• Jeudi 14 Mars 2024

    Le paralysé de Béthesda (2)

    "L'infirme lui répondit : Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans le réservoir, lorsque l'eau a été agitée ; et, pendant que j'y vais, moi, un autre descend avant moi." Jean 5. 7

    L'amour de Dieu versé dans le coeur du chrétien lui donne de la compassion pour la misère de l'humanité. Il s'occupe tout autant de sa misère spirituelle que de sa misère matérielle.

    Cet infirme attendait depuis trente-huit ans la délivrance, mais il n'avait eu personne pour l'aider. Alors c'est Jésus lui-même qui se charge de ce malheureux en opérant un miracle.

    Un prédicateur disait : « Là où tu vois un besoin auquel tu peux subvenir, c'est un appel de Dieu pour ». Dans son parcours terrestre, Jésus fréquentait le plus souvent les pauvres, les infirmes, les opprimés. Il se trouvait toujours là où il y avait un besoin. Parfois il y répondait par des paroles, parfois par un miracle. Il était venu pour guérir ceux qui avaient besoin de guérison (Luc 9. 11). Le Seigneur lui-même nous explique l'importance de l'aide matérielle apportée à autrui : "J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire [...] En vérité, je vous le dit : Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l'avez fait à moi" (Matthieu 25. 35-40).

    Relisons la parabole du grand dîner (Luc 14. 15-24). Quand le serviteur viens rapporter à son maître que tous les invités ont rejetés l'invitation, le maître l'envoie convié ceux qui n'ont pas d'autres lieux pour vivre que les rues de la ville : "Va vite dans les rues et les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux" (Luc 14. 21). Faire du bien autour de nous, c'est témoigner de l'amour pour Jésus.

    La nécessité de la guérison physique est ressentie par tous les hommes, c'est pourquoi ils lui accordent la priorité. Cependant, la guérison spirituelle est plus importante, même si elle est moins ressentie. Combien de personnes dans notre voisinage attendent d'être aidées, de recevoir une indication pour trouver enfin une bonne direction pour orienter leur vie !

    N'est-ce pas le rôle du croyant de prêter main-forte et d'être une boussole ? C'est pourquoi les chrétiens devraient s'occuper de la misère spirituelle tout autant que de la misère matérielle.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 13 Mars 2024

    Le paralysé de Béthesda (1)

    "Il y a à Jérusalem [...] un réservoir d'eau, appelé en hébreu Béthesda [...] il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et sachant qu'il était dans cet état déjà depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?" Jean 5. 2, 5, 6 Version Darby

    Á l'image du paralysé de Béthesda, le Seigneur nous guérit du péché, puis il nous demande de marcher d'une manière digne de lui dans l'énergie de la foi qu'il nous communique.

    Triste tableau que celui de cet homme de Jérusalem, couché à côté du réservoir d'eau appelé Béthesda, qui signifie maison de miséricorde. Il est paralysé depuis des années et il attend la guérison, comme beaucoup d'autres infirmes autour de lui, sans la voir venir. Depuis 38 ans qu'il attend, le paralysé a compris une chose : c'est qu'il ne peut rien faire par lui-même pour obtenir la délivrance. Il a peut-être perdu tout espoir.

    C'est dans ce contexte que le Seigneur voit le malade parmi tous les autres et lui pose cette question surprenante : "Veux-tu être guéri ?" Par cette question, le Seigneur cherche à réveiller un mouvement de confiance chez cet homme abandonné et découragé. Le malade discerne la noblesse et la compassion de celui qui lui porte une telle attention ; il lui raconte sa misère : "Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans le réservoir lorsque l'eau a été agitée" (Jean 5. 7).  Jésus lui dit alors : "Lève-toi, prends ton brancard, et marche". Dans un acte de foi, le malade obéit. Il se lève et marche ! C'est la preuve d'une guérison totale, aux yeux de tous. Le Seigneur ne demande jamais d'accomplir un acte sans donner la capacité de le faire.

