• “Zachée courut en avant, monta sur un sycomore pour voir Jésus, car il allait passer là… Jésus le vit et lui dit : Zachée, descends vite, car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Vite, il descendit et le reçut avec joie.” Luc 19. 4-6

     

    Le statut social de Zachée explique en partie son geste. Il est responsable de lever les impôts au profit de Rome, la puissance occupante. Cette fonction rapportait beaucoup d’argent, surtout si on gardait pour soi une part abusive des contributions versées par le peuple. Mais cette occupation provoquait un rejet du peuple contre le « traître » qui pactisait avec le colonisateur pour s’enrichir.

    Zachée est riche, mais cela ne le rend pas heureux. L’argent n’apporte aucune réponse à ses interrogations. Il cherche autre chose. Il n’a donc rien à perdre en montant dans un arbre. Il veut voir ou même entendre lui-même Jésus pour se faire son idée sur cet homme qui attire les foules et qui fait bon accueil aux exclus : “il cherchait à voir Jésus, qui il était” (v. 3).

    Jésus répond à son désir au-delà de son espérance : il s’invite chez lui. Zachée appelle Jésus “Seigneur”, un titre respectueux ; il lui déclare comment il pratique son métier : “Voici, Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres ; et si j’ai fait tort à quelqu’un par une fausse accusation, je lui rends le quadruple” (v. 8). À ces propos, Jésus reconnaît un “fils d’Abraham” (v. 9). Comme le patriarche, Zachée ne craint pas de remettre beaucoup de choses en question dans sa vie. S’il ne quitte pas matériellement son pays, il renonce à bien des privilèges liés à son métier.

    Aussi, Jésus ne craint pas d’aller chez cet exclu soulevant contre lui une réprobation unanime : “Voyant cela, tous murmuraient et disaient qu’il était entré chez un pécheur” (v. 7). Mais il reconnaît en lui un homme de foi en recherche, conscient de sa pauvreté spirituelle. Il fait partie de ceux que “le Fils de l’homme est venu chercher et sauver” (v. 10).

    Être conscient de notre misère et rechercher d’autres valeurs que celles que ce monde offre, voilà ce que Jésus attend de nous. Il pourra alors être encore plus proche de nous, nous combler de joie et de bénédictions.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “En effet, moi, je connais les projets que je forme pour vous, déclare l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance.” Jérémie 29.11

     

    Laissez-moi commencer par vous dire que Dieu vous connaît personnellement, avec vos envies, vos projets, vos rêves, vos peurs et vos impossibilités. Il connaît le nombre de cheveux que vous avez sur votre tête, et il chérit chacun de vos jours et vous aime parfaitement, au coeur même de chacune de vos imperfections.

    Votre destinée ne s’arrête pas au malheur.

    Le monde nous déforme, mais Dieu nous transforme. Aujourd’hui, il vient vous rejoindre là où vous en êtes, et transforme vos inquiétudes en confiance et vos blessures en forces !

    Les plans que Dieu a pour vous sont des plans de bonheur, d’épanouissement, d’abondance.

    Mais parfois, les épreuves de la vie nous entraînent vers des évènements douloureux. Parfois, nous perdons pieds face à la maladie, aux injustices, à un mariage qui bat de l’aile ou à l’absence d’un être aimé.

    Parfois, vous demandez peut-être : “Mais Dieu, où es-tu ?”

    J’aimerais vous encourager aujourd’hui à ne pas mettre de point là où Dieu ne met qu’une virgule. Il est celui qui vous délivre, il est capable de voir au-delà de votre blessure et de créer pour vous une porte de sortie. Votre destinée ne s’arrête pas au malheur, parfois même Dieu peut l’utiliser pour vous faire entrer dans ses plans.

    Il a mis une virgule, un “et puis”, à votre vie. Continuez d’avancer. Il y a un Dieu qui vous console et qui croit en vous !

    Une prière pour aujourd’hui

    Dieu, je crois et je te remercie parce que tu as formé des projets sur ma vie. Je m’approche de toi en ce jour en croyant que tu t’approcheras de moi. Je sais que j’ai ma part à faire,  et tu as promis de faire la tienne. Et elle est extraordinaire !

    Éric Célérier

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “Gédéon dit : Malheur à moi, Seigneur Éternel ! Car j’ai vu l’Ange de l’Éternel face à face. Et l’Éternel lui dit : Sois en paix et sans crainte, tu ne mourras pas. Gédéon bâtit là un autel à l’Éternel et lui donna pour nom : l’Éternel-Paix.” Juges 6. 22-24 (version Colombe)

     

    L’Ange de l’Éternel apparaît à Gédéon ; il lui demande de combattre les Madianites, en lui promettant sa présence dans cet affrontement périlleux. Gédéon veut s’assurer de l’identité de cet Ange ; il lui demande donc un signe et offre un chevreau et des pains sans levain ; posés sur un rocher selon l’ordre de l’Ange, ils sont aussitôt consumés par un feu qui jaillit du rocher. À la vue de ce miracle, Gédéon comprend que son visiteur n’est pas seulement un ange, mais Dieu lui-même. À l’instant l’effroi le saisit, car il sait qu’aucun homme ne peut voir Dieu et vivre ; il pense que la mort va le frapper d’un instant à l’autre (Ex. 33. 20).

