• “II est bon de célébrer l’Éternel, et de chanter des cantiques à la gloire de ton nom, ô Très-haut ! D’annoncer le matin ta bonté, et ta fidélité dans les nuits… Car, ô Éternel ! tu m’as réjoui par tes actes ; je chanterai de joie à cause des œuvres de tes mains.” Psaume 92. 1-4

    “Tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils chanteront de joie à toujours, et tu les protégeras ; et ceux qui aiment ton nom s’égayeront en toi.” Psaume 5. 11

     

    Le psaume 92 est un cantique pour le jour du sabbat, ce septième jour que Dieu avait donné à son peuple pour qu’il se repose et puisse trouver le temps de se tourner vers lui avec reconnaissance (Lév. 23. 3). Le psaume 5 de David exprime la joie de celui qui se confie en Dieu, malgré l’adversité qu’il peut traverser.

    Les motifs de se réjouir ne manquaient pas au peuple d’Israël ! Il suffisait de considérer les actes de l’Éternel :

    – ceux du passé, les grands faits qui accompagnaient toute l’histoire du peuple depuis la sortie d’Égypte, ses délivrances et ses victoires miraculeuses.

    – ceux du présent, de la semaine écoulée où tous les menus événements de la vie avaient témoigné de l’activité bienveillante de Dieu.

    Pour nous chrétiens, c’est le premier jour de la semaine, jour de la résurrection du Seigneur, que nous nous réjouissons ensemble autour de lui. Nous nous souvenons également des grandes choses que Dieu a faites. Ses plans éternels et ses desseins merveilleux alimentent la louange. Quelle joie de pouvoir annoncer l’amour de Dieu en évoquant les merveilles de l’œuvre de la croix et les gloires de la personne qui l’a accomplie !

    Mais c’est aussi chaque jour que, individuellement ou en famille, nous pouvons nous réjouir des soins constants de Dieu. C’est quotidiennement que nous constatons sa fidélité et sa bonté, ce que Dieu fait dans notre vie, sa sollicitude dans toutes nos circonstances, ses permanentes interventions en notre faveur.

    En réalisant comment Dieu nous a aimés et nous entoure sans cesse de son amour, nous chantons avec David : “Tu as été mon secours, et à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie” (Ps. 63. 7).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ : … il n’y a plus ni homme ni femme : car vous êtes un dans le Christ Jésus.” Galates 3. 27, 28

     

    Certains chrétiens s’imaginent que, puisqu’en Christ “il n’y a plus ni homme ni femme”, les différences entre les sexes seraient bel et bien abolies dans l’Église. Or Paul montre qu’il n’en est rien. L’ordre instauré par Dieu dès la création demeure ; la vocation de l’homme et celle de la femme ne sont pas interchangeables.

    Aux hommes de l’église de Corinthe, Paul dit : “Comportez-vous en hommes” (16. 13), rappelant qu’il leur revient de démontrer la parfaite compatibilité de la fermeté et de l’amour, à l’image de Christ.

    Quant aux femmes, leur attitude spécifique est décrite à plusieurs reprises (1 Cor. 11 ; 1 Tim. 2 ; 1 Pi. 3) ; elle reflète la position de l’Église par rapport au Seigneur.

    L’esprit de sacrifice qui marque normalement l’attitude des maris (on pourrait ajouter : et des hommes chrétiens d’une manière générale) prêche à tous, chrétiens et non chrétiens, la manière avec laquelle le Seigneur a aimé son Église et s’est livré pour la sauver.

    L’esprit de soumission qui marque normalement l’attitude des épouses (on pourrait dire : des chrétiennes) prêche à tous la manière avec laquelle l’Église (hommes et femmes !) répond à cet amour du Seigneur par une soumission paisible et confiante.

    Dans les deux cas il y a un don de soi, dans la foi.