    De même, quand nous sommes sauvés, le Seigneur ne nous demande pas seulement de nous lever, mais aussi de marcher. Il nous guérit d'abord du péché, puis il s'attend à ce que nous marchions d'une manière digne de lui dans l'énergie de la foi qu'il nous communique. Porter son brancard, c'est le souvenir de ce que nous étions avant notre libération.

    Ce tableau s'applique aujourd'hui à notre société, à notre monde. Tant de personne souhaitent mieux vivre, espèrent goûter une vraie joie, avoir une conscience sereine, avoir des certitudes, bref, être délivrées de leur état.

    Tout leurs efforts dont vains tant qu'elles n'ont pas reconnu leur incapacité à s'améliorer par elles-mêmes et que seul Jésus peut les délivrer de leurs problèmes profonds.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 12 Mars 2024

    La bouteille et le tuyau

    "Soyez remplis de l'Esprit." Éphésiens 5. 18 Version Nouvelle Segond Révisée

    Le croyant reçoit l'Esprit Saint quand il se convertit. Il veille à être rempli de cet Esprit en entretenant sa communion avec Jésus-Christ par la méditation de sa Parole et par la prière.

    Chaque croyant possède le Saint-Esprit. C'est un sceau que Dieu met sur lui dès qu'il a cru. Ensuite, comme le dit Paul aux Éphésiens, il doit veiller à être en permanence "rempli de l'Esprit". Le croyant n'est pas comme une bouteille remplie une fois pour toutes. Son niveau de remplissage varie et doit être ajusté constamment.

    Nous pouvons faire baisser ce niveau de plusieurs manières :

    - la désobéissance à ce que nous savons être la volonté de Dieu pour nous ;

    - la non-confession d'un péché. La confession d'un péché dont nous sommes conscients doit s'accompagner d'un travail de sanctification (Matthieu 18. 8, 9) ; pour les péchés dont nous ne sommes pas conscients, pensons à la prière de David : "Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité !" (Psaume 139. 23, 24).

    - le refus de se laisser nous diriger dans tous les domaines de notre vie ;

    - le manque de sobriété dans la recherche du plaisir ("ne vous enivrez pas de vin", v. 18) ;

    - la manque de louange (v. 19) ;

    - le manque de soumission réciproque (v. 21) ;

    - le manque de crainte de Christ (v. 21).

    C'est ce que Paul appelle « attrister le Saint-Esprit » (Éphésiens 4. 30).

    Nous ne pouvons pas nous-mêmes nous remplir de l'esprit, mais nous pouvons nous laisser remplir. Pour maintenir le niveau, il nous faut être alimentés par la source qui est le Seigneur Jésus et pour cela, nous avons besoin d'un tuyau qui nous relie à lui. Cela nous fait penser à la prière, à la méditation de la Parole, dans une vie de vraie communion avec lui.

    Veillons donc à « déboucher le tuyau » par lequel le Saint-Esprit veut nous remplir ! Permettons-lui de nous remplir entièrement !

    Alors, un coeur reconnaissant qui loue Dieu (v. 19, 20), ainsi que la soumission les uns aux autres dans la crainte de Dieu (v. 21), seront de belles manifestations de la plénitude de l'Esprit.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 11 Mars 2024

    Jésus de maison en maison (11)

    "Reste avec nous [...] [Jésus] entra, pour rester avec eux. Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent." Luc 24. 29-31

    Jésus ressuscité rejoint des disciples découragés dans le chemin. Il les réconforte en se révélant à eux par un geste de communion. Il veut faire de même dans nos vies.

    Pour les deux disciples en chemin vers Emmaüs, tous les espoirs sont anéantis ! Leur Maître a été crucifié et mis dans un tombeau. Ils rentrent dans leur village. En chemin, ils discutent et réfléchissent... Qui était ce Jésus en qui ils avaient placé leur confiance ? Pour eux, il est maintenant « le disparu ».

