• "Élie lui dit : N'aie pas peur, rentre et fait comme tu l'as dit. Seulement, prépare-moi d'abord avec cela un petit gâteau et apporte-le moi. Ensuite, tu en feras pour ton fils et pour toi. En effet, voici ce que dit l'Éternel, le Dieu d'Israël : La farine qui est dans le pot ne manquera pas et l'huile qui est dans la cruche ne diminuera pas, jusqu'au jour où l'Éternel fera tomber de la pluie sur le pays." 1 Rois 17. 13, 14

     

    La sécheresse avait tellement duré que le torrent du Kerith, près duquel Élie séjournait, s’est totalement asséché. Le prophète reçoit alors l’ordre de se rendre dans une région qui n’appartenait pas au royaume d’Israël et de se faire nourrir par une veuve. Élie obéit, mais la femme qu’il rencontre n’a pas d’autre perspective que de se laisser elle-même mourir de faim avec son fils lorsqu’elle aura épuisé le peu de farine qui lui reste.

    Élie lui donne l’assurance, au nom de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qu’il lui apporte la survie pour elle et pour son fils. Il lui fait la promesse, bien peu plausible pour l’esprit humain, que son pot de farine ne s’épuisera pas et que sa cruche d’huile ne se videra pas. Qui a déjà vu une chose pareille ? Cette femme est une étrangère, elle n’appartient pas au peuple de Dieu. Est-elle prête à montrer par un acte de foi qu’elle a confiance dans la promesse divine ?

    Élie la met à l’épreuve en lui demandant de cuire “premièrement” un gâteau pour lui avec le reste de nourriture dont elle dispose. La veuve croit le prophète et lui apporte le pain qu’il désirait. Et cette étrangère au peuple de Dieu reçoit la bénédiction promise. Le Seigneur lui-même souligne ce fait en déclarant, à Nazareth, qu’il y avait bien d’autres veuves en Israël, mais que la bénédiction n’est venue que sur cette femme sidonienne, à cause de sa foi (Luc 4. 25, 26).

    Ce récit nous montre la souveraineté de Dieu. Au moment même où il soumet son peuple à une grande sécheresse, il se penche avec bonté vers une étrangère malheureuse. Aujourd’hui encore, Dieu bénit qui il veut, de la manière qu’il juge bonne. Il sauve quiconque croit, indépendamment de toutes les classifications humaines.

    Ce récit peut également être lu comme une illustration de l’enseignement de Jacques : “La foi sans les œuvres est morte” (Jac. 2. 26). Il ne suffit pas de dire que nous avons la foi : c’est notre obéissance qui en apportera la preuve. Serait-ce si difficile pour nous, croyants, qui disons connaître Dieu comme un Père puissant et plein de bonté ?

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "En effet, ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse." 2 Timothée 1.7

     

    Dieu vous a donné un esprit de force ! Regardez-vous dans un miroir et proclamez en vous désignant du doigt : "C’est moi, ça ! Dieu m’a donné un esprit de force."

    "Dieu vous a donné la sagesse et un esprit sain."

    Le Saint-Esprit n’est pas seulement l’esprit de force, mais aussi d’amour. Le fruit de l’Esprit commence par l’amour. Vous pouvez marcher dans l’amour, même avec ce membre de votre famille au caractère difficile, parce que le Saint-Esprit demeure en vous.

    Le Saint-Esprit souhaite vous donner également la sagesse et la santé mentale. En tant que croyant, il est possible de ne pas souffrir de troubles mentaux. Dieu vous aidera à lutter contre la dépression, l’angoisse ou diverses phobies. Le désir de Dieu est que vous ayez de la sagesse et un esprit sain. La Bible dit que vous avez la pensée de Christ. Votre esprit est semblable à celui de l’Oint de Dieu.

    Une action pour aujourd’hui

    Quand la peur frappe à la porte de votre cœur, laissez la foi lui répondre ! Proclamez : "Dieu ne m’a pas donné un esprit de peur, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse !"

    Keith Butler

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Un homme avec une mission a besoin d’une vision. Ésaïe et Jérémie en avaient besoin aussi. Sans elle, ils ne seraient jamais allés de l’avant. Être appelé par Dieu ne coûte rien, puisque c’est Dieu qui appelle. Mais donner naissance à cet appel, est entièrement une toute autre affaire. À moins d’être appelé, tout homme abandonne.

    J’étais un missionnaire travaillant dur au Lesotho, mais le rêve d’une Afrique lavée par le sang me poursuivait. La vision devint plus vivante et insistante. Un désir brûlant me conduisit à me lancer dans mes premières entreprises. Mais j’hésitais encore. Les membres du comité missionnaire désapprouvaient, hommes bons et spirituels qu’ils étaient. Karl Barth a écrit : « La foi n’est jamais identique à la piété ». Le travail missionnaire normal était, pour eux, l’approche la plus susceptible de produire du fruit pour le salut de l’Afrique, et non pas l’évangélisation de masse. Comment pouvais-je penser pouvoir agir différemment ? Si c’était là le plan de Dieu, pourquoi d’autres hommes ne le faisaient-ils pas ? Les missionnaires étaient satisfaits de la mission traditionnelle, avaient-ils tort et moi raison ?

    Je me sentais isolé. Puis, je rencontrai un groupe d’évangélistes pour partager ma vision, et chacun avait une histoire à raconter similaire à la mienne. Ils partageaient une expérience fréquente et commune de découragement administratif. Ils avaient le feu dévorant de l’Esprit en eux, le défi des immenses possibilités autour d’eux, mais les critiques de l’extérieur. Pendant ces douleurs d’enfantement, je dus passer des heures dans la prière, très souvent en agonie dans mon esprit, afin de garder mon équilibre et ma paix.

    Combien de temps faudrait-il pour produire une Afrique lavée par le sang sans campagnes d’évangélisation agressives ? Nous n’avons qu’une génération pour sauver une génération. Chaque génération a besoin de régénération.

    Jérémy Sourdril

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  • À longueur de journée, j'ai tendu mes mains vers un peuple rebelle qui marche sur une mauvaise voie, en suivant ses propres pensées. Ésaïe 65. 2

    Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos ancêtres, vous serez mon peuple et je serai votre Dieu. Ézéchiel 36. 28

     

    Pourquoi tant d'arrogance, de violence, de méchanceté ? Pourquoi tant de désordres, de souffrances et d'injustices dans le monde ? Pourquoi cette recherche effrénée de plaisir sans lendemain ? Pourquoi l'amour de l'argent a-t-il une telle emprise sur les hommes ?

    À ces questions, la Bible donne une réponse sans appel : "Le coeur est tortueux plus que tout, et incurable" (Jérémie 17. 9).

    C'est donc du coeur de l'homme que viennent les problèmes, et il n'existe aucun remède. La culture, l'éducation, la philosophie, la bonne volonté, des lois justes et bonnes, la religion même, ne peuvent changer le coeur de personne.

    Mais il y a quelqu'un qui peut le faire, c'est Dieu ! Il ne change pas la société, ni les circonstances de vie, ni la nature humaine, mais il veut donner à chacun un nouveau coeur.

    Il nous a vu esclaves du mal, courant vers la catastrophe, et incapable, de nous en sortir. Alors il a envoyé Jésus pour nous délivrer de cet état, pour qu'il prenne sur lui notre culpabilité et paye notre dette. Jésus s'est sacrifié, il a été frappé par Dieu à notre place. Et maintenant, Dieu accorde un pardon total et définitif à celui qui croit en Jésus, et il lui donne la vie éternelle.

    Alors, reconnaissons que nous aussi nous sommes coupables devant Dieu. Venons à lui sincèrement, il est prêt à nous pardonner et à faire de nous des disciples de Jésus Christ. C'est par là que le changement commence.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Heureux celui qui reste vigilant et qui garde ses vêtements,, afin de ne pas marcher nu et de ne pas laisser voir sa honte !” Apocalypse 16. 15

     

    David a désiré faire revenir l’arche à sa place, à Jérusalem (1 Chr. 13. 1-6 ; 2 Sam. 6. 3). Une bonne intention, un beau dévouement pour Dieu ! Mais l’ignorance de David a tout gâté. Pourquoi avoir mis l’arche sur un chariot (1 Chr. 13. 7) ? Moïse avait expressément dit qu’elle devait être portée sur les épaules des lévites (Nom. 7. 8, 9). David, les sacrificateurs, les lévites auraient dû connaître cette ordonnance. David confessera qu’ils n’ont pas transporté l’arche conformément à l’ordre divin et qu’ils ont désobéi tous ensemble (1 Chr. 15. 13). Nous aussi, cherchons à servir Dieu, mais toujours dans le respect de l’Écriture et de la volonté de Dieu.

    Le dévouement de David ne s’est pas arrêté là. Après avoir ramené l’arche à Jérusalem, il a voulu la mettre à l’abri dans une construction autre qu’une tente, parce que lui-même “habitait dans une maison en cèdre” (2 Sam. 7. 2). Il s’est donc proposé de bâtir un temple pour l’accueillir. Mais Dieu lui a communiqué que ce n’était pas lui qui le bâtirait, mais son fils. Il lui a fait des promesses qui vont jusqu’au Messie, Fils de David par excellence (v. 5-17). David, émerveillé par ces promesses, a adressé à Dieu une prière sublime (v. 18-29).

    Pourquoi faut-il ensuite le récit de ses péchés d’adultère et de meurtre (2 Sam. 11) ? Ce n’est plus ici l’ignorance des textes, mais le relâchement dans le service qui conduit à la désobéissance délibérée à la Loi. David était clairement informé que Bath-Shéba était mariée et de plus à Urie, l’un de ses vaillants combattants (v. 3). Mais il n’écoute que son désir et profite de sa position d’autorité pour faire pécher Bath-Shéba avec lui. Égoïsme, convoitise des yeux, convoitise de la chair, aveuglement meurtrier ! David est allé jusqu’au bout dans son péché. Ainsi, notre dévouement aujourd'hui ne garantit pas que nous resterons fidèles plus tard.

    Rester attaché dans notre cœur au Seigneur pour lui plaire à tous égards nourrira notre dévouement et nous gardera de prendre soin de la chair pour satisfaire à ses convoitises. Comme Paul disait aux Corinthiens “Restez vigilants, tenez ferme dans la foi, soyez courageux, fortifiez-vous. que tout ce que vous faites soit fait avec amour” (1 Cor. 16. 13, 14).

    Source (Plaire au Seigneur)

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