• "Naaman se mit en colère, et s'en alla... Et ses serviteurs s'approchèrent de lui, et lui parlèrent, et dirent : Mon père, si le prophète t'avait dit quelque grande chose, ne l'aurais-tu pas faite ? Combien plus, quand il t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur !" 2 Rois 5. 11-13

     

    Que n'a-t-il pas été dit au sujet des acteurs principaux du récit de la guérison de Naaman depuis la jeune déportée israélite, le roi de Syrie, Naaman lui-même, sa femme, le roi d'Israël, le prophète Élie et enfin Guéhazi, serviteur d'Élie ! Mais c'est à peine si, en passant, on mentionne le rôle pourtant décisif des serviteurs anonymes du grand général. Or, dans la Bible, l'anonymat n'est pas synonyme d'insignifiance, tant s'en faut ! L'intendant de Joseph (Gen. 43. 16 et suivant), le jeune serviteur de Nabal (1 Sam. 25. 14) entre autre, sont là pour illustrer que, sous l'action de l'Esprit, au moment opportun, certains ont eu des paroles sages, dites à-propos, et même ont conseillé leur maître.

    Les serviteurs de Naaman sont un exemple intéressant bien propre à nous inspirer. Sans redouter la colère de leur maître, ils utilisent une expression respectueuse et affectueuse : "Mon père". Le ton est donné, il peut s'en suivre l'invitation à la réflexion : "si le prophète t'avait demandé...". Naaman quoique impulsif n'est ni stupide ni obstiné. Il s'incline devant le bien-fondé de la sagesse, se lave au Jourdain sept fois et en reviens pur. En deux phrases, ces sages ont eut raison de leur chef (Prov. 29. 8) !
    Aujourd'hui, comme autrefois, la proclamation du salut ne fait appel qu'à la foi personnelle et élimine tout ce qui pourrait être revendiqué comme un mérite particulier pour l'acquérir, "c'est le don de Dieu... afin que personne ne se glorifie" (Eph. 2. 8-9). Et cela, loin de plaire à chacun, peut encore provoquer chez le non-croyant des réactions aussi négatives que celles de Naaman. Avec le secours de l'Esprit Saint, le chrétien qui en serait témoin, est capable, par la sagesse d'un conseil, d'en briser les effets en rétablissant le sobre bon sens. La Bible compare "la parole dite à propos" à des "pommes d'or incrusté d'argent" (Prov. 25. 11). Image extraordinaire illustrant, pour l'exemple cité, la valeur d'une intervention courageuse et magnifiquement appropriée !
     

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Écoutons la fin de tout ce qui a été dit : Crains Dieu, et garde ses commandements; car c'est là le tout de l'homme. Ecclésiaste 12. 13

     

    “Le sens de la vie est la plus pressante des questions”, écrivait Albert Camus. La Bible, dans l'Ancien Testament, contient un livre tout entier sur cette question : l'Ecclésiaste. Pour en parler, son auteur ne se place pas au-dessus des autres. Il nous dit sans cesse : “J'ai fait, j'ai vécu, j'ai expérimenté, j'ai exercé le pouvoir, j'ai cherché la sagesse…” Et quelle est sa conclusion ?

    Dès le début il constate que tout ce que les hommes recherchent de bon et qui est donné par Dieu – l'instruction, le savoir, les biens, mais aussi l'amour entre époux et même la justice – rien de tout cela ne peut combler l'être humain. D'autant plus que dans tout ce qu'il fait, l'homme voit planer l'ombre de la mort. Pourtant, l'auteur ne sombre pas dans le désespoir, car sa quête le conduit à Dieu. Il le perçoit comme un rocher inébranlable au milieu d'une mer agitée. Dieu est la seule réponse à ce sentiment intense de vide et de perplexité.

    Venons sans crainte à Dieu, avec respect et confiance, en ayant conscience de sa grandeur, de sa stabilité, de sa bonté. Acceptons de faire l'expérience de ce que révèle et produit sa présence dans nos vies, simplement en croyant ce qu'il nous dit.

    Le Nouveau Testament va plus loin dans cette révélation du sens de la vie. Nous découvrons qu'il est lié à une personne, à Jésus Christ. “Pour moi, vivre, c'est Christ” (Philippiens 1. 21), lirons-nous demain.

    Source (La Bonne Semence)

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  • "Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien." Psaumes 139.14

     

    Réalisez-vous que sur les 7 milliards d'habitants sur la terre, aucun humain n'a votre empreinte. Vous êtes unique, un véritable original ! Cela fait de vous une personne de grande distinction car la valeur d'une chose est déterminée par sa rareté. Plus une chose est rare, plus sa valeur augmente… Plus elle est courante, plus sa valeur baisse. Le Seigneur vous a donné une particularité que vous êtes seul à posséder. Il s'est assuré que vous gardiez une valeur permanente.

    Vous avez de la valeur, vous êtes important pour le programme divin...

