• “Dans une grande maison, il n’y a pas seulement des ustensiles d'or et d'argent, mais il y en a aussi en bois et en terre. Les uns sont d'un usage noble, les autres d'un usage méprisable. Si donc quelqu'un se purifie de ces choses, il sera un vase d'usage noble, saint, utile à son maître, prêt pour toute oeuvre bonne.” 2 Timothée 2. 20, 21

     

    Marc a été “utile pour le service” auprès de Paul. Le type de service n’est pas précisé mais, vu sa proximité avec Pierre, on peut imaginer que Marc était occupé au “service de la Parole” (Act. 6. 4). Quant à Onésime, un esclave, nous ne savons pas en quoi il avait été “utile” à Paul à Rome, puis chez Philémon. La Parole enseigne qu’il y a “diversité de services, et le même Seigneur” (1 Cor. 12. 5). Que nous soyons occupés du “service des saints” (1 Cor. 16. 15), du “service religieux” (Jac. 1. 26, 27), du “service de la réconciliation” (2 Cor. 5. 18) ou que nous soyons comme Phoebé “servante de l’assemblée” (Rom. 16. 1), nous servons le même Seigneur et nous avons à le faire “pour la gloire de Dieu” (1 Cor. 10. 31).

    Pour cette raison, l’apôtre Paul instruit Timothée d’une condition préalable à tout service : être séparé du mal (Jean 17. 15-17) afin de pouvoir être “utile au maître”. La grande maison qu’il évoque est une figure de l’ensemble de tous ceux qui se disent chrétiens, qu’ils aient la vie de Christ ou non. Mais le Seigneur les distingue les uns des autres car il “connaît ceux qui sont à lui” (2 Tim. 2. 19). Pour certains, Paul parle de vases d’or et d’argent, car leur conduite honore le Seigneur et montre qu’ils sont à lui. Pour d’autres en bois et en terre, ils représentent ceux qui n’honorent pas le Seigneur. Ces derniers, soit ne sont pas réellement des croyants, soit sont des croyants qui vivent dans le péché ou qui professent de mauvais enseignements. C’est d’eux qu’il faut se détacher si on désire vraiment être “utile” et servir le Maître.

    Cette séparation n’est pas toujours aisée, mais “l’Esprit sonde tout” (1 Cor. 2. 10). Laissons-le donc nous montrer par rapport à quoi ou à qui nous devons prendre de la distance. Les bonnes œuvres pour lesquelles le Seigneur veut nous utiliser seront alors à sa gloire.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "On vous a enseigné à vous débarrasser du vieil homme qui correspond à votre ancienne manière de vivre et se détruit sous l'effet de ses désirs trompeurs, à vous laisser renouveler par l'Esprit dans votre intelligence" Éphésiens 4.22-23

     

    En d’autres termes, vous pouvez surmonter n’importe quelle situation ou souffrance de votre passé si vous faites la démarche de dire à Dieu : "Oui, c’est arrivé dans ma vie. Mais tu es de mon côté et je sais que tu as un bon projet pour moi."

    "Notre espérance ne devrait jamais se fonder sur ce que nous voyons ou sur notre passé."

    En fait, avec l’aide de Dieu, vous pouvez faire tout ce qui est dans sa volonté pour vous. Par exemple, Dieu veut que vous soyez en bonne santé. Aussi, si vous avez besoin de perdre du poids et que vous décidez de suivre un régime, quand votre estomac criera famine, vous pourrez décider de ne pas céder, quelles que soient les protestations de votre chair. Et vous verrez des résultats ! Eh bien, cette vérité s’applique à tous les autres domaines de votre vie.

    Je pense que beaucoup d’entre nous essaient de faire des choses par leurs propres forces, sans l’aide de Dieu. Mais pour avoir la détermination qui produit des résultats, nous devons nous placer sous l’autorité du Saint-Esprit – et avoir une vision.

    Les Israélites ont passé quarante années dans le désert pour n’avoir pas su saisir la vision de Dieu pour eux. Ils voyaient tout en fonction de leur passé. Ils ont même demandé à retourner à leur vie d’esclavage en Égypte, parce c’était celle qu’ils connaissaient. Mais Dieu voulait placer une nouvelle vision devant leurs yeux, celle d’un pays ruisselant de lait et de miel.

