• Être utile (2)

    “Je t'adresse cette requête à propos de mon enfant, celui qui est devenu mon fils en prison, Onésime. Autrefois il t'a été inutile, mais maintenant il nous est bien utile, à toi comme à moi. Je te le renvois et toi, accueille-le, lui qui est une partie de moi-même.” Philémon 10-12

     

    Comme nous l’avons vu hier, Marc a connu, dans sa jeunesse, une éclipse passagère dans le service que Dieu lui avait confié. Dieu l’a relevé et Marc a pu reprendre une activité bien utile, d’abord en servant Barnabas, puis l’apôtre Paul à Rome. Finalement, il n’est pas exclu qu’il ait rédigé un évangile selon les instructions de Pierre, son père spirituel (1 Pi. 5. 13 ; 2 Pi 1. 15, 16). Cela montre que Dieu, dans sa grâce, veille sur les siens et travaille dans leur cœur.

    Toute différente est l’histoire d’Onésime, esclave de Philémon. Son nom signifie “utile” mais, dans un premier temps, il s’est surtout signalé par son inutilité. Pour quelle raison est-il traité d’inutile ? Nous l’ignorons, comme nous ignorons ce qui l’a poussé à s’enfuir de chez Philémon et le dommage qu’il lui a causé lors de sa fuite. Le fait est qu’Onésime arrive à Rome, une grande ville étant le meilleur refuge pour un hors-la-loi !

    Il est vraisemblable qu’Onésime a entendu l’Évangile chez son maître, puisqu’une assemblée de chrétiens se réunissait dans sa maison. Mais c’est à Rome que son cœur est touché à repentance par la prédication de Paul. La grâce de Dieu a cherché et trouvé Onésime parmi la multitude de cette foule idolâtre. Onésime est délivré de l’esclavage de Satan, il jouit désormais de la liberté en Christ et il se met au service du Seigneur en se rendant “utile” à Paul. Onésime porte enfin vraiment son nom !

    Paul apprécie le service d’Onésime à Rome ; pourtant il le renvoie à Philémon. Pourquoi ? En plus des raisons exposées dans l’épître, on peut penser que Paul souhaitait la restauration d’Onésime à Colosses. Là où son inutilité avait été déplorée, on pourrait constater le fruit de sa vie nouvelle.

    Être utile à nos frères, par les moyens que le Seigneur nous enseigne, fait partie du service qu’il attend de nous. C’est une manifestation de la vie divine en nous et un témoignage visible que le monde peut observer. Aider, assister, collaborer, coopérer sont autant d’expressions qui peuvent nous suggérer en quoi, où et à qui être utile.

    Source (Plaire au Seigneur)

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