• "Même si nous parlons ainsi, biens-aimés, nous sommes convaincus qu'en celui qui vous concerne vous avez la meilleure part, celle qui est favorable au salut." Hébreux 6.9

     

    Il y a quelques années, un livre écrit par le pasteur Adrien Bessaguet, avait pour titre : Le meilleur est devant nous. À lui seul, ce titre est tout un programme. C’est cette vision que l’auteur de l’épître aux Hébreux veut nous communiquer lorsqu’il écrit : "Nous attendons pour ce qui vous concerne des choses meilleures."

    L'auteur veut mettre en évidence que l’avertissement lancé précédemment n'a pas pour but de décourager ni de paralyser, mais qu’il vise à éveiller l'attention et stimuler le désir de s’enraciner dans la grâce. C’est comme s’il leur avait dit : "Alors que vous avez goûté à toutes les dimensions de la grâce, il n’est pas possible que vous sortiez de cette voie pour tomber dans la voie des œuvres où il n’y a pas de place pour le relèvement et le progrès. Nous nous attendons à ce que vous alliez plus loin dans la découverte de cette grâce, sur laquelle repose votre salut."

    "Faites confiance à Dieu, reposez-vous sur la grâce qui est en Jésus-Christ."

    L'auteur ne souhaite pas le jugement divin sur ses lecteurs, mais il leur insuffle une vision positive : "Nous attendons des choses meilleures." L’auteur rappelle que le progrès est possible et qu’il doit être envisagé uniquement sur la base de la foi, comme le fit Abraham.

    Parfois, certaines situations peuvent nous paraître désespérées, sans issue, et pourtant, même dans de telles situations, nous pouvons nous attendre au meilleur. La situation du peuple d’Israël, face à la mer Rouge, ayant le désert à droite et à gauche et les armées de Pharaon dans leur dos, était désespérée et pourtant le meilleur était devant eux. Dieu ouvrit une route au milieu de la mer. La situation d’Élie fuyant Jézabel était dramatique et pourtant le meilleur était devant lui à Horeb. Nous pourrions multiplier les exemples dans la Bible, mais expérimentez vous-même cette vérité. Faites confiance à Dieu, reposez-vous sur la grâce qui est en Jésus-Christ.

    Job savait, que craindre le pire, c’était s’exposer au malheur : "Ce don j'ai peur, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint." (Job 3.25)

    Un conseil pour ce jour

    Attendez-vous à des choses meilleures dans votre vie et dans la vie de ceux qui vous entourent. Ne vous attardez pas sur vos faiblesses et encore moins sur les faiblesses des autres. Attendez-vous à ce que des changements positifs se produisent en vous et autour de vous, par la grâce de Dieu.

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Laissez-moi mettre les poins sur les « i ». Tant que ce commandement fondamental n'est pas appliqué, tout le reste est hors de propos.

    De mon côté, je crois que nous devrions aborder les choses avec humilité et prier afin que le vêtement des hommes et des femmes de Dieu du passé repose sur nous. Il n'y aurait aujourd'hui aucune Église si ce n'était pas leur puissance de réveil. Un grand nombre d'entre eux furent de véritables Élie. Ils prirent en main la Grande Mission et devinrent les plus brillants flambeaux de Dieu.

    Jean avait la pensée de Jésus en écrivant : « Frères et soeurs, ce n'est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien, celui que vous avez reçu depuis le début. Ce commandement ancien, c'est la parole que vous avez entendue dès le commencement » (1 Jean 2:7). Jésus ne passe pas son temps à promulguer de nouvelles lois, comme les gouvernements aujourd'hui. Ce qu'il a dit une fois, il l'a dit une fois et une fois pour toutes. Sa Parole est encore sa volonté.

    Tout ce qu'il pourrait dire de « nouveau » est déjà dans sa Parole. Il n'existe pas de secrets cachés pour des saints supérieurs. Ses instructions sont tout simplement : « Allez ! »

    Un automobiliste attendant au feu rouge ne fit pas attention quand celui-ci passa au vert. Derrière lui, un conducteur irrité bondit de sa voiture et lui dit : « Ce feu dit : Avancez ! Attendez-vous la confirmation personnelle du Ministre des Transports ? »

    Nous avons le feu vert de Dieu. Avançons !

    Jérémy Sourdril

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • En effet, il y a un seul Dieu et il y a aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. 1 Timothée 2. 5, 6

    De la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né d'entre les morts et le chef des rois de la terre ! À celui qui nous aime, qui nous a lavé de nos péchés par son sang. Apocalypse 1. 5

     

    Le Christ seulement ! Cette affirmation peut sembler étonnante : pourquoi les chrétiens au 16e siècle ont-ils dû réaffirmer cette vérité ? Christ avait-il été mis de côté ? Oui, en quelque sorte.

    En effet, Jésus Christ est le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes, et lui seul peut avoir ce rôle. Jésus a dit lui-même qu'il est le seul chemin qui conduit à Dieu : "C'est moi qui suis le chemin la vérité et la vie. On ne vient au Père qu'en passant par moi" (Jean 14. 6). Comment confier ce rôle à quelqu'un d'autre qu'à Christ ? C'est pourtant ce que nous faisons si nous comptons sur d'autres que lui pour faire parvenir nos prières à Dieu, pour confesser nos péchés, pour "gagner" notre salut, etc.

    Lisons attentivement le récit de la mort du Seigneur : au moment où Jésus meurt, le voile du temple de Jérusalem se déchire. Ce temple se composait de deux parties, séparés par un voile : la première servait au service religieux journalier, et la seconde était réservée à Dieu, qui habitait au milieu de son peuple. Personne ne pouvait entrer dans cette deuxième partie, sauf le grand prêtre une fois par an (Hébreux 9. 7).

