• Samedi 19 Février 2022

    Un seul esprit..

    "Celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul esprit." 1 Corinthiens 6:17

    Le texte d'hier nous a parlé des souffrances de Christ, et nous avons vu que la communion de Ses souffrances n'est pas un point d'arrivée, mais la voie d'accès qui nous conduit à la puissance de Sa résurrection. Aujourd'hui, considérons la gloire de Christ et l'héritage qu'Il nous a donné, car les souffrances de Christ ont eu leur lendemain de triomphe, de richesse et de fruit.

    En effet, quand nos pieds suivent Ses traces, il s'ensuit que notre esprit est un seul esprit avec le Seigneur sur le trône de Sa grâce. Nous sommes non seulement une même plante avec Lui dans Sa mort, mais aussi dans Sa résurrection. Ceci revient à dire que nous entrons dans l'exaucement de la prière d'Éphésiens 1:19. Les yeux de notre coeur sont ouverts pour comprendre l'espérance qui s'attache à notre appel, les richesses de Son héritage en nous, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de Sa puissance, la même qu'Il a déployée en Christ en Le ressuscitant pour L'élever au-dessus de tout et mettre toutes choses sous Ses pieds.

    Tel est notre héritage, telle est notre vocation: connaître aujourd'hui cette puissance dans notre vie et notre service pour Lui. En un temps où "le soleil et l'air s'obscurcissent", Apocalypse 9:2, notre esprit est en Christ, au-dessus de toute cette obscurité. Nous vivons au-dessus des mensonges et des erreurs qui remplissent l'atmosphère même que nous respirons.

    Malgré les remous dans lesquels les nations s'entrechoquent, notre esprit demeure uni au Seigneur glorifié et voit tout d'en haut. Tandis que nos pieds continuent à suivre les traces de Jésus sur la terre, notre esprit étant un avec Lui affronte les situations constamment changeantes. Au lieu d'en être submergés, nous restons debout, fermes dans cette grâce, comme nous le disent Romains 5:1 et Éphésiens 6:10-11.

    Au milieu de la surabondance du travail journalier et du sur-croît des préoccupations, celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec Lui ; ainsi le coeur se décharge, l'âme se dégage, le corps se détend. "Telle est notre vocation."

    Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

    Source (Manne du matin)

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  • Vendredi 18 Février 2022

    Nous sommes appelés à servir...

    "C'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces." 1 Pierre 2:21

    Nous sommes appelés à servir, à porter du fruit ; mais il y a une condition à cela : c'est de suivre notre Seigneur Jésus-Christ dans les traces de Ses souffrances. Combien souvent nous cherchons à l'éviter ! Et pourtant le seul service que Christ agrée est issu de la croix. Le seul fruit permanent est celui d'une vie devenue une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort, et de ce fait à Sa résurrection ! Quel fil à plomb pour notre service ! Quelle lumière jetée sur l'activité de tant d'entre nous !

    Les traces de Christ partent de la crèche où Il a paru comme un simple Homme – simplement cela. Ses traces conduisent au milieu de l'incompréhension des disciples mêmes et des amis qui oublient et qui blessent ; elles suivent ensuite le sillon profond de la souffrance intime de la réjection... "C'est à cela que vous avez été appelés." Christ vous a laissé cet exemple, cet exemple d'abnégation, de silence dans le sacrifice, le don de soi...

    Le suivons-nous en dehors de la foule, des combinaisons et des intrigues des hommes ? Ses traces ne conduisent pas vers la majorité, mais dans la solitude. Elles nous conduiront dans ces circonstances où – cela nous est dit à trois reprises – Jésus voulait rester caché, et cependant alors des fleuves d'eau vive ont coulé de Lui. Jean 7:38. C'est quand la mort, Sa mort, agit en nous, que la vie agit dans les autres.

    Le chemin de notre Seigneur n'est jamais populaire, il ignore ce qui frappe les regards; mais c'est en suivant les traces de la communion de Ses souffrances que nous connaîtrons dans notre service une vie, une paix, une consolation toute divine, qui agiront dans le monde qui attend. Voilà notre opportunité... "C'est à cela que vous avez été appelés."

    S'il n'y a pas de place pour nous dans le festin de Saül, 1 Samuel 20:25, il y a place pour nous dans la fente du rocher, du rocher frappé ; et là où sont les traces de Ses souffrances, nous verrons Sa gloire. Exode 33:22.

    Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

    Source (Manne du matin)

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  • Jeudi 17 Février 2022

    Trois fois le jour...

    "Trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu." Daniel 6:10

    La prière est avant tout une vie, l'expression de la communion du chrétien avec son Souverain Sacrificateur, car il est un même esprit avec Lui dans la gloire. Aussi prie-t-il sans cesse, et sa vie est une prière, reflétant le sacerdoce du Seigneur Lui-même.

    Mais la prière est aussi un exercice spirituel, non pas un rite, une forme, mais un service accompli soit en commun avec ceux qui sont d'accord, Matthieu 18:18-20, soit seul avec Dieu en répandant son coeur devant Lui. Notre texte nous en donne une illustration : Daniel, soumis à une terrible épreuve, maintient sa prière à genoux trois fois par jour... Quelle humiliation pour nous que cet exemple ! Et nous osons encore dire : "Je n'ai pas le temps", au lieu de dire : "Je ne tiens pas à donner du temps, ne fût-ce que quelques instants, pour venir à l'écart prier et louer Dieu."

    Aujourd'hui, comme au temps de Daniel, nous nous trouvons devant un mouvement stratégique du prince de ce monde, qui se donne comme tâche de supprimer la prière en tant que force pour Dieu et danger pour le diable. Pour prendre Daniel en faute, ses ennemis interdirent toute prière à Dieu. Mais "lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait..."