    Il est certes souhaitable que les femmes puissent trouver un conjoint ; mais jamais les femmes ne devraient être regardées comme des êtres mineurs (Prov. 31). Elles ne sont pas moins que les hommes des membres du corps de Christ ; Dieu peut révéler sa pensée par la bouche ou par les gestes d’une femme autant que par ceux d’un homme. Dans le couple comme dans l’Église, l’homme et la femme sont en aide l’un pour l’autre. Au fait, qui est le plus fort : celui qui aide ou celui qui est aidé ?

    Ayons du discernement pour comprendre la mesure d’égalité et la mesure de différence entre les sœurs et les frères ; cela permettra de développer des relations et collaborations plus justes, plus efficaces, plus épanouies. Et cela tant dans le cadre de l’église que celui de la maison.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Je ne parle pas de vous tous ; moi, je connais ceux que j’ai choisis. Mais c’est afin que l’Écriture soit accomplie : Celui qui mange le pain avec moi a levé son talon contre moi. Je vous le dis dès maintenant, avant que cela arrive, afin que, quand cela arrivera, vous croyiez que c’est moi.” Jean 13. 18, 19

     

    Le Seigneur prévient ses disciples que Judas va le trahir. Pourtant Judas n’était pas prédestiné à trahir son Maître. Il aimait l’argent ; c’est lui qui avait la charge de la bourse commune et il était voleur (Jean 12. 6) : Il aurait pu repousser les attaques de Satan en mettant en pratique les enseignements de Jésus.

    – L’argent fait partie des nécessités matérielles de la vie pour chacun de nous. Judas se sent peut-être responsable vis-à-vis de Jésus de disposer des sommes nécessaires à l’entretien de son Maître et de ses condisciples. Or, qu’a enseigné le Seigneur à ce sujet ? “Ne soyez pas en souci, en disant : Que mangerons-nous ?…. Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela” (Matt. 6. 31, 32).

    – Mais, facilement, ce souci d’avoir les ressources nécessaires à la vie quotidienne peut se transformer en désir d’amasser des réserves pour se mettre à l’abri de tout risque. Le Seigneur a pourtant déclaré : “Ne vous amassez pas des trésors sur la terre” (Matt. 6. 19).

    – Alors, la possession de ces réserves entraîne le désir d’en posséder toujours davantage, et voilà l’amour de l’argent qui s’installe, devient de l’avarice, ou de la cupidité et conduit à être de moins en moins scrupuleux sur les moyens d’augmenter son capital. On peut ainsi prétendre suivre Jésus, tout en poursuivant son enrichissement personnel. Or le Seigneur a mis en garde ses disciples : “Vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses” (Matt. 6. 24).

    – Il s’imagine que son plan de trahison est sans risque. Le Seigneur ne s’est encore jamais laissé arrêter par ses opposants.

    – Finalement, ce double jeu conduit à l’hypocrisie : Judas a déjà décidé de trahir Jésus, néanmoins il se trouve à table avec le Seigneur et se laisse même laver les pieds par lui. L’hypocrisie aveugle sa conscience et ouvre son cœur à Satan qui, à ce moment-là, entre en lui.

    Comment considérons-nous l’argent ? Est-il notre serviteur ou notre maître ? Savons-nous montrer notre confiance envers Dieu et notre amour pour autrui en donnant libéralement ?

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Je vous ai aimés, dit l’Éternel ; et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ?” Malachie 1. 2

     

    Elle est bien insolente cette question posée par le peuple juif à Dieu : “En quoi nous as-tu aimés ?” Surtout après la longue période où les preuves de l’amour fidèle de Dieu pour son peuple ont été continuelles ! Dieu avait entendu leurs cris quand ils étaient réduits à l’état d’esclaves en Égypte et les avait délivrés de façon miraculeuse. Il avait pris soin d’eux pendant les 40 ans qu’a duré la traversée du désert. Alors qu’ils n’avaient aucune puissance par eux-mêmes, Dieu les avait installés dans le pays promis en chassant devant eux tous les ennemis. Au cours des siècles, la liste des bienfaits de Dieu envers son peuple n’a cessé de s’allonger ; mais en retour, il ne reçoit que du mépris ! “En quoi nous as-tu aimés ?” Quelle dureté de cœur ! Ils ne regardaient qu’à ce qu’ils avaient perdu depuis l’exil et oublient la grâce que Dieu vient de leur faire en leur rendant leur patrie et leur culte. Devant tant d’ingratitude, Dieu peut s’écrier : “Mon peuple, que t’ai-je fait, et en quoi t’ai-je lassé ? Réponds-moi !” (Mich. 6. 3).