    Le fait que le voile qui donnait accès à cette partie se déchire a donc une signification majeure. Cela montre que par sa mort, Jésus Christ nous ouvre un accès direct à Dieu. Jésus est le chemin nouveau et vivant vers Dieu, à travers le voile, c'est-à-dire sa chair (Hébreux 10. 20). L'oeuvre de Christ est parfaite, reconnaissons-le aussi comme seul intermédiaire entre Dieu et nous.

    (la fin samedi)

    Source (La Bonne Semence)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres. Il leur dit : j’ai vivement désiré manger cette pâque avec vous avant de souffrir, car je vous dis, je ne la mangerai plus jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.” Luc 22. 14-16

     

    Pour tout Israélite sérieux, la pâque est le rappel solennel de la façon dont le peuple, qui participait à l’idolâtrie des Égyptiens (), avait été mis à l’abri du jugement de Dieu sur les idoles (Ex. 12. 12). C’est en vertu du sang de l’agneau pascal porté sur le cadre de la porte des maisons des hébreux que le peuple avait été racheté pour Dieu. Aujourd’hui, l’Écriture dit “En effet, Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié pour nous” (1 Cor. 5. 7) et nous donne ainsi le sens de ce type de l’A.T.

    Le moment de “cette pâque” est souligné par le Seigneur : c’est d’abord “avant de souffrir”. Il considérait ses disciples comme ceux qui avaient persévéré avec lui dans ses épreuves (v. 28) ; mais ce temps allait s’achever. Il tenait beaucoup à leur laisser le souvenir de ce dernier repas partagé avec eux, occasion d’affirmer qu’il était, lui, le vrai Agneau de Dieu dont les souffrances et la mort sauveraient son peuple.

    Le Seigneur Jésus explique ensuite que “cette pâque” est aussi un rappel d’une délivrance encore à venir. Elle n’interviendra pour son peuple terrestre qu’en vertu du même sacrifice et du sang répandu. Il était important pour Jésus qu’ils puissent lier l’établissement du royaume de Dieu sur la terre à l’œuvre de rachat qu’il allait réaliser à la croix.

    Mais si son rejet momentané ouvrait une période où la Pâque et les institutions du Pentateuque étaient mises de côté, que restait-il aux fidèles encore sur la terre où les gestes de mémoire sont nécessaires ?

    C’est pourquoi le Seigneur institue la cène, mémorial d’une nouvelle alliance pour les générations chrétiennes. Par ses gestes et ses paroles, il passe des sacrifices d’animaux de l’Ancien Testament au souvenir de ses souffrances et de sa mort.

    Le Seigneur aima les siens jusqu’à la fin (Jean 13. 1) : son désir était donc tourné vers la bénédiction de ses disciples et de ceux qui les suivraient. En leur laissant ces signes, ne désirait-il pas leur permettre d’exprimer à leur tour l’amour qui répondrait au sien ?

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “C'est comme des flambeaux  dans le monde que vous brillez parmi eux en portant la parole de vie. Je pourrai alors être fier, le jour de Christ, de n'avoir pas couru ni travailler pour rien.” Philippiens 2.15-16

     

    Au début du printemps 2017, j’ai semé des graines d’œillets d’Inde retrouvés dans le fond d’un tiroir. Malgré mes soins quotidiens, force fut de constater, au bout de quelques semaines, que rien n’avait poussé : pas la moindre petite tige en vue ! Pourtant, toutes les conditions du succès semblaient réunies : terreau de qualité, belle exposition à l’abri des intempéries, arrosage bien dosé... La raison m’est apparue alors avec évidence : les semences étaient tout simplement périmées. Après trois ans d’attente, elles avaient perdu toute vitalité !

    "La Parole de Dieu ne retourne jamais à lui sans avoir produit son effet !"

    Nous travaillons parfois avec courage, persévérance et application à des œuvres qui ne portent pas le fruit escompté. Quelle déception alors ! Cela peut être très décevant à vivre sur le plan matériel mais c’est encore plus frustrant au niveau spirituel.

    L’évangéliste Matthieu nous apprend que celui qui détient la bonne semence, celle qui est vivante, c’est Jésus. (Matthieu 13.37) Lorsque nous avons reçu Christ, c’est que la terre de notre cœur était bonne et apte à recevoir sa semence et à donner un bon fruit.

    Mais la marche avec Jésus est une marche quotidienne, un apprentissage permanent. Ce n’est pas l’affaire d’une expérience unique ! Nous avons tant à découvrir en suivant ses traces. Christ veut semer sa Parole en nous chaque jour, nous parler chaque jour et nous instruire chaque jour afin de nous rendre libres des mensonges de notre ennemi, le diable.

    Ne perdez donc pas de temps à semer dans vos vies ce qui a perdu toute vitalité :

    . Les préceptes de sagesse humaine

    . Les philosophies de ce monde

    . La corruption

    . La religiosité

    . Vos propres pensées qui sont, par nature, éloignées de celles de votre Créateur

    Comme le rappelle Paul, laissez Dieu vous transformer en vous donnant une intelligence nouvelle. (Romains 12.2) Ainsi, vous ne serez pas déçu(e) d’avoir perdu du temps à semer des graines dépourvues de vitalité. Car voici une excellente nouvelle : la Parole de Dieu ne retourne jamais à lui sans avoir produit son effet !

    Une décision pour aujourd’hui

    Seigneur, renouvelle ma compréhension de ta volonté, éclaire-moi par ta Parole, afin que ma vie soit utile entre tes mains, que je ne travaille pas pour rien et que j’aie la joie de voir ta bonne semence donner un bon fruit ! Amen.

    Solange Raby

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire