• Dimanche 17 Mars 2024

    "Moi, je suis la vérité"

    "Jésus répondit [à Pilate] : Tu le dis que moi je suis toi. Moi je suis né dans le monde pour ceci et je suis venu dans le monde pour ceci, pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu'est-ce que la vérité ?" Jean 18. 37, 38 Version Darby

    Jésus est la vérité révélée aux hommes. Ceux qui l'aiment écoutent sa voix pour vivre dans la vérité.

    "Qu'est-ce que la vérité ?" Cette question de Pilate, le monde d'aujourd'hui la pose encore. En effet, qu'est-ce que la vérité pour des hommes qui ont perdu le contact avec Dieu et qui n'ont plus de référence fiable pour porter des jugements sur eux, sur les gens et les circonstances ?

    La vérité ne se trouve qu'en Dieu : lui seul, le Créateur, connaît tout et porte une appréciation exacte sur toutes choses, y compris sur ce qui est inaccessible aux hommes, comme les pensées et les sentiments de leurs semblables. On peut dire que Dieu domine sur le royaume de la vérité. Au contraire, le diable est "le père du mensonge" et il domine sur un monde de mensonge, d'où la vérité est, sinon exclue, du moins terriblement altérée.

    Christ est le roi de ce royaume de la vérité. Il est venu, dit-il, "pour rendre témoignage à la vérité" dans un monde qui a soif de certitudes, mais qui, aujourd'hui comme hier, refuse celles que Dieu lui propose.

    Nous croyants, nous avons toujours besoin d'affermir les bases spirituelles de nos raisonnements pour rester dans la vérité. En effet, nous sommes continuellement soumis à des pressions venant :

    - de l'extérieur, c'est-à-dire du monde dans lequel nous sommes bien obligés de vivre et dont les manières de penser sont totalement opposées à Dieu. Mais il y a aussi des habitudes et des doctrines qui ne sont pas toujours fondées sur la Bible ;

    - de l'intérieur, c'est-à-dire de nos sentiments, de nos affections naturelles, mais également, et c'est plus grave, de nos convictions non jugées.

    Quelle sécurité de pouvoir nous tourner vers "le Dieu de vérité" (Ésaïe 65. 16) et :

    - regarder à Jésus-Christ qui a dit : "Moi, je suis [...] la vérité" (Jean 14. 6) ;

    - considérer sa Parole : "Ta Parole est la vérité" (Jean 17. 17) ;

    - écouter le Saint-Esprit : "L'Esprit est la vérité" (1 Jean 5. 6).

    Soumis à Jésus, appliquons-nous à vivre dans la vérité et à parler la vérité l'un à l'autre (Éphésiens 4. 25).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 16 Mars 2024

    Sa plus grande découverte

    "Je sais en qui j’ai cru." 2 Timothée 1. 12

    La découverte la plus importante pour un homme, c'est de se reconnaître pécheur et de croire que Jésus est le Sauveur de son âme.

    Le docteur James Young Simpson (1811-1870) était un médecin et chercheur écossais qui, entre autres, a été le premier à utiliser le chloroforme comme anesthésique chez l'être humain. L'utilisation de ce produit s'est étende rapidement dans le monde entier, pour anesthésier un patient avant une intervention chirurgicale. Cette découverte a été majeure pour la fin du 19e et le début du 20e siècle, même si, depuis, les méthodes d'anesthésie utilisent beaucoup moins le chloroforme.

    Lors d'un cours que Simpson donnait à l'Université d'Édimbourg, un étudiant lui a demandé ce qu'il considérait comme sa plus grande découverte. Á la surprise des étudiants, Simpson a répondu : « Ma plus importante découvert, c'est que j'étais un pécheur et que Jésus-Christ était mon Sauveur ».

    Les grandes découvertes scientifiques, les grandes inventions, toutes permises par Dieu, peuvent avoir un grand succès pendant un temps plus ou moins long, puis elles sont dépassées par d'autres découvertes, d'autres inventions qui les remplacent. Cela, Simpson l'avait compris ; pour lui, une seule découverte avait de l'importance !

