• Vendredi 22 Mars 2024

    Versatilité déconcertante (2)

    "Les foules, à la vue de ce que Paul avait fait [...] dirent [...] : Les dieux se sont faits semblables aux hommes [...] D'Antioche et d'Iconium survinrent alors de Juifs ; après avoir gagné les foules et lapidés Paul, ils le traînèrent hors de la ville." Lire Actes 14. 8-19

    Comme Paul en son temps, ne soyons pas découragés par les changements du monde envers les chrétiens. Tenons fermes !

    La versatilité des Juifs envers le Seigneur, commentée hier, est l'accomplissement de plusieurs prophéties le concernant (Psaume 25. 19 ; 118. 26 ; Zacharie 9. 9). Ce rappel de la souveraineté de Dieu, n'excuse pas leur responsabilité. On voit, par le texte cité aujourd'hui, que la versatilité est le propre de l'homme livré à ses passions et qui ne possède pas le Saint-Esprit.

    Une légende d'Ovide, poète latin du 1er siècle, raconte que Jupiter et Mercure, descendus sur terre, ont voulu éprouver l'hospitalité des habitants de Lystre. Celle-ci leur a été refusée partout, sauf par un couple âgé qui a été largement récompensé. Mais la ville a été submergée et détruite par les flots.

    Se souvenant ou pas de cette légende, les habitants de Lystre, témoins de la guérison miraculeuse d'un homme aux pieds paralysés, croient que Paul et Barnabas sont les dieux Jupiter et Mercure de retour. Et c'est à grand-peine que les apôtres les empêchent de leur offrir un sacrifice. Par la suite, on lit avec stupéfaction que, sur les dires de Juifs étrangers en Lycaonie et n'ayant même pas assisté au miracle, ces Grecs sont convaincus qu'il faut lapider Paul et Barnabas. Comment expliquer leur versatilité ?

    Paul et Barnabas ont prêché "le Dieu vivant qui a créé le ciel et la terre". Satan ne peut pas tolérer cela. Il remplit de haine et de violence ceux qu'il veut conduire jusqu'au crime, s'il peut. Ne nous étonnons pas ! La violence qui opère aujourd'hui dans le monde ira même croissant (2 Timothée 3. 12).

    Mais il y a plus surprenant encore que cette versatilité déconcertante : c'est la persévérance de Paul ! Après avoir d'abord été laissé pour mort, il rentre dans la ville et en repart le lendemain pour se rendre à Derbe, à quelques soixante kilomètres.

    Pouvons-nous vraiment dire avec lui : "L'Éternel, le Seigneur est ma force" (Habacuc 3. 19), donc "je peux tout en celui qui me fortifie" (Philippiens 4. 13 ; Hébreux 11. 33, 34).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 21 Mars 2024

    Versatilité déconcertante (1)

    "Le lendemain, une grande foule [...] sortit à sa rencontre et se mit à crier : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël." Jean 12. 12, 13

    "[Pilate] dit aux Juifs : Voici votre roi ! Mais ils crièrent : Á mort, à mort ! Crucifie-le !" Jean 19. 14-16

    Les foules, à l'image de nos propres coeurs, sont versatiles. Á Jérusalem, les comportement envers Jésus passe en quelques jours de l'acclamation à la haine.

    Le dimanche avant la Pâque, le Seigneur est à Béthanie. La rumeur de son retour se répand parmi les pèlerins montés pour la fête à Jérusalem. Dès le lendemain, ils acclament le Seigneur et brandissent des palmes sur son passage, lorsque monté sur un ânon. Jésus entame sa dernière étape vers Jérusalem. L'auteur de la résurrection de Lazare ne serait-il pas le Messie attendu ? N'arrive-t-il pas précisément à la pâque, rappelant la délivrance d'Israël de l'Égypte, pour libérer les Juifs du joug romain ? Une acclamation jaillit de la foule : "Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël !" Hélas ! Trois jours après, Jésus est trahi par Judas, arrêté par la garde et livré au souverain sacrificateur. Dès lors, il est renvoyé d'Anne à Caïphe, de Caïphe à Pilate, de Pilate à Hérode, d'Hérode encore à Pilate. Il est hué, giflé, fouetté, injurié... Les Juifs sont déconcertés par l'humiliation du Seigneur. Ils sont déçus : il ne peut pas être celui qui va les libérer des Romains, il ne peut pas être le Messie, le roi d'Israël. Alors, excités par l'arrogance haineuse des sacrificateurs, ils laissent leur déceptions dégénérer en haine : "Á mort, à mort, crucifie-le [...] Nous n'avons pas d'autre roi que César".

