre ancêtre Abraham et sur Sara, celle qui vous à donné naissance ! Abraham été tout seul quand je l'ai appelé, et je l'ai béni et lui ai donné une grande famille." (Ésaïe 51.1-2)

    N’avez-vous pas l'impression en lisant ces lignes, qu'Abraham a quelque chose à nous dire ? Eh bien oui, vous avez raison. L'apôtre Paul, nous dit qu’il y a une promesse qui est assurée pour ceux et celles qui marchent dans la foi d’Abraham. (Romains 4.1-4)

    Abraham a renoncé à son pays, à sa patrie, il a quitté la maison de son père pour partir dans l’inconnu parce qu’il a cru dans la promesse. (Genèse 12.2) C’est cette foi avec un refus qui caractérisait la volonté, la personnalité et la vie d’Abraham qui a touché le cœur de Dieu. Et Dieu a parfaitement accompli sa promesse.

    Je ne sais pas ce que Dieu vous demande aujourd’hui, quel est son plan pour vous.  À quoi devez-vous renoncer ou dire "non" pour le servir, pour accomplir sa volonté ?

    . Une carrière professionnelle ?

    . Une promotion ?

    . Le projet de vous marier, de fonder une famille ?

    . Le projet de créer une entreprise ?

    Vous le savez au fond de vous, Dieu vous a fait la promesse de vous bénir. Mais la peur vous paralyse ou vos motivations personnelles bloquent ses faveurs sur votre vie. Inspirez-vous d’Abraham, Dieu ne l’a jamais abandonné et il ne vous délaissera jamais. N’oubliez pas la bénédiction qu’a reçue Abraham après avoir obéi à Dieu.

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, je choisis de te suivre, de t’obéir. Aide-moi à lâcher prise, à te faire totalement confiance afin d’être capable de te dire “oui” dès aujourd’hui. Je veux renoncer à ma vie actuelle, mon confort, mes habitudes ou mes projets pour toi. Amen.

    Claude Houde

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Le ciel et la terre disparaîtront, mais mes paroles ne disparaîtront pas. Matthieu 24. 35

    Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les oeuvres qu'elle contient sera brûlée. 2 Pierre 3. 10

     

    "Un colosse aux pieds d'argile" : cette expression passée dans le langage courant désigne quelque chose de très solide en apparence, mais en réalité d'une grande fragilité.

    Cette image nous vient d'un récit de la Bible (livre de Daniel ch. 2). Nabuchodonosor (ou Nebucadnetsar), le chef de l'empire chaldéen, fait un rêve étrange : il voit une grande statue constituée de quatre partie très différentes. Daniel, le prophète exilé à Babylone, lui en donne l'explication. Ce colosse aux pieds d'argile représente, dit-il, quatre empires successif qui vont tous s'effondrer en raison de la fragilité de leur base. L'histoire n'a fait que confirmer cette explication.

    Le colosse aux pieds d'argile nous renvoie aussi à la précarité de tout ce que les hommes organisent sur la terre. N'y a-t-il donc rien de solide et fiable dans notre monde du 21e siècle ? Un philosophe a affirmé : "La seule chose qui soit vraiment certaine dans l'avenir, c'est que nous allons tous mourir". Ce propos confirme ce que dit la Bible : "Tous ont péché" et "le salaire du péché c'est la mort". Heureusement, ce n'est pas le dernier mot de Dieu qui aime sa créature et veut la sauver : "mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Romains 5. 12 et 6. 23). C'est lui le fondement solide, qui sauve de la mort et donne la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui. Ce salut et cette espérance, les avez-vous reçus comme une grâce ? Ils ne s'effondreront jamais ; Jésus lui-même les garantit.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Si j'annonce l'Évangile, il n'y a pour moi aucun sujet de fierté, car c'est une nécessité qui m'est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile.” 1 Corinthiens 9. 16

    “Accomplis la tâche d’un évangéliste.” 2 Timothée 4. 5

     

    Évangéliser est certes la mission des évangélistes, mais c’est aussi la mission de chaque chrétien, là où Dieu le place.

    Évangéliser n’est pas de la promo, de la pub par devoir ou par nécessité. Et Dieu serait-il l'objet de la promo ?

    Évangéliser, c'est exactement le contraire du divertissement et de la séduction. C'est inviter chacun à « entrer en lui-même devant Dieu », c’est le placer devant un choix radical qui fait trembler avant d'apporter la joie.

    L'évangélisation ne peut être dissociée de la capacité à accueillir ceux que Dieu enverra. L'accueil se fait d'abord au niveau des cœurs, au niveau des maisons. On accueille en respectant l’autre, en l’écoutant. Si nous sommes prêts, Dieu enverra. La question de fond est donc : sommes-nous prêts ? Évangéliser, c’est laisser déborder son cœur, car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle (Luc 6. 45).

    Sommes-nous prêts à faire entendre un son clair ? Témoigner de sa foi et de la puissance en salut du Seigneur Jésus et adresser un appel clair à la conversion, ce sont deux démarches qui supposent à la fois une grande humilité et une grande assurance, deux vertus qui ne vont pas de soi.

    Si nous voulons entrer dans cette mission, n’avons-nous pas quelques “poutres” à ôter chez nous ? Celle de notre propre respectabilité pour accepter de nous intéresser à celui qui est à demi mort au bord du chemin jusqu’à être ému de compassion ? Ou bien celle de l’amour de nos aises pour s’approcher et nettoyer soi-même les plaies à bon escient ? Ou encore notre avarice pour mettre à disposition notre âne et payer les frais d’hospitalisation et d’hébergement ? (voir Luc 10. 30-37)

    Par ailleurs n’est-il pas possible que nous ayons des doutes ou des certitudes un peu molles sur la réalité de l’enfer, de la colère de Dieu ? Ou bien la puissance transformatrice de la connaissance de Jésus comme celle de l’obéissance au Saint Esprit sont-elles obscurcies par une dangereuse accoutumance au péché ? Ce laxisme n’est guère compatible avec l’épée de l’Esprit et ne favorise pas le son clair que les perdus ont besoin d’entendre.

    Recherchons humblement la communion avec le Seigneur, connaissons un peu de sa compassion. Et nous évangéliserons tout naturellement !

    Source (Plaire au Seigneur)

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