    Les chercheurs obtiennent parfois une certaine notoriété, une certaine gloire, et souvent ils tombent dans l'oubli... Qui se souvient aujourd'hui de James Simpson ? Comme l'avait compris ce médecin, la découverte de Jésus-Christ comme Sauveur a seule des conséquences éternelle. L'aveugle guéri par le Seigneur Jésus pouvait dire : "Je sais une chose, c'est que j'était aveugle, et que maintenant je vois" (Jean 9. 25). C'était capital pour lui ! C'était capital pour tout homme de passer de l'obscurité à la lumière, des ténèbres spirituelle avec un avenir de malheur à un avenir de gloire et de bonheur éternel.

    Béni soit le Seigneur de s'être manifesté aux hommes et de s'être fait connaître comme le Sauveur, le seul chemin des cieux découverte pour le pécheur repentant !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 15 Mars 2024

    Tensions

    "Quand je suis arrivé à Troas pour annoncer l'Evangile de Christ, bien que le Seigneur m'y ait ouvert une porte, je n'avais pas l'esprit en repos parce que je n'avais pas trouvé mon frère Tite. C'est pourquoi j'ai pris congé d'eux et je suis parti pour la Macédoine." 2 Corinthiens 2. 12, 13 Version Segond 21

    Les situations de grandes incertitudes provoquent des tensions chez les hommes. Elles sont liées à notre humanité. Apportons nos difficultés à notre Dieu et Père, car c'est de lui que nous vient le secours.

    Tous ceux qui passent ou sont passés par des périodes de grandes incertitudes ou de grandes instabilités dans leur vie ou celles d'êtres qui leur sont chers, savent quelle tensions émotionnelles elles provoquent en eux, surtout quand elles se prolongent.

    La Bible, livre divin mais aussi profondément humain, en rend témoignage. Nous retiendrons trois épisodes de la vie de Paul pour illustrer cela.

    - Arrivé à Troas, Paul est si préoccupé par le désordre dans l'assemblée à Corinthe et inquiet de ne pas trouver Tite qu'il n'arrive pas à s'investir pleinement dans son ministère (verset du jour). En sommes, des circonstances bien ordinaires : attente pénible d'une personne qui ne vient pas, contrariété, rendez-vous manqué, occasion qu'on ne peut saisir, décision de départ... Que de tensions !

    - "Depuis notre arrivée en Macédoine en effet, nous n'avons connu aucun repos ; nous étions au contraire pressés de toutes parts : luttes au-dehors, craintes au-dedans" (2 Corinthiens 7. 5). Encore des tentions, mais Paul ajoute : "Dieu nous a encouragés par l'arrivée de Tite" (2 Corinthiens 7. 6).

    - Paul est tendu, inquiet, car il n'a pas de nouvelles des croyants persécutés à Thessalonique. "C'est pourquoi, n'y tenant plus nous [...] avons envoyé notre frère Timothée, serviteur de Dieu [et notre collaborateur] dans l'Evangile de Christ, pour vous affermir et [vous] encourager dans votre foi" (1 Thessaloniciens 3. 1, 2). Oui, Paul était soumis aux mêmes émotions que nous (Actes 14. 15), lui aussi était dans une condition humaine, fragile face aux diverses épreuves et contre-temps de la vie. Alors ne culpabilisons pas si nous ressentons des tensions dans des situations de grandes incertitudes. Considérons-les comme liées à notre humanité. Et apportons nos difficultés à notre Dieu et Père, car c'est de lui que nous vient le secours : "Il ne permettra pas que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeillera pas" (Psaume 121. 3 Version Nouvelle Segond Révisée).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 14 Mars 2024

    Le paralysé de Béthesda (2)

    "L'infirme lui répondit : Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans le réservoir, lorsque l'eau a été agitée ; et, pendant que j'y vais, moi, un autre descend avant moi." Jean 5. 7

    L'amour de Dieu versé dans le coeur du chrétien lui donne de la compassion pour la misère de l'humanité. Il s'occupe tout autant de sa misère spirituelle que de sa misère matérielle.

    Cet infirme attendait depuis trente-huit ans la délivrance, mais il n'avait eu personne pour l'aider. Alors c'est Jésus lui-même qui se charge de ce malheureux en opérant un miracle.

