• Versatilité déconcertante (1)

    Jeudi 21 Mars 2024

    Versatilité déconcertante (1)

    "Le lendemain, une grande foule [...] sortit à sa rencontre et se mit à crier : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël." Jean 12. 12, 13

    "[Pilate] dit aux Juifs : Voici votre roi ! Mais ils crièrent : Á mort, à mort ! Crucifie-le !" Jean 19. 14-16

    Les foules, à l'image de nos propres coeurs, sont versatiles. Á Jérusalem, les comportement envers Jésus passe en quelques jours de l'acclamation à la haine.

    Le dimanche avant la Pâque, le Seigneur est à Béthanie. La rumeur de son retour se répand parmi les pèlerins montés pour la fête à Jérusalem. Dès le lendemain, ils acclament le Seigneur et brandissent des palmes sur son passage, lorsque monté sur un ânon. Jésus entame sa dernière étape vers Jérusalem. L'auteur de la résurrection de Lazare ne serait-il pas le Messie attendu ? N'arrive-t-il pas précisément à la pâque, rappelant la délivrance d'Israël de l'Égypte, pour libérer les Juifs du joug romain ? Une acclamation jaillit de la foule : "Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël !" Hélas ! Trois jours après, Jésus est trahi par Judas, arrêté par la garde et livré au souverain sacrificateur. Dès lors, il est renvoyé d'Anne à Caïphe, de Caïphe à Pilate, de Pilate à Hérode, d'Hérode encore à Pilate. Il est hué, giflé, fouetté, injurié... Les Juifs sont déconcertés par l'humiliation du Seigneur. Ils sont déçus : il ne peut pas être celui qui va les libérer des Romains, il ne peut pas être le Messie, le roi d'Israël. Alors, excités par l'arrogance haineuse des sacrificateurs, ils laissent leur déceptions dégénérer en haine : "Á mort, à mort, crucifie-le [...] Nous n'avons pas d'autre roi que César".

    Comment comprendre ce changement si rapide d'opinion, cette versatilité ? Les Juifs n'acclament le Seigneur comme Roi que pour autant qu'il satisfait leur désir : être affranchis du joug romain. Quand ils découvrent que Jésus n'est pas venu pour cette libération-là, leur rejet est implacable. Ils repoussent le salut par la grâce.

    Rien n'a changé depuis. Le monde accepte un Christ tolérant donc on implore même la bénédiction sur des moeurs que Dieu pourtant condamne, mais on le rejette au moindre appel à la repentance. Soyons dirigés pour annoncer que, si le Seigneur a donné sa vie pour nous sauver, c'est aussi pour nous "racheter de notre vaine conduite" par le don de son sang (1 Pierre 1. 18, 19).

    Source (Plaire au Seigneur)

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