    Si vous voulez voir des changements dans votre vie, il vous faut une vision qui va au-delà de ce que vous connaissez et vivez déjà. Pour cela, pourquoi ne pas vous appuyer sur les promesses de la Parole de Dieu ? Elles sont des milliers et vous pouvez vous approprier chacune d’elles.

    Nous devons apprendre à nous encourager dans la Parole comme l’a fait David. Même au milieu des pires difficultés, il a pu proclamer : "Oh ! si je n'étais pas sûr de voir la bonté de l'Éternel au pays des vivants... Espère en l'Éternel ! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse ! Espère en l'Éternel !" (Psaumes 27.13-14)

    Notre espérance ne devrait jamais se fonder sur ce que nous voyons ou sur notre passé. Le seul fondement sûr est la Parole de Dieu et ses promesses pour notre vie.

    Il est dit dans Ésaïe 43.18-19 : "Ne pensez plus aux premiers événements, ne cherchez plus à comprendre ce qui est ancien ! Je vais faire une chose nouvelle, qui est déjà en germe. Ne la remarquez-vous pas ? Je vais tracer un chemin en plein désert et mettre des fleuves dans les endroits arides."

    Dieu est constamment en train de faire du nouveau. Sachons utiliser notre discernement spirituel pour marcher dans son plan et non plus selon nos propres pensées et sentiments. Regardons brièvement aux circonstances et longuement à Jésus. Il est l’auteur de notre foi et celui qui la porte à la perfection.

    Une action pour aujourd’hui

    Savez-vous quoi ? Dieu vous donnera tout ce qui est devant vos yeux du moment que c’est biblique. Si vous arrêtez de penser à tout ce que vous avez perdu, tout ce que vous n’êtes pas, tout ce à quoi vous avez renoncé, la façon dont on vous a traité(e) dans le passé, pour vous attacher à sa vision pour votre avenir, Dieu vous conduira dans votre pays promis. Mais vous devez d’abord lâcher ce qui est derrière.

    Joyce Meyer

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Je veux vous poser une question. Trouvez-vous difficile de gagner des âmes pour Jésus, et avez-vous donc cessé d’essayer ? Ce problème ne devrait-il pas figurer en premier sur votre agenda ? Qu’est-ce qui occupe la première place dans votre agenda d’église, ou sur votre agenda personnel ? Est-ce une résolution disant que rien ne peut être fait parce que les temps sont difficiles ? Dieu a un chemin pour vous, par son Esprit.

    Le Dr David H. C. Read a parlé d’un jeune homme de Dieu se trouvant dans un quartier difficile de New-York, racontant ses malheurs et ses difficultés à un policier local. L’officier essaya de l’égayer, disant : « Le fait est, Pasteur, ce n’est pas le genre d’endroit pour une église chrétienne ». Ces paroles le réveillèrent. Qu’est-ce qu’une église chrétienne est sensée faire, pensa-t-il, si ce n’est opérer là où le besoin est le plus grand ? Les sceptiques aiment être intelligents. Ils analysent la situation et font ressortir les impossibilités avec un langage ampoulé. Ils « prouvent » que rien ne peut être fait, utilisant des mots comme pluralisme, hédonisme, insularité, narcissisme, montrant, avec des termes résonnant bien, que la situation est désespérée. Vous finiriez par penser que Dieu n’a pas pris tout cela en considération.

    Les sceptiques ont tort. C’est l’heure de Dieu pour la moisson. Quelque chose peut être fait, Dieu a tout préparé, non par puissance, ni par force, mais par son Esprit. Voilà de quoi nous pouvons dépendre, non pas de la télévision, de la radio, de l’argent ou de l’éducation, mais de la puissance miraculeuse de Jésus.

    Nous n’avons qu’une génération pour atteindre cette génération. Le mandat évangélique originel est impossible à accomplir sans la puissance originelle. La parfaite stratégie de Dieu est complète. Il y a inclus vous et moi. Nous sommes tissés et entrelacés dans ses plans, des plans qui ne peuvent pas échouer. Si nous savons cela, nous pouvons alors les mener à bien... tenir le coup... aller jusqu’au bout... quoi qu’il arrive.