    Dieu le rassure aussitôt : “Paix te soit, ne crains point, tu ne mourras pas”. Gédéon ressent pleinement cette paix de Dieu. Son cœur est rempli de reconnaissance et d’adoration. Sans que Dieu le lui ordonne, ou même le lui suggère, et “en pleine assurance de foi” en celui qui “a mis en paix son âme”, Gédéon lui bâtit un autel qu’il nomme “l’Éternel-Paix” (Héb. 10. 22 ; Ps. 55. 18).

    L’expérience d’un pécheur repenti est similaire à celle de Gédéon qui a vu son offrande consumée par le feu. Il croit que le sacrifice de Christ sur la croix sous le jugement de Dieu efface ses péchés. Il se sent alors comme ceux qui “par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage”. Délivrés, ils comprennent qu’ils ont été “approchés par le sang du Christ. Car c’est lui qui est notre paix” (Héb. 2. 15 ; Eph. 2. 13, 14). Leur conscience et leur cœur sont désormais inondés par une paix divine (Jean 14. 27) ; comme Gédéon, ces chrétiens éprouvent le désir intense de s’approcher de Dieu pour l’adorer. Ils étaient autrefois tourmentés par la crainte de la mort, ils sont désormais des adorateurs du “Dieu de paix” et cela pour l’éternité. En attendant cet avenir glorieux, mieux nous connaîtrons le Dieu de paix, mieux nous jouirons des bénédictions attachées à la possession de sa paix et plus nous désirerons et saurons le louer et l’adorer.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Psaume 46.10 (ou 46.11 selon les versions) – Arrêtez ! Et sachez que Je suis Dieu ! Je domine sur la terre.

     

    Combien d’angoisses et de craintes nous pourrions nous éviter si nous savions ? Jésus dormait dans la barque, il savait. Devant le tombeau de Lazare, il était en paix car il savait. Dans le ministère nous avons eu de ces moments où nous savions, cela ne pouvait pas être autrement. Dieu avait parlé ! Notre foi était inébranlable, nous étions sereins et tranquilles. Rassurez-vous nous avons aussi nos moments de doute mais la cause en est probablement parce que nous ne savons pas encore.

    Même si je dis souvent que la connaissance rend responsable, Dieu veut que nous arrivions à cette connaissance, Il nous l’ordonne : « Sachez que » ! L’important pour Lui, ce n’est pas ton activisme, ta fébrilité, la somme d’énergie que tu mets dans le faire mais c’est : sais-tu ? Ce « savoir » ne s’acquiert que dans une attitude d’écoute, loin du frénétisme de notre 21ème siècle.

    Le dernier ordre que Jésus a donné à ses disciples avant de rejoindre le ciel a été : Attendez ! (Actes 1.4). Il leur manquait le principal : La présence permanente de Dieu avec eux au travers du Saint-Esprit. Mais qu’est-ce que le Seigneur veut que nous sachions ?

    Bonne journée

    Ézéchiel 37 Ministères © Septembre 2012 www.mfpg.be

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  • Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. Tu témoigneras de la fidélité à Jacob… Michée 7.19

     

    « La propreté c’est nous, le civisme c’est vous ! »

    Tel était le message écrit en pleine page du journal régional du territoire Marseille-Provence, interpellant ses lecteurs afin de protéger la mer.

    Avec raison, les autorités essaient de responsabiliser la population pour la gestion des innombrables déchets de notre société de consommation.

    S’il est important d’avoir de bons gestes citoyens pour nos déchets matériels, il l’est encore plus pour nos “déchets” d’ordre moral qui gâchent notre existence et la vie de notre entourage.

    N’est-il pas vrai que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, il nous arrive de produire des déchets qui polluent ? À savoir notre relation avec autrui et… finalement avec Dieu ! Mais comment se débarrasser de ces “déchets encombrants” qui pèsent sur les consciences ?

    À l’époque du prophète Michée, Dieu lui fait annoncer la grandeur du merveilleux pardon divin pour le peuple, lorsque… celui-ci s’humiliera et demandera grâce pour ses nombreuses fautes. Elles seront comme jetées au fond de la mer.

    Et huit siècles plus tard, Jésus est venu régler définitivement le lourd contentieux de nos péchés. Sur la croix dressée à Golgotha, il a pris sur lui la totalité de nos manquements, pour les engloutir comme dans la plus profonde des fosses marines.

    Saisissante image de la profonde miséricorde de notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner à tous ceux qui croient !

    Reynald Kuffer

    __________________

    Lecture proposée : 1ère lettre à Timothée, chapitre 1, versets 12 à 17.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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