• “Je vous donnerai des nerfs, je ferai pousser sur vous de la chair, je vous recouvrirai de peau, je mettrai un esprit en vous et vous vivrez. Vous reconnaîtrez alors que je suis l'Éternel.” Ézéchiel 37.6

     

    Il y a une vingtaine d’années, juste avant le lancement du TopChrétien, j’avais de graves problèmes de santé. Les médecins ne savaient pas trop si j'avais une chance de m’en sortir... Vous, qui me lisez aujourd’hui, avez-vous l’impression de traverser une vallée aussi sombre que celle d’Ézéchiel ?

    "Dieu est loin d’en avoir fini avoir vous !"

    Peut-être avez-vous envie de dire à Dieu : “Seigneur, je n’ai plus de souffle !” Parfois, certaines souffrances et certaines déceptions nous laissent désespérés. Nous nous sentons à bout de souffle, nous perdons l’espoir.

    . Peut-être votre conjoint(e) vous a-t-il quitté(e)

    . Peut-être vos enfants ne vous contactent-ils plus

    . Peut-être venez-vous d’apprendre une nouvelle difficile

    Je le crois : même si vos circonstances ressemblent actuellement à une vallée d’ossements desséchés, Dieu est loin d’en avoir fini avoir vous ! Si vous n’avez plus d’espoir, si vous êtes à bout de souffle : un souffle de Dieu vient souffler dans votre vie. Dieu est là, près de vous, il souffle sur vous. Vous n’êtes pas appelé(e) à étouffer ! Vous êtes appelé(e) à respirer à pleins poumons l’air frais du Saint-Esprit qui vient vous libérer et vous redonner vie.

    Dans mon parcours, j’ai eu toutes sortes de moments difficiles, d’impossibilités, de désert... Mais à chaque fois, j’ai pu voir l’Esprit de Dieu agir, se manifester pour me libérer. Il en est de même pour vous : ce qui, au départ, n’est rien qu’une vallée de mort, remplie d’ossements desséchés, sans vie, sans solution ni espoir, cela devient une manifestation puissante de l’amour de Dieu.

    Un serviteur de Dieu déclare la grâce divine, et non seulement les ossements reprennent vie, mais en plus, ils deviennent une armée, une très grande armée !

    Un espoir pour aujourd’hui

    Peut-être vivez-vous des moments extrêmement difficiles. Et peut-être les traversez-vous pour qu’un jour, vous aussi vous puissiez raconter votre histoire et témoigner de l’amour infaillible de votre Père céleste. Dieu vous a certainement déjà utilisé(e) et il va le faire encore plus !

    Éric Célérier

    Source (La Pensée du Jour)

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    • Au cœur de l’ouragan !

    • Yves Prigen

    Le vent soufflait très fort, et les arbres grondaient
    Courbés et malmenés, malgré tout résistaient
    Le ciel se lamentait, le soleil disparut
    Prisonnier de la nuit, on le croyait vaincu !

    Mais au creux du sapin, un oiseau s’abritait
    Nullement agité, par ce qui se passait
    Tranquille, il attendait, la fin de l’ouragan
    L’arbre le protégeait, il demeurait confiant.

    Quand l’épreuve surgit, t’agressant de ses coups
    Ne sois pas affolé, reste sur tes genoux
    Te réfugiant alors, dans les bras de ton Père
    Rien ne t’arrivera, il a vaincu l’enfer !

    Tu ne peux l’affronter, sans le secours de Dieu !
    N’essaie pas, par toi-même, ce serait dangereux
    Mais laisse-le agir, et attend patiemment
    La victoire tu l’auras, si tu restes confiant.

    Elle est ainsi la paix, que Christ nous a donnée
    Ô ! Pourquoi t’inquiéter, Dieu est de ton côté !
    Il est cet abri sûr, ouvert et permanent
    Qui te dit d’y entrer, d’y entrer maintenant.