    Comment comprendre ce changement si rapide d'opinion, cette versatilité ? Les Juifs n'acclament le Seigneur comme Roi que pour autant qu'il satisfait leur désir : être affranchis du joug romain. Quand ils découvrent que Jésus n'est pas venu pour cette libération-là, leur rejet est implacable. Ils repoussent le salut par la grâce.

    Rien n'a changé depuis. Le monde accepte un Christ tolérant donc on implore même la bénédiction sur des moeurs que Dieu pourtant condamne, mais on le rejette au moindre appel à la repentance. Soyons dirigés pour annoncer que, si le Seigneur a donné sa vie pour nous sauver, c'est aussi pour nous "racheter de notre vaine conduite" par le don de son sang (1 Pierre 1. 18, 19).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 20 Mars 2024

    Un chemin court... et pourtant long

    "Il y a onze journées depuis Horeb par le chemin de la montagne de Séhir, jusqu'a Kadès-Barnéa [...] En la quarantième année [...] Moïse parla aux fils d'Israël, selon tout ce que l'Éternel lui avait commandé pour eux." Deutéronome 1. 2, 3

    Dès notre conversion, Dieu nous donne son Esprit. Mais il nous faut beaucoup (trop) de temps pour qu'il soit visible que nous marchons par l'Esprit qui nous a été donné.

    Le lecteur commençant le livre du Deutéronome est surpris du contraste entre ces deux expressions : "Il y a onze journées [...] et il arriva en la quarantième année". Le chemin était court (nombre 10. 33 ; 13. 1, 27) et il a été pourtant si long, à cause de l'incrédulité du peuple (Nombres 14. 33) !

    En Horeb, Dieu, dans son amour, a voulu faire de son peuple un royaume de sacrificateurs, une nation sainte. Tout ce -la est contenu dans l'alliance, une alliance d'amour, que Dieu a faite avec Israël (Exode 19. 4-6), mais que le peuple a vite rompue (Jérémie 31. 32).

    Kadès-Barnéa, c'est déjà le pays de Canaan, l'héritage, c'est-à-dire tout ce que cet amour de l'alliance avait une vue pour eux. ainsi, du côté de Dieu, le chemin est court de Horeb à Kadès-Barnéa, de l'alliance à l'héritage : onze journées, et pourtant le peuple est resté quarante ans dans le désert.

    Comme l'incrédulité allonge la route !

    Mais pourquoi l'incrédulité s'est-elle installée dans le coeur du peuple élu ? C'est qu'il a perdu graduellement le sentiment de la valeur de l'alliance de Dieu : il a oublié que Dieu l'aimait.

    Les chapitre 3 et 4 de l'épître aux Hébreux nous montrent que cette histoire ancienne est une image de notre histoire personnelle. Pour Dieu, le chemin est court entre le moment où son amour est versé dans nos coeurs par le Saint-Esprit (c'est-à-dire où nous avons la certitude d'être aimés de lui), et le moment où nous profitons pleinement de tout ce que l'amour divin a préparé pour nous.En effet, à cause de "la chair" qui est en nous, la route sera longue. Il faudra, comme pour le peuple, apprendre, à travers nos rébellions, nos murmures, nos impatiences, ce qui est dans notre coeur (Deutéronome 8. 2, 3). Mais aussi expérimenter la grâce et la patience d'un Dieu qui nous accompagne et qui veut nous "faire du bien à la fin" (Deutéronome 8. 16), à la fin du chemin de l'histoire de notre vie.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 19 Mars 2024

    "Nous n'avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes chose de façon semblable à nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce." Hébreux 4. 15, 16 Version Darby

    Pas plus que les serviteurs de Dieu, nous ne sommes à l'abri de période d'abattement. Pour y faire face, levons les yeux vers Jésus qui a souffert sur cette terre et veut compatir à nos souffrances.

