• “L’Éternel est grand et fort digne de louange dans la ville de notre Dieu… la ville du grand roi.” Psaume 48. 1, 2

    “Des choses glorieuses sont dites de toi, cité de Dieu.” Psaume 87. 3

     

    La ville apparaît dès le début de l’histoire humaine comme un milieu social excluant Dieu ; pourtant la cité fait pourtant partie des plans de Dieu, et Jérusalem en est la grande représentation. Dans le seul psaume 48, Jérusalem est appelée : “La ville de notre Dieu”, “la ville du grand roi”, “la ville de l’Éternel des armées” (Ps. 48. 1, 2, 8).

    Et encore : “L’Éternel aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob” (Ps. 87. 2), “Jérusalem est bâtie comme une ville bien unie ensemble en elle-même !” (Ps. 122. 3), “Des choses glorieuses sont dites de toi, cité de Dieu” (Ps. 87. 3).

    Voilà la ville selon Dieu. Elle est à Lui : “la ville de notre Dieu”. Elle est unie. Elle est un centre de rassemblement pour célébrer le nom de l’Éternel. La justice y est rendue. La paix y règne. Et pour couronner les caractères de la ville selon Dieu, le prophète Sophonie dit : “L’Éternel juste est au milieu d’elle” (Soph. 3. 5). Quel contraste avec la ville de Caïn, les hommes de Babel, avec Sodome et Gomorrhe et nos grandes villes !

    Dans l’Apocalypse, l’Église associée à Israël administre le monde millénaire ; elle est décrite comme une cité. Il est dit à Jean : “Viens et je te montrerai l’Épouse, la femme de l’Agneau… il lui montra la sainte cité, Jérusalem descendant du ciel, ayant la gloire de Dieu” (Apoc. 21. 9, 10).

    L’expression “ayant la gloire de Dieu” résume tous ses caractères :

    – la sainteté : c’est une “sainte cité” en contraste avec Babylone qui est toujours qualifiée de grande ;

    – l’unité ;

    – la séparation du mal (la muraille) ;

    – l’accueil et la justice (les portes) ;

    – la droiture ou la transparence (Apoc. 21. 12, 18, 21) ;

    – la clarté (Apoc. 21. 11, 23).

    Est-ce que tout cela n’a pas une application actuelle dans notre église locale ? Ne doit-elle pas être, en somme, une ville dans la ville, une ville selon Dieu dans une ville selon l’homme ?

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Caïn connut sa femme, et elle conçut et enfanta Hénoc ; et il bâtit une ville, et appela le nom de la ville d’après le nom de son fils Hénoc.” Genèse 4. 17

     

    Après avoir tué son frère Abel et refusé la grâce de Dieu qui le poussait à se repentir, Caïn erre sur la terre, selon le jugement de Dieu : “Quand tu laboureras le sol, il ne te donnera plus sa force ; tu seras errant et vagabond sur la terre” (Gen. 4. 11). Pour s’affranchir de cette malédiction, Caïn se regroupe avec ses descendants et bâtit la première ville. Caïn lui donne le nom de son fils : “Hénoc”, qui signifie « dédié, initié, consacré » ! Elle devient un centre d’activité et de culture, mais Dieu en est exclu (v. 21, 22).

    Après le déluge, Dieu bénit Noé et réitère son ordre de remplir la terre : “Fructifiez et multipliez et remplissez la terre” (Gen. 1. 28 ; 9. 1). Mais la passion de se faire un nom se perpétue : “Les hommes dirent : Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne jusqu’aux cieux ; et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre” (Gen. 11. 4). C’est Babel et sa tour, un monument à la gloire de la rébellion et de la fausse religion. Babel deviendra “Babylone la grande” sous Nebucadnetsar (Dan. 4. 30) et représentera le monde entier, le royaume politique, économique et religieux sous le règne à venir de l’Antichrist (Apoc. 14. 8).

    Aujourd’hui, Burj Khalifa, à Dubaï, est la plus haute structure humaine jamais construite (829 m). La Jeddah Tower, en construction à Djeddah, en Arabie saoudite, devrait atteindre 1 001 m de hauteur en 2018.

