• “Moïse et Aaron allèrent, et dirent au pharaon : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : laisse aller mon peuple, afin qu’il me célèbre une fête dans le désert.” Exode 5. 1

     

    Moïse bébé avait été déposé dans un coffret flottant sur le Nil pour échapper à la mort. Il avait été recueilli par la fille du pharaon et élevé à la cour royale ; il avait vécu pendant 40 ans dans le luxe et l’abondance. Après avoir tué un égyptien qui maltraitait un hébreu, il avait dû fuir dans le désert de Madian et vivre comme un modeste berger pendant 40 ans.

    C’est là que l’Éternel le contacte : “Je t’enverrai vers le pharaon, et tu feras sortir hors d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël” (Ex. 3. 10). Moïse ressent une inquiétude fort compréhensible : retourner à la cour d’où il avait dû s’enfuir, d’autant plus que les bergers de petit bétail étaient une abomination pour les Égyptiens (Gen. 46. 34) ! Il va faire valoir de nombreux arguments, souvent fallacieux, pour ne pas avoir à rencontrer le pharaon, jusqu’à ce que Dieu se mette en colère et lui adjoigne Aaron pour l’accompagner ; l’un parlant, l’autre agissant. Le voilà maintenant devant le pharaon !

    C’est Dieu qui s’adresse au souverain par la bouche de Moïse, mais le monarque demeure inflexible. Moïse et Aaron paraîtront plusieurs fois devant le pharaon qui s’endurcira de plus en plus, malgré les plaies envoyées sur son pays. Moïse va s’enhardir et quand le pharaon le chasse, il lui répond : “Comme tu l’as dit, je ne reverrai plus ta face” (Ex. 10. 29). Il faudra une dernière plaie pour que le pharaon, cette fois, demande à Moïse et Aaron de revenir et leur dise : “Levez-vous, sortez de mon peuple et allez-vous-en, et bénissez-moi aussi” (Ex. 12. 31, 32).

    Arrivé craintif devant le roi, Moïse avait peu à peu pris de la hardiesse avec le soutien puissant et infaillible de l’Éternel. Malgré les risques encourus, en compagnie d’Aaron, il a rencontré 10 fois le pharaon, a été un fidèle messager de la part de Dieu et un élément déterminant pour que le peuple d’Israël quitte l’Égypte et se mette en route vers le pays de Canaan ; et il en sera le guide pendant les 40 ans du désert.

    Joseph, Jacob, Moïse ont été des instruments gardés entre les mains de Dieu et Dieu désire qu’aujourd’hui chacun de ses enfants soit un instrument fidèle entre ses mains… et il le bénira abondamment.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point." Genèse 8.22

     

    Les chapitres 8 et 9 de la Genèse décrivent l’époque où Dieu restaure la vie sur terre au moyen de Noé et de ses fils. Dieu leur dit de porter du fruit, et de peupler à nouveau la terre tout comme Il l’avait dit à Adam et Ève.

    "Chaque chose que vous faites est une graine pour votre avenir."

    En Genèse 8.22, Dieu a donné à Noé la solution pour être fructueux. Tout fruit commence par une graine. Si vous voulez cultiver un pommier, il vous faut planter une graine de pomme. Si vous voulez cultiver des fraisiers, vous devez planter des graines de fraises.

    La semence précède le fruit. Pas de semence, pas de fruit. Cela semble si évident ; il y a cependant de nos jours, de nombreuses personnes qui semblent ignorantes du fait, que chaque chose dans la vie, est le produit d’une semence.

    Les bons résultats sont visibles, lorsque les bonnes graines sont semées. Les mauvais résultats proviennent de mauvaises semences. Le principe éternel de la graine, c’est le temps. Ce que l’on récolte affecte chaque aspect de la vie.

    Les pensées et le cœur des hommes sont affectés lorsque la société plante de mauvaises graines. L’économie est améliorée lorsque les bonnes "semences" sont semées et elle est affaiblie lorsque de mauvaises "semences" sont semées.

    La semence est plantée au travers des vies, des actions et de ce que les gens donnent. L’obéissance est une semence, il en est de même de la désobéissance.

    Une action pour aujourd’hui

    Chaque chose que vous faites est une graine pour votre avenir. Soyez déterminé à planter de bonnes graines par ce que vous faites, par les paroles que vous exprimez, et par les choses que vous donnez afin que votre moisson soit une bénédiction.

    Keith Butler

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, même quand il abandonnerait la crainte du Tout-Puissant. Job 6.14

     

    Ce qui m’a toujours surpris en lisant le livre de Job, c’est que Dieu a permis à Satan de lui enlever son cheptel, ses serviteurs, ses fils et ses filles. Dans un deuxième temps, toujours sur des sous-entendus de Satan, Dieu l’autorise à toucher à sa personne, mais pas à sa vie. Jamais il n’est question de sa femme. Pourtant c’est elle qui va accentuer sa souffrance. À mes yeux, c’est bien elle qu’il aurait dû lui enlever en premier, puisqu’elle lui conseillera de maudire Dieu avant de mourir.

    La maladie, les épreuves peuvent générer de la part de ceux qui nous entourent, et même de nos amis, des attitudes diamétralement opposées. Y aura-t-il quelque compassion de leur part ? Leurs remarques peuvent soit nous rapprocher de Dieu, soit nous en éloigner. Ceux qui entourent Job ne prennent pas la dimension de sa souffrance. Leur attitude peut parfois être la nôtre. Oui, même si cela devait arriver, n’aurait-il pas eu droit à la compassion de ses amis ? Job n’abandonnera pas pour autant la crainte du Tout-Puissant.

    Avez-vous eu la tristesse de vivre une telle situation ? Avez-vous alors été jugé au lieu d’être consolé ? Dans cette souffrance Dieu a rencontré Job, qui déclarera : Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu. (Job 42.5)

    Vous êtes dans la souffrance ? Vous pouvez rencontrer Dieu et il veut vous consoler.

    Jack Mouyon

    __________________

    Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 1, versets 2 à 5.

    1.2 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !

    1.3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort !

    1.4 Il nous réconforte dans toutes nos détresses afin que nous puissions réconforter ceux qui se trouvent dans la détresse, grâce à l’encouragement que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu.

    1.5 En effet, de même que les souffrances de Christ abondent pour nous, de même aussi, c’est par Christ que notre réconfort abonde.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Que l'Éternel te bénisse, et te garde ! L'Éternel fasse lever la lumière de sa face sur toi et use de grâce envers toi ! L'Éternel lève sa face sur toi et te donne la paix ! Nombres 6. 24-26

     

    “Le Seigneur a repris notre petit garçon Haddon pour être avec lui. Juste avant sa mort, nous avons pu lui chanter un cantique du mieux que nous pouvions. Je l'ai tenu dans mes bras pour la dernière fois, en lui disant que nous allions le revoir bientôt. Je l'ai passé à mon mari Ernie, qui lui a murmuré ce beau verset : “Que l'Éternel te bénisse…” Ce sont les derniers mots que Haddon a pu entendre.

    Alors que tous nos espoirs de parents disparaissaient dans la confusion et la tristesse, le Seigneur nous a permis de vivre un enterrement dans une paix incroyable. Je redoutais de voir son petit cercueil, mais quand le moment est venu, Dieu m'a rapidement montré que mon enfant n'était plus là, qu'il s'agissait seulement de son corps, dans lequel il ne souffrait plus. Il m'a rappelé que Jésus est ressuscité des morts, et que ce sera aussi le cas pour Haddon. Jamais dans ma vie je n'ai connu une paix plus profonde que celle-là. Je regardais autour de moi les nombreuses tombes de bébés, en imaginant ces enfants se relever un jour dans la présence de la gloire de Dieu. Haddon se relèvera aussi. C'est notre confiance pour notre petit garçon. Notre joie éternelle est encore à venir.

    Mon cœur meurtri apprend à croire qu'être mère n'est pas mon bonheur ultime. Lorsque le peuple de Dieu se tiendra enfin devant le Christ, il connaîtra la joie éternelle et épanouissante dont nous avons parfois un avant-goût sur la terre, même au milieu des larmes.”

    (à suivre)

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Joseph fit entrer son père, et le fit se tenir devant le pharaon ; et Jacob bénit le pharaon.” Genèse 47. 7

     

    Après une existence bien tourmentée, Jacob traverse une nouvelle épreuve, la perte de son fils bien-aimé Joseph. Ses autres fils lui apportent la tunique bigarrée de Joseph tachée de sang (en fait le sang d’un bouc) : “Reconnais si c’est la tunique de ton fils ou non” (Gen. 37. 32). C’est ensuite Benjamin qui doit rester otage en Égypte !… Que de chagrins pour ce vieillard !

    Enfin une heureuse nouvelle lui parvient : “Joseph vit encore ; et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Égypte” (Gen. 45. 26). D’abord incrédule, il accepte la vérité et part pour l’Égypte, non sans avoir auparavant offert “des sacrifices au Dieu de son père Isaac” (Gen. 46. 1). Dieu lui montre que sa descendance deviendra une grande nation ; il retrouve Benjamin et Joseph ; ce dernier est devenu vice-roi d’Égypte, il l’introduit auprès du pharaon. Voilà maintenant Jacob devant le pharaon !

    Un vieillard boiteux devant le pharaon !

    Tout en demeurant très humble et respectueux, Jacob n’en est pas moins très digne et c’est lui, ce vieil Hébreu obscur qui a quitté son pays pour survivre à la famine, qui bénit le pharaon ! Quelle scène ! Malgré sa petitesse face au plus grand monarque de l’époque, Jacob a pleinement conscience de ce qu’il est aux yeux de Dieu : un homme de Dieu face à un homme du monde ! Sans timidité, il bénit le pharaon, comprenant que “le moindre est béni par le plus excellent” (Héb. 7. 7).

    Jacob n’a pas la fortune du pharaon, mais il possède des richesses bien supérieures à celles de son interlocuteur ; c’est lui qui, en fait, vient enrichir l’homme le plus puissant de la terre. Il ne demande rien au pharaon et le bénit à nouveau en le quittant. Ces deux bénédictions valent bien plus que les remerciements qu’il aurait pu formuler.

    Vieillard en Canaan, éprouvé par la disparition de ses deux fils, Jacob n’aurait certainement jamais imaginé que, d’une part, il les retrouverait et que, d’autre part, il serait un jour en présence du pharaon et le bénirait. Dieu fait des choses inimaginables pour ses enfants, malgré leurs manquements. Ce qu’il a fait jadis pour Jacob, il peut le faire encore aujourd’hui. Sa bonté n’a pas de limite et il ne désire que le bonheur des siens.

    Source (Plaire au Seigneur)

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