    Jérémy Sourdril

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  • Venez et discutons ! dit l'Éternel. Même si vos péchés sont couleurs cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; même s'il sont rouge comme la pourpre, ils deviendront clairs comme la laine. Ésaïe 1. 18

    Un livre de souvenir a été écris devant lui pour ceux qui craignent l'Éternel et qui respectent son nom. Malachie 3. 16

     

    Chaque jour, les nouvelles nous parviennent : attentats, guerres, crimes, catastrophes... puis nous tournons la page. Demain sera un autre jour avec son lot de misères et de joies. Remarquez aussi avec quelle facilité nous tournons parfois les pages sur ce qui nous embarrasse : il ne faut pas regarder le passé, disons-nous, ni faire preuve de morosité, il faut aller de l'avant !

    Pourtant mon passé, avec mes erreurs, mes faux-pas, mes lâchetés, je ne peux pas vraiment l'effacer. Un jour, il faudra tourner la dernière page de ma vie sur terre et entrer dans la présence de Dieu. Alors je devrai rendre compte devant le Juge suprême, de tout ce qui sera écrit dans le livre de mon existence terrestre.

    Eh bien, ce que ni moi ni personne ne pouvait faire, Dieu l'a fait. Il a effacé toutes mes fautes, parce que Jésus Christ en a porté le châtiment. Sur la croix Jésus s'est écrié : "C'est accompli", ce qui signifie : "c'est payé". Si je l'accepte, Dieu met, en travers de la page de les dettes envers lui, un trait et un mot : "payé".

    Dieu, dont la mémoire est pourtant infaillible, peut alors me dire : "Pourtant, c'est moi, moi qui efface tes transgressions à cause de moi-même, et je ne me souviendrai plus de tes péchés" (Ésaïe 43. 25).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Je t'adresse cette requête à propos de mon enfant, celui qui est devenu mon fils en prison, Onésime. Autrefois il t'a été inutile, mais maintenant il nous est bien utile, à toi comme à moi. Je te le renvois et toi, accueille-le, lui qui est une partie de moi-même.” Philémon 10-12

     

    Comme nous l’avons vu hier, Marc a connu, dans sa jeunesse, une éclipse passagère dans le service que Dieu lui avait confié. Dieu l’a relevé et Marc a pu reprendre une activité bien utile, d’abord en servant Barnabas, puis l’apôtre Paul à Rome. Finalement, il n’est pas exclu qu’il ait rédigé un évangile selon les instructions de Pierre, son père spirituel (1 Pi. 5. 13 ; 2 Pi 1. 15, 16). Cela montre que Dieu, dans sa grâce, veille sur les siens et travaille dans leur cœur.

    Toute différente est l’histoire d’Onésime, esclave de Philémon. Son nom signifie “utile” mais, dans un premier temps, il s’est surtout signalé par son inutilité. Pour quelle raison est-il traité d’inutile ? Nous l’ignorons, comme nous ignorons ce qui l’a poussé à s’enfuir de chez Philémon et le dommage qu’il lui a causé lors de sa fuite. Le fait est qu’Onésime arrive à Rome, une grande ville étant le meilleur refuge pour un hors-la-loi !

    Il est vraisemblable qu’Onésime a entendu l’Évangile chez son maître, puisqu’une assemblée de chrétiens se réunissait dans sa maison. Mais c’est à Rome que son cœur est touché à repentance par la prédication de Paul. La grâce de Dieu a cherché et trouvé Onésime parmi la multitude de cette foule idolâtre. Onésime est délivré de l’esclavage de Satan, il jouit désormais de la liberté en Christ et il se met au service du Seigneur en se rendant “utile” à Paul. Onésime porte enfin vraiment son nom !

    Paul apprécie le service d’Onésime à Rome ; pourtant il le renvoie à Philémon. Pourquoi ? En plus des raisons exposées dans l’épître, on peut penser que Paul souhaitait la restauration d’Onésime à Colosses. Là où son inutilité avait été déplorée, on pourrait constater le fruit de sa vie nouvelle.

    Être utile à nos frères, par les moyens que le Seigneur nous enseigne, fait partie du service qu’il attend de nous. C’est une manifestation de la vie divine en nous et un témoignage visible que le monde peut observer. Aider, assister, collaborer, coopérer sont autant d’expressions qui peuvent nous suggérer en quoi, où et à qui être utile.

    Source (Plaire au Seigneur)

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