    Et que dire des villes de Sodome et Gomorrhe, qui représentaient une concentration de mal que l’on voit au grand jour dans nos villes ? Pourtant, la pensée de la ville, de la cité, appartient au conseil de Dieu. Nous le verrons demain.

    Pour nous aujourd’hui c’est un lieu de témoignage :

    - à l’instar du Seigneur Jésus passant “par les villes et par les villages prêchant et annonçant le royaume de Dieu” (Luc 8. 1),

    - ou de Philippe, descendu dans une ville de la Samarie, qui “leur prêcha le Christ”… (Act. 8. 5),

    - ou encore de Paul et Barnabas qui, “ayant évangélisé cette ville-là” (Derbe), “firent beaucoup de disciples” (Act. 14. 21)… soyons des témoins dans la nôtre.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Alors un ange du Seigneur se trouva avec [les bergers]… et leur dit :… Aujourd’hui, dans la cité de David vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur… [Les bergers] trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.” Luc 2. 9-16

    “Après que Jésus fut né à Bethléhem de Judée… des mages arrivèrent de l’Orient à Jérusalem… Une fois entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère ; alors, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; ils ouvrirent leurs trésors et lui offrirent des dons : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.” Matthieu 2. 1, 11

     

    Les évangiles présentent plusieurs annonces différentes de la naissance de Jésus, le Fils de Dieu venu donner sa vie pour le salut des hommes.

    Le récit de Luc met en scène des bergers. Les Juifs orthodoxes les méprisaient : selon eux, garder un troupeau ne permet pas de respecter tous les détails de la Loi, comme se laver méticuleusement les mains avant un repas. Les bergers étaient souvent considérés comme malhonnêtes et leur témoignage n’était pas recevable devant un tribunal juif.

    Dieu choisit justement ces bergers méprisés pour leur envoyer son ange et faire cette révélation grandiose : ils voient la gloire de Dieu resplendir, ils écoutent la louange d’une multitude d’anges. C’est ainsi qu’ils comprennent l’immensité du mystère de la naissance royale et divine du petit enfant. Il leur est présenté comme le Sauveur, le Christ, l’Oint de Dieu, le Messie d’Israël ; il est enfin le Seigneur. La gloire des titres attribués à ce nouveau-né contraste avec la condition sociale de ces hommes méprisés.

    En revanche, Matthieu met en scène des mages, des étrangers venus de loin. Observateurs du ciel, ils ont repéré une étoile qui les intrigue par son éclat et se mettent en route. Arrivés à Jérusalem, ils annoncent l’événement. Consultés, les scribes ne semblent pas impressionnés. Les mages continuent de suivre l’étoile, découvrent l’enfant, se prosternent devant lui et l’honorent par des présents de valeur. Ces personnages importants mais étrangers au peuple de Dieu n’ont pas hésité à faire un grand voyage ; ils étaient convaincus de l’importance de cet événement pour le monde. C’est une leçon pour les Juifs restés incrédules, mais aussi pour nous, si facilement impressionnés par le rang ou la fortune. Pourtant Dieu “ne fait pas de considération de personnes” (Act. 10. 34).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Car c’est comme un homme qui, s’en allant hors du pays, convoqua ses propres esclaves et leur confia ses biens : à l’un, il donna cinq talents ; à un autre, deux ; à un autre, un ; à chacun selon sa propre capacité. Puis il s’en alla hors du pays… Longtemps après, le maître de ces esclaves vient et fait ses comptes avec eux.” Matthieu 25. 14, 15, 19

     

    Dans la parabole des vierges dont nous avons parlé hier, les jeunes filles n’avaient qu’une fonction selon la coutume orientale de l’époque : escorter l’époux jusqu’au lieu du festin lors d’un mariage. Mais il tarde à se présenter et, plutôt que veiller, elles s’endorment toutes. Le Seigneur enchaîne immédiatement par la parabole de ce jour pour nous faire comprendre que veiller, ce n’est pas rester oisif.