    Aujourd’hui, on entend parfois : « Si Dieu nous aimait, il n’y aurait pas tant d’injustice, de pauvreté ; il n’y aurait pas de guerres… » De tels propos sont outrageants pour Dieu ! L’incrédule peut-il tenir Dieu pour responsable de l’état actuel du monde alors que Satan en est le prince ?

    Le grand miracle, que connaissent bien tous les chrétiens, est que Dieu continue à nous aimer malgré nos péchés, malgré nos faiblesses et nos défaillances. C’est ce grand miracle de l’amour divin que les rachetés de Christ présentent à ceux qui osent mettre en doute l’amour de Dieu… parce qu’ils ne le connaissent pas.

    Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous” (Rom. 5. 8). Peut-il y avoir un amour plus grand que celui de Dieu qui donne son propre Fils pour sauver sa créature et qui continue à aimer l’homme malgré ses outrages ? Un amour sans commencement ni fin !

    Dieu ne pouvait pas nous aimer plus qu’il ne l’a fait ; il ne pouvait pas nous donner plus qu’il ne nous a donné ; et il continue à nous manifester son amour, jour après jour, en nous montrant les richesses de sa grâce. Gloire et reconnaissance au Dieu qui nous aime !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a exaucé ; du sein du séjour des morts j’ai crié, et tu as entendu ma voix.” Jonas 2. 3 (NEG)

    “Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu. Moi je savais que tu m’entends toujours.” Jean 11. 41, 42

    “Approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi.” Hébreux 10. 22

     

    Pleine assurance de foi” : cette expression devrait qualifier la mesure et le caractère de la foi des chrétiens. Par le sang de Jésus, ils peuvent désormais s’approcher de lui sans “aucune conscience de péchés” (Héb. 10. 2, 22). Combien il serait désirable que cette “pleine assurance de foi” soit le mobile de chaque étape de notre vie, comme elle le fut pour Jonas, englouti trois jours et trois nuits dans les entrailles d’un poisson (Jon. 2. 1).

    Dans cet endroit impossible à imaginer et assimilable au séjour des morts, Jonas comprend que c’est sa désobéissance qui l’a conduit là ; il crie à l’Éternel. Ses expressions de détresse révèlent qu’il a réellement vu la mort en face ; certaines anticipent même les douleurs du Seigneur avant la croix. Néanmoins, du fond de l’abîme et avant même d’en être délivré par Dieu, Jonas affirme : “Il m’a répondu”, “tu as entendu ma voix”. Il est déjà pleinement confiant dans la miséricorde de Dieu éprouvée autrefois (2 Rois 14. 26, 27), et il annonce la louange qu’il rendra à l’Éternel (Jon. 2. 10).

    Cette manifestation d’une pleine assurance de foi, émise dans le secret d’un poisson, précède celle du Seigneur, combien plus glorieuse, au tombeau de Lazare (second verset du jour). Avant d’ordonner “Lazare, viens ici, dehors”, Jésus, publiquement, et devant la foule, rend grâces au Père de ce qu’il l’a entendu. Alors le miracle s’accomplit.

    Le disciple n’est pas au-dessus du maître” (Matt. 10. 24). La pleine assurance de foi d’un prophète désobéissant ne saurait être comparée à celle du Fils du Père. Elle n’en est cependant pas moins exemplaire. Après une prière instante dont nous pensons qu’elle correspond à la volonté de Dieu, sommes-nous vraiment prêts à l’honorer de notre foi : “Tu as entendu ma voix”, en ajoutant « Je te rends grâce de ce que tu répondras à ta façon et en temps voulu » ?

    Source (Plaire au Seigneur)

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