• “Pierre restait perplexe sur le sens de la vision qu'il avait eue.” Actes 10. 17

    Nous sommes perplexes, mais non désespérés.” 2 Corinthiens 4. 8

    “Je suis si perplexe à votre sujet !” Galates 4. 20

    “J’ai confiance dans le Seigneur en ce qui vous concerne.” Galates 5. 10

     

    On assimile souvent la perplexité avec l’hésitation, l’incertitude, l’irrésolution, le doute. Le doute ? Mais c‘est l’opposé de la foi ! D’ailleurs la perplexité semble paralyser toute décision, toute action, tout dynamisme. Elle dénoterait l’incapacité de réfléchir, de comprendre, de distinguer le bien et le mal, de percevoir la volonté de Dieu. Par contre, on pense souvent qu’une personne qui marche par l’Esprit, animée d’une foi vivante et simple, ne devrait jamais connaître la perplexité.

    Si je crois au fond de moi que la perplexité vient d’un manque de caractère, d’intelligence et surtout de foi, je vais :

    1. ou bien éliminer la perplexité — en prenant des décisions rapides, même dans des situations très compliquées ;

    2. ou bien m’enliser dans cette perplexité — car pour moi elle démontre mon échec psychologique, intellectuel et spirituel.

    La 1e attitude risque de m’amener à une décision peu judicieuse, qui aboutira à des effets regrettables.

    La 2e attitude est encore plus dangereuse : je vais m’accuser de faiblesse de caractère, de stupidité, et surtout de manque de foi. Je risque de ne plus me considérer comme un vrai enfant de Dieu, alors je risque de « décrocher » et de m’enfoncer.

    La perplexité c’est en fait le sentiment d’être dépassé par un problème compliqué, c’est ne pas savoir que penser. Ainsi Pierre ne savait que penser de la vision des animaux impurs, totalement inédite. Mais il ne manquait pas de foi ! De même, Paul ne savait comment réagir face au retour des Galates vers le légalisme. Mais il ne manquait ni de caractère, ni d’intelligence, ni de foi !

    Reconnaissons nos limites : certains choix sont difficiles car il est difficile d’évaluer les avantages et les inconvénients des différentes possibilités. Abraham a certainement été plus que perplexe quand Dieu lui a demandé d’offrir Isaac ; mais c’est à cette occasion qu’il a montré l’immense mesure de sa foi. Paul ne se contredisait pas en affirmant “je suis si perplexe à votre sujet” puis “j’ai confiance dans le Seigneur en ce qui vous concerne”.

    C’est quand nous touchons nos limites que Dieu peut faire encore grandir notre foi !

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Si par un seul homme, par la faute d'un seul, la mort a régné, ceux qui reçoivent avec abondance la grâce et le don de la justice régneront à bien plus forte raison dans la vie par Jésus-Christ lui seul.” Romains 5.17

     

    Ce verset fait référence à deux semences plantées par deux hommes et aux deux moissons très différentes que cela a généré.

    Le premier homme est Adam, qui à travers sa désobéissance volontaire à Dieu, a permis au péché d’être semé dans ce monde. De cette mauvaise graine, la race humaine a récolté comme moisson, la mort.

    "Le Seigneur fera toujours sa part..."

    Le second homme est Jésus, qui a semé la grâce et la justice. La graine plantée par Jésus permet à tous ceux et celles qui l’acceptent dans leur vie en tant que sauveur et seigneur, de recevoir comme moisson, la vie abondante.

    Vous avez l’opportunité de recevoir l’abondance de la mort ou celle de la grâce et de la justice. “Recevoir” pourrait aussi être traduit par l’action de “saisir quelque chose”. En d’autres termes, c’est à vous de saisir ce à quoi Dieu a pleinement pourvu pour vous en Christ Jésus.

    Une question pour aujourd’hui

    Les chrétiens attendent toujours que Dieu fasse quelque chose pour eux. Et pourtant, lorsque vous lisez la Bible, vous verrez que presqu’à chaque fois qu’un miracle arrive, c’est parce que quelqu’un l’a activé. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous sommes appelés à être partenaires avec Dieu. Le Seigneur fera toujours sa part mais la vraie question est celle-ci : “ferez-vous la vôtre ?”

    Keith Butler

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • J'ai effacé tes transgressions comme un nuage, tes péchés comme la brume. Reviens vers moi, car je t'ai racheté. Ésaïe 44. 22

    Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1. 7

     

    Un matin d'automne, je regardais les nuages et le brouillard couvrit la campagne d'une triste grisaille. Soudain le vent se leva, chassa les nuages et découvrit le ciel bleu : la lumière du soleil illumina le paysage. Je me dis alors que Dieu désirait faire la même chose dans nos vies.

    Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous admettrons que nos fautes, nos erreurs, nos incohérences produisent un sentiment de malaise et d'obscurité dans nos vies. La Bible nous dit clairement quelle est la conséquence du péché : "Le salaire du péché c'est la mort" (Hébreux 6. 23). À cause de nos péchés, nous méritons la mort.

    Mais ce verset à une suite : "Mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur".