    Par la Bible nous savons que de nombreux croyants ont connu les pleurs, l'abattement et même le désespoir.

    Parmi eux, nous trouvons Anne, la mère de Samuel ; sa stérilité lui causait une profonde détresse. Elle subissait des moqueries. Elle pleurait et ne mangeait pas. Et elle montait, année après année, à la maison de l'Éternel pour adorer (1 Samuel 1). "L'amertume dans l'âme", elle a alors imploré Dieu.

    Le prophète Élie avait fait l'expérience, à de nombreuses reprises, de la bonté et de la puissance de Dieu. Mais il s'est laissé abattre jusqu'à demander la mort pour son âme (1 Rois 19).

    Tout un livre nous montre les pensées, les raisonnements, les sentiments de Job, quand il a traversé des épreuves exceptionnelles.

    Jérémie était un homme très sensible. Il avait reçu de la part de Dieu la mission d'annoncer les jugements terribles qui allaient tomber sur le peuple. Il a connu la prison, la famine dans Jérusalem assiégée, le séjour dans une fosse boueuse, et aussi l'opposition de tous, à commencer par sa famille et celle des princes du peuple.Après la destruction de Jérusalem, il a même été contraint d'accompagner en Égypte les rescapés de Juda. Souvent, dans ses moments d'abattement, il a gémi et regretté le jour de sa naissance.

    Peut-être avez-vous des raisons d'être abattu ? Ces exemples nous rappellent que de grands serviteurs de Dieu sont passés par le même chemin que vous. Ne vous culpabilisez donc pas de la tristesse qui a envahi votre coeur, mais relisez plutôt ce verset : "J'habite le lieu haut élevé et saint, et avec celui qui est abattu et d'un esprit contrit, pour revivifier l'esprit de ceux qui sont contrits, et pour revivifier le coeur de ceux qui sont abattus" (Ésaïe 57. 15).

    Levez les yeux vers le trône de la grâce où se trouve Jésus, notre souverain sacrificateur. Il compatit parfaitement avec vous, plus que quiconque, lui qui a tant souffert ici-bas et qui vous aime comme personne ne peut le faire.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 18 Mars 2024

    Jésus de maison en maison (12)

    "Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; [...] je vais vous préparer une place. Et si je m'en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi." Jean 14. 2-3 Version Darby

    Le parcourt de maison en maison de Jésus sur cette terre avait pour but de nous introduire dans la maison de son Père. Il va bientôt revenir pour cela.

    Dans la chambre haute à Jérusalem, la tension est vive parmi les disciples. Jésus a lavé les pieds de ses disciples, mangé la pâque avec eux, dénoncé le traître Judas. Il vient maintenant leur dire qu'il s'en va et leur donne le commandement de s'aimer l'un l'autre. Pierre fait valoir son propre dévouement, sans prendre garde à l'avertissement du Seigneur : "Le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois" (Jean 13. 38).

    Pierre avait interrompu Jésus par une question : "Seigneur, où vas-tu ?" (v. 36). Le Seigneur y répond maintenant. En quittant ses disciples, il ne les laissera pas à l'abandon. Il les précèdera dans un lieu qu'il leur préparera dans la maison du Père.

    Dieu a toujours pris soin de préparer un lieu pour y placer l'homme. Le jardin d'Éden avait été planté avant d'accueillir l'homme (Genèse 2. 8). Le pays de Canaan débordait de richesses avant que les Israélites l'occupent (Deutéronome 6. 10-11). Au ciel, qu'il appelle la "maison de mon Père", Jésus est monté pour préparer une place pour tous les siens. Toutes ces places seront occupées un jour. Elles sont réservées aux croyants.

    On peut deviner l'étonnement des disciples : comment pourraient-ils, de la terre, s'élever jusqu'au ciel ? Jésus les rassure : "Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez aussi".

    De maison en maison sur cette terre, Jésus nous amène dans la maison de son Père. La Bible nous donne peu de détails sur le ciel. Mais ce qui en fait un séjour de bonheur, c'est la présence du Seigneur, l'Agneau de Dieu. Et lui-même réclame pour sa propre joie la présence des siens avec lui. Quel réconfort ! Dans la maison du Père, ma place est prête et Jésus désire ma compagnie ! Quel amour !

    Source (Plaire au Seigneur)

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