    Lecture : Psaume 91 v 1/2 : Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant

    J’ai écrit ce poème après une violente tempête, qui fit beaucoup de dégâts, notamment sur mes arbres fruitiers. Il était difficile voire dangereux de chercher à affronter cette puissance dévastatrice, qui balayait tout sur son passage. Je me suis alors posé cette question : « Où sont les oiseaux, par un temps pareil ? ». Je ne pouvais imaginer qu’ils aient pris ce risque de s’élancer dans le ciel ! Leur petite taille et leur légèreté, n’auraient pu faire face à autant de violence. Après cet épisode mouvementé, je constatais, que ces petites créatures avaient trouvé un endroit paisible pour s’abriter, pendant que cette tempête déversait sa rage sur la nature ; ils étaient, les uns dans un arbre robuste et protecteur. D’autres sous une grange, un buisson bien dense ou encore dans un creux de rocher. L’image m’a parlé, enseigné en me rappelant que nous avons en Dieu un abri sûr, comme nous le rappel ce Psaume 91.
    Il y a certaines situations qui nous touchent avec une telle violence, qu’il serait imprudent de vouloir les affronter par nos propres moyens ! 
    David connut en son temps des périodes perturbées pour sa vie, quand il était poursuivi par Saül qui en voulait à sa vie ; alors il se réfugiait dans des cavernes et se tournait vers Dieu en lui adressant sa prière : « Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car en toi mon âme cherche refuge ; je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées » (Psaume 57 v 2).
    David attendait la fin de l’ouragan qui le frappait de plein fouet, en se réfugiant près de son asile protecteur. Son seul refuge était en Dieu !
    Après avoir constaté que Dieu parlait au sein de nos tempêtes, ce poème ainsi que ce commentaire, nous exhortent à nous réfugier dans les bras de notre Père céleste et d’attendre patiemment et dans la paix notre délivrance qui viendra au temps marqué par la grâce divine : « Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel » (Lamentations de Jérémie 3 v 26). 
    Oui ! Dieu parle à ses enfants au sein de l’épreuve ; pourvu qu’ils demeurent paisibles, même au sein de la forte tourmente, sachant qu’ils sont protégés par leur Père Céleste !

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  • Ne discutez pas, brillez ! Vous ne pouvez pas conquérir les ténèbres en discutant avec elles. Allumez la lumière. L’Évangile est une puissance, une puissance pour la lumière. Proclamez-le. Vous êtes alors branchés, le courant passe, et la lumière vient. Les lignes à haute tension de Dieu tirent leur courant du Calvaire, de la résurrection et du trône, car l’Évangile est « la puissance de Dieu » a écrit l’apôtre Paul (Romains 1:16). Il savait. Il l’a prouvé. Le monde alors ne pouvait pas être pire ; cruel, corrompu et cynique. Pourtant l’Évangile l’a transformé. Ce même Évangile peut encore le faire.

    Comment lâcher la puissance de l’Évangile sur le monde ? Un prédicateur m’a dit vouloir un transformateur pour réduire l’appel émotionnel de l’Évangile, pour faire passer la haute tension du message à une basse tension. Mais convertir les pécheurs exige la pleine puissance de l’Évangile. Prêchez pour convaincre et convertir. Votre tâche ne consiste pas à distraire, à faire sourire les gens et les laisser rentrer chez eux bien dans leur peau. Le salut n’est pas un sirop apaisant et adoucissant. Sauvez les âmes, ne les caressez pas ! Le bonheur et les sourires suivront.

    Lisez l’histoire de Philippe l’évangéliste rencontrant le haut fonctionnaire éthiopien. Celui-ci était le surintendant des trésors de la reine, un homme d’affaires, qui n’avait pas de temps à perdre en bavardages. Philippe ne s’est pas embarrassé à lui demander quels étaient ses besoins pour pouvoir le conseiller pendant des heures. En fait, il connaissait ses besoins. L’eunuque avait besoin de Jésus. Le salut est le besoin de tout un chacun. Philippe s’est consacré à l’essentiel. Il « lui annonça la bonne nouvelle de Jésus » (Actes 8:35). Jésus est le commencement et la fin de chaque sermon évangélique, l’Alpha et l’Oméga de tout témoignage. Nous ne sommes pas des marchands de doctrine. Nous ne sommes pas des revendeurs de religion. Nous ne sommes pas des enthousiastes. Nous sommes des témoins de Jésus-Christ. Il est le but suprême du message.

    Que prêchait Jésus ? Il parlait de lui-même. Sur la route d’Emmaüs, marchant avec Cléopas et un ami, « il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Luc 24:27).