    Quand vous commencez à imiter les autres, alors vous devenez commun et vous perdez de la valeur. Bien sûr, vous êtes la somme de vos influences : vos parents, vos professeurs, vos amis, votre culture, etc., créent une empreinte en vous, et vous donne une couleur particulière. Néanmoins, ces influences sont là pour développer votre singularité, pour faire de vous une personne différente et non un clone.

    Un peintre pourrait recopier à la perfection, voire mieux que l'originale, une toile de maître et cependant son tableau serait sans grande portée. Une copie, même bien exécutée, est sans mérite. Jean-Baptise était une voix qui criait dans le désert et non un écho. Le Seigneur a fait de vous une personne unique, ne perdez plus de temps à essayer d'être quelqu'un d'autre mais soyez vous-même.

    Vous avez de la valeur, vous êtes important pour le programme divin, alors découvrez la vérité à propos de qui vous êtes, du plan de Dieu pour vous. Que le Seigneur renouvelle votre intelligence, qu'il vous donne une révélation profonde de ce que vous pouvez devenir par sa grâce.

    Une action pour aujourd'hui

    Soyez vous-même !

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • "Saül revêtit David de ses vêtements... Et David ceignit son épée par-dessus ses vêtements, et voulut marcher, car il ne l'avait pas essayé. Et David dit à Saül : je ne puis marcher avec ces choses, car je ne l'ai jamais essayé." 1 Samuel 17. 38, 39

     

    Quelle différence entre Saül et David !

    Saül est "plus grand que tout le peuple, depuis les épaules en haut" (1 Sam. 9. 2). C'est un guerrier. Son casque d'airain, sa cotte de mailles et son épée ont été fait à sa mesure.
    David est "un jeune homme" (1 Sam. 17. 33). Cependant il est "un homme fort et vaillant, et un homme de guerre... et l'Éternel est avec lui" (1 Sam.16. 18). Seulement il ne combat pas avec les mêmes armes que Saül.
    David a une fronde dans la main et il compte sur l'Éternel. Il a déjà livré des combats contre des bêtes sauvages (lions ou ours) venues pour dévorer ses moutons. David les a sans doute assommées avec un pierre tirée avec sa fronde, puis les a tués avec un gourdin. Mais il reconnaît que c'est l'Éternel qui l'a délivré de la patte du lion et de l'ours (1 Sam. 17. 37).
    Avant le combat avec Goliath, il est placé devant un choix :
    - soit il accepte de revêtir la meilleure armure qui lui est proposée, celle de Saül lui-même ;
    - soit il utilise les armes qu'il connaît bien et dont il a déjà éprouvé l'efficacité : une fronde et une pierre.
    David n'hésite pas : il ne peut même pas marcher avec l'équipement du roi ! Il s'en débarrasse et prend les accessoires familiers du berger : son bâton, sa fronde et, dans son sac, cinq pierres qu'il a choisis en connaisseurs dans le torrent. Surtout, il n'oublie pas de se recommander à l'Éternel.
    Il part au combat avec ces instruments et il tue le Philistin, comme il avait fait pour le lion et l'ours.
    Pour nos combats spirituels, Dieu nous a donné tout ce dont nous avons besoins. Nous devons réaliser "que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses" (2 Cor. 10. 4).
    Avec l'équipement rudimentaire d'un berger, mais avec la force de Dieu, on peut remporter de grandes victoires ! La foi dans le Dieu vivant, la prière et l'obéissance à la Parole de Dieu sont les armes efficaces de tout croyant.
     

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Personne ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils voudra le révéler. Matthieu 11. 27

    Lui (Jésus) est l'image du Dieu invisible. Colossiens 1. 15

     

    Comment connaître Dieu, alors que la Bible nous dit qu'il est invisible ? Chacun peut découvrir sa puissance et son intelligence créatrice dans tous les détails de la nature qui nous environne.

    Mais Dieu, qui est saint, qui est lumière et amour, a choisi de se révéler aux hommes par sa Parole, la Bible. C'est elle qui convainc, et qui produit la foi. Non seulement la Bible nous donne la certitude de l'existence de Dieu, mais elle nous apprend qu'il est parfaitement juste, et parfaitement pur. Il est absolument saint et sans péché : “Dieu est lumière et il n'y a en lui aucunes ténèbres” (1 Jean 1. 5). Et il nous aime !

    Si la science peut nous éclairer dans bien des domaines, seule la Parole de Dieu répond à nos interrogations les plus profondes. Elle met en lumière tout ce qui, dans nos vies, s'oppose aux caractères de Dieu. Par exemple : Dieu est vrai ; or qui d'entre nous peut dire qu'il n'a jamais menti ? Tout ce que Dieu aime, tout ce qu'il réprouve, est indiqué dans ce Livre, qui nous aide ainsi à comprendre qui est Dieu. Plus que cela, Jésus son Fils est venu parmi nous vivre le bien selon Dieu. Son sacrifice à la croix ouvre à celui qui croit en lui l'accès à une vraie relation avec Dieu: il le connaît comme son Père ! “À tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, c'est-à-­dire à ceux qui croient en son nom” (Jean 1. 12). “Par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit” (Éphésiens 2. 18).

    Source (La Bonne Semence)

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