    Un homme s’apprête à partir pour un voyage à l’étranger. C’est un homme riche : il compte ses lingots en talents (un talent équivalait alors au salaire d’un ouvrier sur 20 ans de travail !). Il les confie à chacun de ses serviteurs pour les faire valoir pendant son absence. Deux de ses serviteurs tirent parti de ce qui leur a été confié et en acquièrent une fois autant. Le troisième enfouit son lingot dans la terre où il reste intact, à l’abri des regards et des convoitises, mais ne rapporte rien.

    Les deux premiers serviteurs représentent les croyants qui désirent servir le Seigneur. Le troisième prétend être loyal, mais il préfère s’occuper de ses propres affaires.

    Le Seigneur désire que nous soyons de bons gestionnaires des immenses biens qu’il nous confie : facultés naturelles, dons spirituels, biens matériels, etc. Nous aurons des comptes à lui rendre.

    Le Maître revient soudainement après une longue absence. Arrive l’heure des comptes. Chaque serviteur reçoit sa récompense selon son propre travail (1 Cor. 3. 8), non selon les résultats financiers. L’un a gagné davantage que l’autre en valeur absolue, mais chacun a doublé le capital confié. Ces deux serviteurs reçoivent le même éloge : “Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en ce qui est peu, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître” (Matt. 25. 21, 23).

    Notons bien que la joie fait tout autant partie de la récompense des serviteurs fidèles que l’extension de leur sphère de responsabilités. Tout ce que nous possédons appartient au Seigneur. Gérons ses biens avec intelligence et diligence, le Seigneur compte sur nous !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Au milieu de la nuit se fit un cri : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre.” Matthieu 25. 6

     

    Aussi certainement que Christ est monté au ciel, il reviendra chercher les siens. Le moment de sa venue ne nous est pas révélé, mais ce n’est pas une raison pour ne pas l’attendre. Au contraire, son retour est imminent ! Mais nous devons rester patients. La chronologie divine n’est pas la nôtre, elle nous dépasse.

    Plusieurs paraboles nous enseignent à être prêts, que le Seigneur revienne aujourd’hui ou plus tard que nous l’espérons. Celle des vierges illustre ce point. La leçon est simple : soyons prêts même si l’époux tarde.

    Dans la cérémonie de mariage que rapporte Matthieu, tout va apparemment de travers : cinq des dix jeunes filles qui forment l’escorte d’honneur de la mariée négligent de se munir d’une réserve d’huile pour leur torche au cas où l’attente de l’époux se prolongerait. Les heures passent, toutes s’endorment.

    À minuit, un cri annonce l’arrivée de l’époux. Les dix vierges se réveillent. Toutes les torches risquent de s’éteindre. Les cinq jeunes filles négligentes partent s’acheter de l’huile. Trop tard. Elles ne sont pas de retour quand l’époux arrive ; la fête commence… en pleine nuit ! Elles ont compromis le cortège car l’escorte est réduite de moitié ; mais elles ne vont pas gâcher la cérémonie !

    Ce groupe de dix vierges nous parle de la chrétienté, ce mélange de croyants, possédant le Saint Esprit parce que nés de nouveau, avec d’autres personnes qui n’ont que le nom de chrétien sans avoir la vie de Christ en elles.

    Très rapidement, l’Église, telle que les hommes peuvent la voir, s’est endormie, a oublié la promesse du Seigneur de revenir bientôt. Même lors de la Réforme, cette promesse est restée à l’arrière-plan. Il faut attendre le XIXe siècle pour qu’elle reprenne sa place dans l’espérance chrétienne… pour s’estomper de nouveau aujourd’hui.

    Le Seigneur pourrait tarder plus que ce que nous estimons possible. La seule façon d’être prêt à la venue du Seigneur, c’est d’être prêt jour et nuit, toutes lampes allumées. La venue du Seigneur, comme aussi notre propre mort, peut nous surprendre à tout instant. Ainsi en nous préparant à la venue de Christ, nous serons également prêts à quitter cette vie.

    Notre propre inactivité fait paraître le temps long ; en revanche, les heures semblent courtes si l’on est actif durant le temps d’attente. Nous le verrons demain.

    Source (Plaire au Seigneur)

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