    Jérémy Sourdril

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  • Jusqu'à votre vieillesse je serai le même, jusqu'à vos cheveux blancs je vous soutiendrai. Comme je l'ai déjà fait, je veux encore vous porter, vous soutenir et vous préserver. Ésaïe 46. 4

    Mais ceux qui comptent sur l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol comme les aigles. Ils courent sans s'épuiser, ils marchent sans se fatiguer. Ésaïe 40. 31

     

    Personne n'a envie de "devenir vieux". C'est difficile de voir baisser ses facultés, de devenir dépendant des autres... Pourtant, la Bible nous parle de plusieurs croyants qui ont spécialement glorifiés Dieu dans leur vieillesse, alors que leur facultés avaient baissé.

    - Isaac : le patriarche est presque aveugle lorsque, par la foi, il bénit ses deux fils, Jacob et Ésaü, "à l'égard de l'avenir" (Hébreux 11. 20). Ses yeux ont faibli : il confond même ses deux fils, mais Dieu le conduit pour qu'il les bénisse de la bonne manière (Genèse 27).

    - Jacob à une vie mouvementée. Avec patience et fidélité, Dieu s'est occupé de cet homme au caractère incorrigible. Au travers des épreuves de sa vie, Dieu l'a formé et instruit. Alors qu'il est mourant, Jacob affirme : "Dieu a été mon Berger". Et c'est aussi par la foi qu'il bénit ses deux petits-fils, de la manière voulue par Dieu. Ses forces physiques le quittent, mais sa communion avec son Dieu n'a jamais été aussi heureuse. En mourant, il adore (Hébreux 11. 21).

    - Pierre, le disciple de Jésus, est un homme plein d'énergie, il aime son maître et prétend le suivre jusqu'à la mort. Pourtant, malgré sa bonne volonté, il le renie. Jésus le relève de cette triste chute, et lui parle du temps où il sera "devenu vieux" (Jean 21. 18, 19) : Pierre aura alors appris à soumettre sa volonté à celle d'un autre, à se laisser conduire, et il glorifiera Dieu par sa mort.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère.” 2 Timothée 4. 11

    “Autrefois il t’a été inutile, mais maintenant il nous est bien utile à toi comme à moi. Je te le renvoie, et toi, accueil-le, lui qui est une partie de moi-même.” Philémon 11, 12

    “Si donc quelqu'un se purifie de ces choses, il sera un vase d'usage noble, saint, utile à son maître, prêt à toute oeuvre bonne.” 2 Timothée 2. 21

     

    L’adjectif “utile” apparaît plusieurs fois dans la Bible, dont trois fois concernant des personnes, dans les trois versets cités. Qu’est-ce, pour une personne, qu’être “utile” ? Selon le dictionnaire, c’est être quelqu’un « dont l’activité, les capacités sont susceptibles d’être profitables à autrui ». D’après cette définition, celui qui désire être utile se met à la disposition d’autrui pour effectuer le travail qui lui est confié en fonction de ses aptitudes et de la confiance qu’il inspire. Il l’accomplit donc dans la dépendance de celui qui l’utilise !

    C’est le cas de Marc. Tout à la fin de sa vie, alors qu’il est emprisonné à Rome, Paul l’estime “utile pour le service”. On pourrait, à première vue, s’étonner du choix de Paul. Marc n’avait-il pas quitté Paul et Barnabas pour retourner à Jérusalem peu de temps après avoir commencé à les servir dans leur mission ? De ce fait, Paul lui avait préféré Silas pour la suite de son voyage (Act. 13. 5 ; 15. 38). Peut-être Marc était-il découragé par l’ampleur de la tâche ou peut-être n’appréciait-il pas d’apporter l’Évangile aux non-Juifs. Nous ignorons les motifs de son abandon momentané, mais nous savons que Paul les a désapprouvés.

    Quoi qu’il en soit, Dieu veillait sur le jeune homme. Réengagé au service de Barnabas, puis se trouvant plus tard à Rome au contact de Paul et d’autres encore, Marc comprend le service auquel Dieu l’a destiné. Il l’assume alors si fidèlement et utilement que Paul le range parmi ses “compagnons d’œuvre” (Phm. 24).

    Dieu confie à chacun un service dans lequel il peut lui être utile en étant utile aux autres. Il nous exhorte à y prendre garde et à l’accomplir “pleinement” (Col. 4. 17 ; 2 Tim. 4. 5). Mais surtout, suprême encouragement, il sait en apprécier parfaitement la valeur. Comme Paul le dit aux Thessaloniciens, Dieu se souvient de notre œuvre de foi et de notre travail d’amour (1 Thes. 1. 3).

    Source (Plaire au Seigneur)

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