• Évangéliser ?

    “Si j'annonce l'Évangile, il n'y a pour moi aucun sujet de fierté, car c'est une nécessité qui m'est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile.” 1 Corinthiens 9. 16

    “Accomplis la tâche d’un évangéliste.” 2 Timothée 4. 5

     

    Évangéliser est certes la mission des évangélistes, mais c’est aussi la mission de chaque chrétien, là où Dieu le place.

    Évangéliser n’est pas de la promo, de la pub par devoir ou par nécessité. Et Dieu serait-il l'objet de la promo ?

    Évangéliser, c'est exactement le contraire du divertissement et de la séduction. C'est inviter chacun à « entrer en lui-même devant Dieu », c’est le placer devant un choix radical qui fait trembler avant d'apporter la joie.

    L'évangélisation ne peut être dissociée de la capacité à accueillir ceux que Dieu enverra. L'accueil se fait d'abord au niveau des cœurs, au niveau des maisons. On accueille en respectant l’autre, en l’écoutant. Si nous sommes prêts, Dieu enverra. La question de fond est donc : sommes-nous prêts ? Évangéliser, c’est laisser déborder son cœur, car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle (Luc 6. 45).

    Sommes-nous prêts à faire entendre un son clair ? Témoigner de sa foi et de la puissance en salut du Seigneur Jésus et adresser un appel clair à la conversion, ce sont deux démarches qui supposent à la fois une grande humilité et une grande assurance, deux vertus qui ne vont pas de soi.

    Si nous voulons entrer dans cette mission, n’avons-nous pas quelques “poutres” à ôter chez nous ? Celle de notre propre respectabilité pour accepter de nous intéresser à celui qui est à demi mort au bord du chemin jusqu’à être ému de compassion ? Ou bien celle de l’amour de nos aises pour s’approcher et nettoyer soi-même les plaies à bon escient ? Ou encore notre avarice pour mettre à disposition notre âne et payer les frais d’hospitalisation et d’hébergement ? (voir Luc 10. 30-37)

    Par ailleurs n’est-il pas possible que nous ayons des doutes ou des certitudes un peu molles sur la réalité de l’enfer, de la colère de Dieu ? Ou bien la puissance transformatrice de la connaissance de Jésus comme celle de l’obéissance au Saint Esprit sont-elles obscurcies par une dangereuse accoutumance au péché ? Ce laxisme n’est guère compatible avec l’épée de l’Esprit et ne favorise pas le son clair que les perdus ont besoin d’entendre.

    Recherchons humblement la communion avec le Seigneur, connaissons un peu de sa compassion. Et nous évangéliserons tout naturellement !

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Dieu joue-t-il à cache-cache avec nous ?Un colosse aux pieds d'argile »
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