    Nous qui devrions répandre autour de nous un esprit de prière, ne ferions-nous pas bien d'agir ainsi ? Du moment que nous sommes conscients de l'opposition des puissances spirituelles dirigée directement contre la prière précise, il n'y a pas de risque que la prière devienne pour nous une forme de piété. Ne devrions-nous pas prier "trois fois le jour", non pas longuement - pour la majorité d'entre nous l'horaire de nos journées ne s'y prête pas - mais en intense réalité de communion avec Dieu ?

    Que désormais, nous puissions venir le matin, à midi et le soir à la source de la force, non pas sous une contrainte légale, mais dans la grâce ; non pour être vus des hommes, mais pour que Dieu jette Son regard favorable sur ceux pour lesquels nous prions.

    Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

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  • Mercredi 16 Février 2022

    Elle a fait ce qu'elle a pu.

    "Elle a fait ce qu'elle a pu." Marc 14:8

    Elle a fait ce qu'elle a pu, ce qu'elle a pu aux yeux de Celui qui sait tout et qui voit tout. Si facilement nous, chrétiens, nous nous laissons arrêter par la phrase : "Je ne peux pas." C'est une habitude mentale, et devant tel appel au service, au dévouement, à une responsabilité qui sort de la routine, nous nous dérobons en disant : "Je ne peux pas."

    En premier lieu, ces paroles sont incompatibles avec la présence et la communion du Seigneur ; elles prouvent que nous nous en sommes éloignés. En second lieu, elles sont l'expression d'une habitude prise de longue date par des âmes médiocres, qui ne vivent pas sur le niveau biblique, parce qu'elles restent dans l'ornière de la loi qu'elles s'imaginent être le chemin de la foi. En troisième lieu, elles sont dites sans aucune vraie réflexion. En quatrième lieu, elles ne sont pas vraies. On dit : "Je ne peux pas", quand il faudrait plutôt dire : "Je ne veux pas... Je ne suis pas habitué à mettre Dieu à l'épreuve ; je ne veux pas qu'Il me mette à l'épreuve."

    "Elle a fait ce qu'elle a pu." Ici, il n'est pas question des forces propres, de l'effort de volonté qui devient pour quelques-uns un véritable culte. Non, il s'agit d'une vie donnée, d'un amour qui cherche à rendre à Dieu quelque chose de Son amour qui surpasse connaissance. Il s'agit de la foi active, de la communion vivante avec le Seigneur qui se manifeste par des actes.

    "Elle"... – cela peut être vous – ne regarde pas à sa faiblesse réelle, ne s'excuse pas de son incapacité, si vraie soit-elle. Mais devant l'appel au devoir, à l'action, en face des responsabilités à prendre, elle se donne entièrement, et hors de sa faiblesse même, Dieu fait sortir Sa force ; hors de sa pauvreté, II fait abonder Ses richesses.

    En toute vérité, faisons-nous ce que nous pouvons ? Devant les immenses besoins spirituels, les multitudes qui attendent, le Maître peut-Il dire de nous : "Elle a fait ce qu'elle a pu" ? Ayons le langage et l'esprit de ces vainqueurs de l'Ancien Testament dont il est écrit : "Caleb fit taire le peuple qui murmurait contre Moïse. Il dit : Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs !" Nombres 13:30

    Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

    Source (Manne du matin)

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  • Mardi 15 Février 2022

    Remets tes oeuvres à l'Éternel...

    "Remets tes oeuvres à l'Éternel, et tes pensées seront établies."  Proverbes 16:3 Version Autorisée anglaise (traduction)

    Ce texte est destiné au chrétien consacré à qui Dieu a confié des responsabilités : ses charges sont diverses, nombreuses et importantes. Comme il est dit des prophètes d'autrefois, il est "sujet aux mêmes infirmités" que les autres hommes, environné de faiblesse, de limitations physiques, mentales et matérielles. Mais Dieu emploie de tels "vases de terre", pour que la puissance et le succès de leur service Lui soient attribués.

    Ce texte est aussi pour la mère de famille chargée de travail ; il est pour le commerçant, le chef d'entreprise, l'homme d'affaires ; il est pour l'ouvrier qui sait que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu ; il est pour le croyant qui sait que les choses spirituelles doivent inspirer tous les faits et gestes de sa vie et y présider ; il est pour le chrétien faible de santé, limité dans ses possibilités, alors qu'il y aurait tant à faire...

    On se réveille le matin, et immédiatement les charges de la journée viennent comme une avalanche assiéger l'esprit ; vite, le découragement menace ; vite, les craintes voilent la vue de la foi... Mais Dieu est là, disant : "Remets tes oeuvres à l'Éternel, et tes pensées seront établies."

    Le mot traduit "remettre" signifie "rouler quelque chose sur quelqu'un" ; c'est un acte résolu et entier, et c'est cela que le Maître apprend à ceux auxquels Il a donné des responsabilités. Dieu nous remet des charges, mais Il ne nous charge jamais ! Comprendre cela, c'est le repos dans l'activité, la paix du coeur dans le travail.

    Lorsque nous avons roulé sur Dieu tout ce que nous avons à faire, Il établit nos pensées en Lui, dans la paix et la tranquillité. A la fin du jour, nous sommes étonnés de voir que nos craintes ne se sont pas réalisées et que nous avons été, sans le savoir, nourris de "manne cachée" au cours de notre travail.

    "Tes pensées seront établies." Ces pensées peuvent nous donner tant de soucis accablants, tant d'idées fausses... S'Il les établit dans Son repos, tout change, car Il voit ce qui vient, Il sait en ce moment même ce qu'il nous faut et "fait tout à merveille !"

    Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

    Source (Manne du matin)

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