    Un prédicateur disait : « Là où tu vois un besoin auquel tu peux subvenir, c'est un appel de Dieu pour ». Dans son parcours terrestre, Jésus fréquentait le plus souvent les pauvres, les infirmes, les opprimés. Il se trouvait toujours là où il y avait un besoin. Parfois il y répondait par des paroles, parfois par un miracle. Il était venu pour guérir ceux qui avaient besoin de guérison (Luc 9. 11). Le Seigneur lui-même nous explique l'importance de l'aide matérielle apportée à autrui : "J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire [...] En vérité, je vous le dit : Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l'avez fait à moi" (Matthieu 25. 35-40).

    Relisons la parabole du grand dîner (Luc 14. 15-24). Quand le serviteur viens rapporter à son maître que tous les invités ont rejetés l'invitation, le maître l'envoie convié ceux qui n'ont pas d'autres lieux pour vivre que les rues de la ville : "Va vite dans les rues et les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux" (Luc 14. 21). Faire du bien autour de nous, c'est témoigner de l'amour pour Jésus.

    La nécessité de la guérison physique est ressentie par tous les hommes, c'est pourquoi ils lui accordent la priorité. Cependant, la guérison spirituelle est plus importante, même si elle est moins ressentie. Combien de personnes dans notre voisinage attendent d'être aidées, de recevoir une indication pour trouver enfin une bonne direction pour orienter leur vie !

    N'est-ce pas le rôle du croyant de prêter main-forte et d'être une boussole ? C'est pourquoi les chrétiens devraient s'occuper de la misère spirituelle tout autant que de la misère matérielle.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 13 Mars 2024

    Le paralysé de Béthesda (1)

    "Il y a à Jérusalem [...] un réservoir d'eau, appelé en hébreu Béthesda [...] il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et sachant qu'il était dans cet état déjà depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?" Jean 5. 2, 5, 6 Version Darby

    Á l'image du paralysé de Béthesda, le Seigneur nous guérit du péché, puis il nous demande de marcher d'une manière digne de lui dans l'énergie de la foi qu'il nous communique.

    Triste tableau que celui de cet homme de Jérusalem, couché à côté du réservoir d'eau appelé Béthesda, qui signifie maison de miséricorde. Il est paralysé depuis des années et il attend la guérison, comme beaucoup d'autres infirmes autour de lui, sans la voir venir. Depuis 38 ans qu'il attend, le paralysé a compris une chose : c'est qu'il ne peut rien faire par lui-même pour obtenir la délivrance. Il a peut-être perdu tout espoir.

    C'est dans ce contexte que le Seigneur voit le malade parmi tous les autres et lui pose cette question surprenante : "Veux-tu être guéri ?" Par cette question, le Seigneur cherche à réveiller un mouvement de confiance chez cet homme abandonné et découragé. Le malade discerne la noblesse et la compassion de celui qui lui porte une telle attention ; il lui raconte sa misère : "Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans le réservoir lorsque l'eau a été agitée" (Jean 5. 7).  Jésus lui dit alors : "Lève-toi, prends ton brancard, et marche". Dans un acte de foi, le malade obéit. Il se lève et marche ! C'est la preuve d'une guérison totale, aux yeux de tous. Le Seigneur ne demande jamais d'accomplir un acte sans donner la capacité de le faire.

    De même, quand nous sommes sauvés, le Seigneur ne nous demande pas seulement de nous lever, mais aussi de marcher. Il nous guérit d'abord du péché, puis il s'attend à ce que nous marchions d'une manière digne de lui dans l'énergie de la foi qu'il nous communique. Porter son brancard, c'est le souvenir de ce que nous étions avant notre libération.

    Ce tableau s'applique aujourd'hui à notre société, à notre monde. Tant de personne souhaitent mieux vivre, espèrent goûter une vraie joie, avoir une conscience sereine, avoir des certitudes, bref, être délivrées de leur état.

    Tout leurs efforts dont vains tant qu'elles n'ont pas reconnu leur incapacité à s'améliorer par elles-mêmes et que seul Jésus peut les délivrer de leurs problèmes profonds.

    Source (Plaire au Seigneur)

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