    Dieu offre la vie à ceux qui méritent la mort. Au lieu de nous punir, il pardonne nos péchés et nous fait don d'une vie nouvelle. Comment est-ce possible ? Parce que Dieu a donné son Fils unique, qui est mort sur la croix pour ôter notre culpabilité. Le sang de Jésus Christ efface tous nos péchés, si nous croyons en lui personnellement. Ne voulez-vous pas revenir à lui maintenant, le prier, reconnaître que vous avez besoin d'être purifié, libéré, et accepter ce don de la vie ?

    Dieu ôtera alors ce voile de tristesse qui assombrit votre coeur, il balayera vos péchés, il remplira votre vie de sa lumière et de son amour pour toujours.

    Source (La Bonne Semence)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Le peuple se tenait là et regardait. Les magistrats eux-mêmes se moquaient de Jésus avec eux en disant : Il en a sauvé d'autres ; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie choisi par Dieu.” Luc 23. 35

    “Le soir de ce même dimanche, les portes de la maison où les disciples se trouvaient rassemblés étaient fermées car ils avaient peur des chefs Juifs ; Jésus vint alors se présenter au milieu d'eux et leur dit : Que la paix soit avec vous. Après avoir dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.” Jean 20. 19, 20

     

    Trois jours seulement séparent ces deux scènes, mais le contexte est totalement différent.

    Jésus est condamné à mort parce qu’il répond par l’affirmative à la question s’il est oui ou non “le Messie, le Fils du Dieu béni” (Marc 14. 61). Quand il est sur la croix, les chefs du peuple l’insultent : ils méprisent celui qu’ils ont conduit comme “un agneau qu'on mène à l'abattoir” (Es. 53. 7). Selon eux, il ne peut pas être le Dieu tout puissant. La passivité et l’humilité de cet homme crucifié sont la preuve que sa prétention à se faire égal à Dieu est une folie (Luc 22. 70, 71). Ce qui s’est passé ensuite échappe au regard du monde. Jésus lui-même l’a annoncé avant sa mort : “Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez parce que je vis et que vous vivrez aussi” (Jean 14. 19).

    Après la croix sonne l’heure de la foi. Les disciples, encore bouleversés et troublés par tous les événements qu’ils ont vécus en si peu de temps, se réjouissent extrêmement de voir Jésus. Les cicatrices visibles de la croix prennent un tout autre sens pour eux. Puis quand le Seigneur revient au milieu des siens, il s’approche de Thomas et avec amour réveille sa foi : “Avance ton doigt ici et regarde mes mains. Avance aussi ta main et met-là dans mon côté. Ne sois pas incrédule, mais crois !” (Jean 20. 27). Ces marques sont pour Thomas la preuve que Jésus est bien le Fils de Dieu. Il lui rend aussitôt hommage : “Mon Seigneur et mon Dieu !” (Jean 20. 28). Seule la foi reconnaît le Fils de Dieu dans celui qui est mort sur une croix.

    La croix est pour le croyant la révélation suprême de l’amour de Dieu pour lui. La résurrection de Jésus lui permet de recevoir, avec une joie complète, sa déclaration : “Que la paix soit avec vous !

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "C'est assez ! Maintenant, Éternel, prends-moi la vie, car je ne suis pas meilleur que mes ancêtres." 1 Rois 19.4

     

    Alors que j'étais assis à bord de l’avion, une hôtesse m'informa que des personnes demandaient à me voir. "Vous êtes sûre ?" lui répondis-je.  "Oui, absolument, vous êtes bien pasteur ?" "Effectivement…" Je fis alors la connaissance d'un couple de chrétiens qui avaient déjà assisté à l'une de mes conférences. L'épouse me demanda de prier pour son mari qui était malade depuis quelques jours. Quelques heures passèrent et je ressentis le besoin d’aller de nouveau les voir. Quel désappointement ce fut pour moi de voir le mari allongé sur le sol, un médecin à ses côtés. Celui-ci me regarda et me dit : "C'est vous, le pasteur ? Eh bien, il faut prier !" Sur quoi, je m'empressai de prendre la main du malade et de porter cette situation devant Dieu. Malheureusement, Dieu décida de le reprendre près de lui.

    Les jours qui suivirent furent très difficiles à vivre car je me posais de multiples questions, et je culpabilisais : "Pourquoi  Dieu n'a pas répondu à tes prières ? Il y a forcément une raison…" Finalement, j'arrivai à la conclusion : "Je ne suis pas meilleur que mes pères !"

    "Dieu a le pouvoir d'accomplir ce qui est hors de la portée de l’homme."

    Et vous ? Vous est-il arrivé d'être confronté(e) à une réalité qui vous renvoie à ce que vous êtes réellement ? "L'Éternel Dieu façonna l'homme avec la poussière de la terre. Il insuffla un souffle de vie dans ses narines et l'homme devint un être vivant." (Genèse 2.7)

    Quoi que vous viviez, comprenez que Dieu a le pouvoir d'accomplir ce qui est hors de la portée de l’homme, mais qu'il y a des choses qui lui appartiennent et que seule sa volonté s’accomplira. Il est donc inutile de nous sentir diminués lorsque sa volonté l’emporte. Il nous faut juste l’accepter et réaliser que tout vient de lui ! 

    "Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Éternel, le maître de l'univers." (Zacharie 4.6)

    Une prière pour aujourd’hui

    Père, je reconnais que tu peux tout, alors je me confie en toi afin que ta volonté s'accomplisse chaque jour dans ma vie.  Au nom de Jésus. Amen.

    Yannis Gautier

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire