• “Puis ils arrivent à Jérusalem. Entrant dans le temple, [Jésus] se mit à chasser dehors ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs et les sièges de ceux qui vendaient les colombes ; et il ne permettait à personne de porter aucun objet à travers le temple. Il enseignait ainsi : N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs.” Marc 11. 15-17

     

    Depuis des années la famille sacerdotale avait autorisé un marché dans la cour dite des non-Juifs, c’est-à-dire la seule partie du temple à laquelle ils avaient accès. On y vendait tout ce qui était nécessaire au rituel du temple : du vin, de l’huile, du sel et des animaux et oiseaux kasher. Le change des monnaies étrangères contre les pièces juives était obligatoire. Si les vendeurs n’étaient pas rattachés à l’organisation mise en place par le souverain sacrificateur, ils devaient verser aux autorités du temple une lourde taxe pour obtenir leur patente. Les revenus que tirait la famille sacerdotale de ce racket organisé et officiel étaient énormes.

    La cour servait aussi de raccourci pour porter ustensiles et récipients pleins de marchandises à travers tout Jérusalem. Le temps c’est de l’argent !

    Face à ce total irrespect envers le temple et finalement envers Dieu lui-même, et parce qu’il voit l’idolâtrie de l’argent s’étaler dans ce bâtiment portant le nom de son Père, Jésus réagit avec une vigueur en chassant aussi bien les vendeurs que les acheteurs.

    Où se trouve le temple de Dieu aujourd’hui ? En chacun des chrétiens authentiques : “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu ?” (1 Cor. 6. 19). Ne tolérons donc pas de pensées ressemblant à de l’idolâtrie ; pas seulement l’amour de l’argent, mais aussi cet amour de nous-mêmes qui s’appelle l’orgueil.

    Le peuple de Dieu est aussi un temple : “Vous êtes le temple du Dieu vivant” (2 Cor. 6 .16). C’est une des raisons pour laquelle les motifs qui gouvernent le monde devraient être bannis des églises : l’esprit de supériorité, l’ambition personnelle, le lucre, etc. Le royaume de Dieu est “justice, paix et joie dans l’Esprit Saint : celui qui en cela sert le Christ est agréable à Dieu et approuvé des hommes” (Rom. 14. 17, 18).

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "Noé a cru en Dieu. Dieu lui a annoncé des événements qu’on ne voyait pas encore. Alors Noé a pris la parole de Dieu au sérieux, il a construit un bateau pour sauver sa famille." Hébreux 11.7

     

    Avez vous des soucis ? Passez-vous par une épreuve difficile ? La vie est-elle dure ? Voyez vous l'avenir sombre et bouché ? Alors l'histoire de Noé pourrait bien vous aider.

    "Votre foi  peut devenir contagieuse et mener au salut de ceux qui sont tout autour de vous."

    Noé vivait des temps encore plus difficiles que les nôtres. Aucune église autour de lui. Il était le seul croyant. Pas de ministères ni de rassemblements. Pas de Bible, ni de livres spirituels. Jésus n'était pas encore venu pour proclamer la grâce et le Saint Esprit n'était pas largement répandu.

    Noé était entouré de gens méchants, idolâtres, moqueurs, incrédules et qui refusaient de changer leur façon d'agir. Ils auraient pu échapper au déluge mais ne voulaient rien entendre.

    De plus, Noé savait que la fin de ce monde arrivait. Il lui fallait agir s'il ne voulait pas disparaître, lui et sa famille. Pourtant, il ne s'est pas découragé. La Genèse ne nous dit pas s'il a eu des moments de doute, des coups de fatigue. Il a certainement dû en avoir ! Il était tout seul au milieu d’une foule hostile, à construire un bateau dans un endroit où il n’y avait pas d’eau ! Mais tout ce que Dieu a retenu c’est la façon dont Noé a agi.

    Regardons comment Noé s’est comporté :

    1. Il a cru : il a eu confiance en Dieu. 

    2. Comme il a cru, Dieu lui a révélé son plan, sa Parole.

    3. Quand il a écouté la Parole de Dieu, il l’a prise au sérieux.

    4. Après avoir pris la Parole au sérieux, il a obéi et il est passé à l'action : il a construit un bateau qui l’a sauvé lui, ainsi que toute sa famille.

    Cette histoire contient aussi la promesse de la bénédiction et du salut pour tous ceux que nous côtoyons. La famille de Noé représente ceux qui nous sont chers. Je crois profondément que si nous pleurons pour ceux que nous aimons, nous bâtissons une arche spirituelle par notre amour, notre foi, nos prières, notre intercession.

    Pour résumer, votre foi mène au salut de ceux qui sont tout autour de vous. Vous devenez très contagieux !

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, je te prie de me rendre contagieux auprès de … (mettez le ou les noms que vous voulez). Je crois en ta Parole et je veux construire cette arche d’amour et de salut afin que … puisse(nt) y entrer avec moi.

    Solange Raby

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Allez au village qui est en face de vous ; dès que vous y entrerez, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel jamais personne ne s’est assis ; détachez-le, et amenez-le… Ils amènent l’ânon à Jésus, mettent leurs vêtements sur l’ânon, et il s’assit dessus.” Marc 11. 2, 7

     

    Il est étonnant que Jésus choisisse un ânon pour monter à Jérusalem pour la fête de Pâque durant laquelle il va être crucifié.

    C’est pourtant l’accomplissement d’une prophétie de Zacharie : “Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ; pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi vient à toi ; il est juste et ayant le salut, humble et monté sur un âne, et sur un poulain, le petit d’une ânesse” (Zach. 9. 9). La situation ne peut pas être plus claire pour les dirigeants religieux de Jérusalem qui rencontrent Jésus dans le temple et qui sont au courant de ses faits et gestes. Les précisions données par le prophète interdisent toute méprise à l’égard de Jésus qui est bien le Messie, le Christ de Dieu. Pourtant, ils décident de faire mourir Jésus, et les jours du Seigneur dans la grande ville sont comptés ; il sera vite condamné et crucifié.

    Le choix de l’ânon est aussi un signe d’humilité et manifeste le caractère de la mission de Jésus. Il n’entre pas à Jérusalem sur un cheval de guerre comme le fera l’empereur Vespasien en l’an 70, lors de la prise de Jérusalem. Son but n’est pas de chasser les Romains, mais de sauver son peuple de leurs péchés (Matt. 1. 21). C’est bien sous des traits de justice et d’humilité que Jésus s’est présenté tout au long de son ministère et c’est ainsi qu’il se montre à Jérusalem. Pour autant, Jésus ne déroge pas à son titre de roi, puisque David montait un tel animal (1 Rois 1. 44).

    Le choix d’un ânon, tel que le précise Marc, souligne aussi d’une manière discrète la souveraineté du Fils de Dieu, Créateur de toutes choses. Bien que non dressé — personne ne s’était encore assis sur lui — l’animal se laisse monter docilement par Jésus pour entrer dans Jérusalem.

    Ainsi, cette courte information sur un ânon met en valeur le Seigneur. Objet du message des prophètes, Jésus, dans son humilité est souverain, prince de paix, plein de douceur et de grâce.

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point." Ésaïe 40.29-31

     

    Dieu est le créateur de l’énergie. Et devant le créateur de l’énergie, la fatigue elle-même se fatigue ! Il est celui qui ne dort pas, qui ne ferme pas l’oeil, parce qu’il s’occupe de vous et de vos besoins constamment… même lorsque vous dormez !

    "Vous aussi, faites l'effort de venir dans sa présence, de décoller, d'entrer dans ses parvis."

    Avez-vous vu un aigle voler ? Il ne semble pas faire d'efforts. Un aigle "attrape" les courants ascendants et plane plus qu'il ne vole. Seul le décollage lui demande un réel effort, ensuite l'aigle ajuste sa trajectoire pour trouver puis rester dans le courant qui le porte.

    C'est ce que Dieu vous appelle à faire. Voler tel un aigle ! Prendre le courant de l'Esprit Saint et rester connecté à ce vent thermique de l'Esprit. Vous aussi, faites l'effort de venir dans sa présence, de décoller, d'entrer dans ses parvis.

    Alors que vous continuerez d’avancer, votre force va augmenter. Vous allez trouver des chemins tous tracés, et transformer la vallée des larmes en un lieu plein de sources et de ressources.

    Une prière pour aujourd’hui

    Aujourd’hui, je choisis de laisser le Dieu de l’impossible prendre tout ce qui vole mon énergie : les conflits, l’inquiétude, le manque de sommeil... et je le laisse multiplier mes ressources. Je crois que parce que je continue d’espérer en son nom, la fatigue et la lassitude n’ont pas de pouvoir sur moi et, même si elles reviennent, je ne dépends plus d’elles. Amen !

    Éric Célérier

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Simon, j’ai quelque chose à te dire. Luc 7.40

     

    Je ne connais rien de vous, pas même votre prénom. Mais Jésus, oui. Il connaît tout de chaque personne.

    Ainsi, il pénétrait les pensées de Simon, un pharisien (donc un homme religieux) dont parle le texte de Luc. Simon, manifestement satisfait de lui-même, désapprouvait la compassion de Jésus pour une femme pécheresse repentante. Pensant être bon, il ne ressentait pas son propre besoin de pardon. Celui à qui l’on pardonne peu aime peu, lui dit Jésus, mettant ainsi en lumière la dureté de son cœur. Aujourd’hui même, le Seigneur a quelque chose à nous dire. Quel bonheur qu’il veuille nous parler ! Son but est de nous amener à un changement de pensée, d’attitude.

    Mais comment entendre sa voix ? Dieu nous parle avant tout par la Bible. Mais il peut aussi le faire par une pensée dans notre esprit, un rêve, les paroles de quelqu’un qui le connaît, un livre, un feuillet de calendrier… Et si l’on est dur d’oreille, il peut le faire au travers d’une épreuve. Soyons attentifs lorsqu’il nous parle, car Dieu nous parle, tantôt d’une manière et puis tantôt d’une autre. Mais l’on n’y prend pas garde (Job 33.14).

    Vous pouvez dire à Dieu : « Seigneur, je t’écoute. J’ai souvent été sourd à tes efforts pour te révéler à moi. Je voudrais te connaître toi et Jésus. Ouvre mes oreilles et mon cœur pour que je sois attentif à ta voix. »

    Françoise Lanthier

    __________________

    Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 7, versets 36 à 50.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

    Partager via Gmail

    votre commentaire