    Un homme qu'ils ne connaissent pas se joint à eux et les interroge. Jésus ressuscité (car c'est lui) leur ouvre les Écritures en leur expliquant les choses qui le concernent dans la Parole de Dieu. Leur coeur brûle, mais ils ne le reconnaissent toujours pas. Ils approchent de leur maison. Cet entretien captivant réchauffe leur coeur et, pour pouvoir le prolonger, ils pressent Jésus, qui s'apprête à les quitter, d'entrer dans leur maison. Jésus ne s'impose jamais, mais il est disponible pour qui le demande.

    Jésus leur a ouvert les Écritures durant leur marche sur le chemin ; il ouvre leur coeur à lui offrir l'hospitalité et il ouvre leurs yeux en accomplissant devant eux le geste du Maître : prendre le pain, le bénir, le rompre et le leur distribuer. Plus de doute, c'est Jésus, il est ressuscité, il est vivant !

    Le Seigneur ne prolonge pas sa présence à Emmaüs et disparaît. Á leur tour, ils sont pressés par l'ardent désir de faire part à leur condisciples de la grande nouvelle qui les remplit de joie. Ils ne craignent plus maintenant ce voyage nocturne dont ils avaient dissuadé leur compagnon inconnu.

    Le coeur brûlant encore de ses paroles, les deux hommes retournent avec joie à Jérusalem vers les autres disciples pour attester de la résurrection du Seigneur, leur rapporter ce qu'il leur a dit et leur expliquer comment il s'est révélé à eux lors de fraction du pain.

    Sur la route de notre vie, nous nous faisons peut-être le même genre de réflexions découragés. Mais dans les périodes de désespoirs; Jésus chemine avec nous. Il est là, tout proche, prêt à venir chez nous et à montrer son amour pour nous.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 10 Mars 2024

    "Moi, je suis le vrai cep"

    "Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le cultivateur. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'ôte ; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie, afin qu'il porte plus de fruit." Jean 15. 1, 2 Version Darby

    Jésus et la source qui alimente notre vie spirituelle. Il est cep (le tronc) dont la sève alimente les sarments (les branches). Ce n'est qu'en restant bien liés à lui que nous porterons du fruit.

    Peu après le déluge, Dieu choisit un homme, Abraham, à qui il révèle et fait des promesses. Il faut fructifier la descendance de cet homme pour en faire le peuple d'Israël, qu'il entoure de soin et de délivrances. En quelques sorte, Abraham est le cep de l'Éternel. Pour être dans la faveur de Dieu, il fallait faire partie de ce peuple.

    L'Éternel fait sortir d'Égypte ce peuple privilégié pour qu'il fructifie dans le pays de Canaan (Psaume 80. 8).Mais celui-ci se montre rebelle envers celui qui l'a planté ; il est comme une vigne qui ne produit que des raisins sauvages sans aucune valeur. Dieu prouve ainsi à tous que l'homme, même comblé par lui, est incapable d'assurer son salut par lui-même.

    "Á la fin de ces jours-là" (Hébreux 1. 2), à la fin de la période d'essai de l'homme, Dieu introduit "le vrai cep" : Jésus-Christ, son Fils. Ce n'est plus ni Adam ni Abraham qui constitue la base de la nouvelle race à la faveur de Dieu, c'est Jésus-Christ. Ceux qui croient en lui possèdent sa vie et lui sont attaché pour l'éternité.

    Certes, des personnes peuvent déclarer appartenir au cep et même présenter l'apparence d'y être attachées. Mais elles ne tromperont pas le cultivateur qui constatera l'absence de fruit, éliminera le sarment improductif et consacrera ses soins aux sarments bien vivants.

    Qu'est-ce donc que le fruit ? Le fruit, c'est avant tout reproduire les caractères de Christ, ce qui se traduit par de bonnes oeuvres. Pour cela, un seul moyen : demeurer bien attachés à lui, le cep, pour que sa sève puisse largement alimenter et développer en nous la vie de Christ.

    Voulez-vous en savoir davantage sur le fruit que Dieu attend de vous ? Considérez les différents aspects du fruit de l'Esprit : "l'amour, la joue, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi" (Galates 5. 22).

    Source (Plaire au Seigneur)

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