• "Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le chef du monde vient ; et il n'a rien en moi ; mais afin que le monde connaisse que j'aime le Père - et comme le Père m'a commandé, ainsi je fais." Jean 14. 30, 31

     

    Ce verset est le seul dans les évangiles qui nous parle explicitement de l'amour du Fils pour le Père. Mais, sans que Jésus le dise, sa vie entière en était la démonstration. L'amour se montre en actes, non en déclaration : "Enfants, n'aimons pas en paroles ni avec la langue, mais en action et en vérité" (1 Jean 3. 18).

    Jésus disait : "Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre" (Jean 4. 34). Le but de sa vie était de faire la volonté de Dieu parce qu'il aimait son Père : "Comme le Père m'a commandé, ainsi je fais".
    C'est à la croix que son amour pour son Père brille le plus intensément, à travers son obéissance et son désir de le glorifier. Jésus accepte de rencontrer Satan, le chef de ce monde, dans le terrible combat de Gethsémané. Et à Golgotha, cloué au bois, il va donner la preuve suprême de son amour pour le Père et de son obéissance parfaite. Cette obéissance lui a tout coûté : il a été "obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix".
    La croix révèle au monde que le Fils aime le Père et agit selon son commandement. Afin d'apporter au monde cette démonstration éclatante, il se soumet à la mort, librement et volontairement, par amour pour son Père. C'était la volonté du Père pour lui, c'était la volonté du Père pour nous sauver et nous délivrer.
    Jésus se rend à la croix de son plein gré, sans opposer la moindre résistance. Il y va pour rendre possible l'accomplissement du plan de Dieu et pour que son Père soit glorifié : "Maintenant mon âme est troublée ; que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ; mais c'est pour cela, pour cette heure, que je suis venu. Père, glorifie ton nom" (Jean 12. 27). Jésus devait mourir, lui qui était sans péché et qui n'avait pas commis de péché, par obéissance et par amour pour son Père.
    Prenons exemple sur un tel amour. L'obéissance à Dieu n'est-elle pas la meilleure preuve de notre amour pour Dieu ?
     

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Christ a aimé l'assemblée (l'église) et s'est livré lui-même pour elle. Éphésiens 5. 25

     

    Depuis six ans je sers. J'ai œuvré pour mon maître,

    Répondant chaque jour à ce qu'il désirait ;

    Serviteur acheté, j'ai payé cette dette :

    Je peux enfin partir, la loi me le permet.

    Mais dans cette maison se sont tissés des liens

    Plus forts que l'esclavage, plus puissants que la loi ;

    C'est un motif plus grand, plus beau qui me retient,

    Et cette liberté, je ne la prendrai pas.

    Mon maître m'a donné, au cours de mon service,

    Une femme que j'aime, puis des enfants sont nés,

    Pour lui, pour elle, pour eux, je fais ce sacrifice :

    Je ne veux pas quitter ceux qu'il m'a confiés.

    La marque douloureuse, qui restera gravée,

    Sera comme un témoin de ce renoncement;

    Mon oreille percée parlera désormais

    De l'amour pour mon maître, ma femme et mes enfants.

    Comme ce serviteur, Christ a aimé son Dieu,

    Son église chérie, chacun des rachetés.

    La trace du supplice, dans son corps glorieux,

    Redira son amour durant l'éternité.

    R.A. (d'après Exode 21. 1-6)

    Source (La Bonne Semence)

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  • "Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur." 2 Corinthiens 10. 17

     

    Avez-vous déjà rencontré des chrétiens ayant l'habitude de dire souvent dans la conversation, « gloire à Dieu ! » ? Suivant le milieu ecclésiastique dans lequel on évolue, cela peut surprendre, et pourtant, si elle n'est pas répétée comme un « mantra », cette expression devrait être plus souvent sur nos bouches, ou du moins dans nos cœurs.

    Dans notre vie quotidienne, il nous arrive à tous de connaître des succès, des réussites, de recevoir des félicitations, des compliments, que les « feux des projecteurs soient braqués sur nous »... bref, de connaître notre « heure de gloire » ! Cela concerne les enfants dès tout-petits, puis peut se décliner dans tous les aspects de notre vie : à l'école, à la maison, dans nos études, dans notre vie professionnelle, et, pour ceux qui ont la charge d'enseigner, aussi en église...
    La question est : que faisons-nous de cette « gloire » que l'ont reçoit ?
    Une seule réponse : gloire à Dieu ! c'est-à-dire que je ne garde pas cette gloire pour moi, mais je la « rends » à Dieu, en reconnaissant que c'est lui qui la mérite, car c'est lui qui me donne es capacités pour réussir ce que j'entreprends.
    D'autre pensées pourraient nous venir à l'esprit :
    - D'accord, j'ai réussi ça mais je ne sais pas comment j'ai fait car je suis vraiment nul(le) !
    - C'est vrai, j'ai réussi ça mais c'est normal, je suis vraiment le (la) meilleur(e). Et en plus, j'avais mis toutes les chances de mon côté ! "Je dis à chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée de lui-même, au-dessus de celle qu'il convient d'avoir, mais de penser de manière à avoir de saines pensées" (Rom. 12. 3).
    Si nous nous voyons comme Dieu nous voit, alors nous ne nous vanterons pas de nos réussites, et nous ne nous attristerons pas excessivement de nos échecs... Paul savait même se glorifier de ses faiblesses (2 Cor. 12. 9), pour que ce soit la puissance de Dieu qui apparaissent !
    Alors, gloire à Dieu !
     

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Commençant par Moïse et par tous les Prophètes, [Jésus] leur expliquait, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernent. Luc 24. 27

    Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Jean 5. 39

     

    La Loi donnée à Moïse pour le peuple d'Israël comprenait des commandements relatifs à la vie sociale et familiale. Voici, entre autres, ce que Dieu commandait à un maître au sujet de son serviteur :

    “Si tu achètes un serviteur hébreu, il servira six années, et, la septième, il sortira libre, gratuitement. S'il est venu seul, il sortira seul ; s'il avait une femme, sa femme sortira avec lui. Si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui, il sortira seul. Mais si le serviteur dit positivement: J'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre; alors son maître le fera venir devant les juges, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon; et il le servira à toujours.” (Exode 21. 1-6)

    Derrière l'image du serviteur hébreu nous reconnaissons le Seigneur Jésus. Homme obéissant, lui seul a accompli la Loi: il aimait son Dieu. Parfait serviteur, il aurait pu sortir libre, c'est-à­dire monter au ciel sans passer par la mort, mais il aurait été seul. Il n'aurait pas eu la compagnie d'une épouse, l'Église, cet ensemble de tous les véritables chrétiens. Alors il s'est laissé clouer à la croix par amour: il a payé le prix. Dieu a jugé sur lui les péchés de tous ceux qui croient.

    1500 ans avant la venue de Jésus sur la terre, cette image nous renvoie à ce qu'a fait Christ pour l'Église.

    Source (La Bonne Semence)

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  • "Jésus leur dit : elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre." Marc 12.43-44

     

    Le peintre Eugène Delacroix désirant faire le portrait d'un mendiant, demanda au banquier James de Rothschild s'il acceptait de lui servir de modèle.
 Celui-ci, avec humour, se prêta au jeu.



    Dieu peut multiplier au centuple ce que nous donnons de tout notre cœur.

    En l'absence du maître, un de ses élèves, étudiant en première année, entra dans l'atelier : en voyant le mendiant, il fut pris de compassion et lui donna une pièce de 40 sous.

    Intrigué, le banquier raconta au peintre ce qui venait de se passer. Delacroix, parlant de son élève, lui expliqua que celui-ci avait du talent, mais qu'il était très pauvre.



    Peu après, touché par le geste de ce jeune, James de Rothschild lui adressa une lettre lui demandant d'aller à sa banque percevoir les intérêts de sa pièce de 40 sous pour pouvoir poursuivre ses études.
 En fait, ces intérêts se montaient à la coquette somme de 10 000 Fr. (environ 5000 fois plus que les 40 sous).

    Ce récit nous montre le grand prix qu'a aux yeux de Dieu, un don offert de notre nécessaire. Plusieurs fois, dans sa Parole, Dieu honore une telle attitude au-delà même de ce que nous pourrions imaginer. Il peut multiplier au centuple ce que nous donnons de tout notre cœur.

    Une prière pour aujourd'hui 

    Seigneur, fais-moi la grâce de ne pas craindre de donner de mon nécessaire, sachant que tu es un grand Dieu qui a donné sa propre vie pour moi, pour me sauver ! Avant de te connaître, j'étais un mendiant bien malheureux, mais tu m'as aimé le premier alors que moi je te fuyais... Merci Seigneur.

    Source (La Pensée du Jour)

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