• Un chemin court... et pourtant long

    Mercredi 20 Mars 2024

    Un chemin court... et pourtant long

    "Il y a onze journées depuis Horeb par le chemin de la montagne de Séhir, jusqu'a Kadès-Barnéa [...] En la quarantième année [...] Moïse parla aux fils d'Israël, selon tout ce que l'Éternel lui avait commandé pour eux." Deutéronome 1. 2, 3

    Dès notre conversion, Dieu nous donne son Esprit. Mais il nous faut beaucoup (trop) de temps pour qu'il soit visible que nous marchons par l'Esprit qui nous a été donné.

    Le lecteur commençant le livre du Deutéronome est surpris du contraste entre ces deux expressions : "Il y a onze journées [...] et il arriva en la quarantième année". Le chemin était court (nombre 10. 33 ; 13. 1, 27) et il a été pourtant si long, à cause de l'incrédulité du peuple (Nombres 14. 33) !

    En Horeb, Dieu, dans son amour, a voulu faire de son peuple un royaume de sacrificateurs, une nation sainte. Tout ce -la est contenu dans l'alliance, une alliance d'amour, que Dieu a faite avec Israël (Exode 19. 4-6), mais que le peuple a vite rompue (Jérémie 31. 32).

    Kadès-Barnéa, c'est déjà le pays de Canaan, l'héritage, c'est-à-dire tout ce que cet amour de l'alliance avait une vue pour eux. ainsi, du côté de Dieu, le chemin est court de Horeb à Kadès-Barnéa, de l'alliance à l'héritage : onze journées, et pourtant le peuple est resté quarante ans dans le désert.

    Comme l'incrédulité allonge la route !

    Mais pourquoi l'incrédulité s'est-elle installée dans le coeur du peuple élu ? C'est qu'il a perdu graduellement le sentiment de la valeur de l'alliance de Dieu : il a oublié que Dieu l'aimait.

    Les chapitre 3 et 4 de l'épître aux Hébreux nous montrent que cette histoire ancienne est une image de notre histoire personnelle. Pour Dieu, le chemin est court entre le moment où son amour est versé dans nos coeurs par le Saint-Esprit (c'est-à-dire où nous avons la certitude d'être aimés de lui), et le moment où nous profitons pleinement de tout ce que l'amour divin a préparé pour nous.En effet, à cause de "la chair" qui est en nous, la route sera longue. Il faudra, comme pour le peuple, apprendre, à travers nos rébellions, nos murmures, nos impatiences, ce qui est dans notre coeur (Deutéronome 8. 2, 3). Mais aussi expérimenter la grâce et la patience d'un Dieu qui nous accompagne et qui veut nous "faire du bien à la fin" (Deutéronome 8. 16), à la fin du chemin de l'histoire de notre vie.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Ne vous laissez pas intimiderVive le printemps ! »
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