• Élisée lui fit dire par un envoyé : « Va te laver sept fois dans le Jourdain et tu seras entièrement purifié. » 2 Rois 5.10

     

    « C’est trop facile ! Cela ne peut pas marcher ! C’est gratuit ? Alors ça ne vaut rien ! » Vous connaissez ces idées reçues pour les avoir souvent entendues…

    Naaman est un général syrien, ennemi d’Israël qu’il a vaincu lors de la guerre. Il est atteint de lèpre, ce qui l’exclut de la société. Or une jeune servante lui apprend qu’un prophète en Israël pourrait sûrement le guérir. L’espoir de guérison pousse Naaman à aller en Israël. Il est prêt à tout pour être purifié de cette terrible maladie. Le général va d’abord chez le roi d’Israël. Celui-ci est désemparé, avouant qu’il ne peut rien faire pour lui. Naaman se rend enfin vers Élisée qui lui envoie le message ci-dessus. Mais Naaman se met en colère, pensant que le prophète lui manque d’honneur. « C’est trop facile ! Je pensais que ça se passerait autrement, qu’il viendrait me voir en personne… » Ses serviteurs le raisonnent : « Maître, si ce prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, ne le ferais-tu pas ? À plus forte raison devrais-tu faire ce qu’il t’a dit, s’il ne te demande que de te laver dans l’eau, pour être purifié. » Alors Naaman obéit à l’ordre “trop facile et gratuit” : il descend sept fois dans le Jourdain. La lèpre le quitte aussitôt et totalement.

    L’Évangile vous paraît trop facile ? Lui seul présente la solution pour être purifié de tout péché et être réconcilié avec Dieu.

    Martine Fleck

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    Lecture proposée : 2ème livre des Rois, chapitre 5, versets 9 à 14.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Le Seigneur, la voyant, fut ému de compassion envers elle.” “Il dit alors : jeune homme, je te dis, lève-toi !” Lire Luc 7. 11-17

     

    Jésus arrive au village de Naïn avec ses disciples. Il rencontre alors un cortège funèbre, avec en tête une veuve qui porte en terre son fils unique, son dernier appui sur la terre. Qu’y a-t-il de plus pathétique ? C’est une situation qui suscite l’émotion et la sympathie ; il n’est donc pas étonnant “qu’une foule considérable de la ville était avec elle”. Mais tous ces gens étaient impuissants devant une telle situation ! Le jeune homme était mort, tout ce que l’on pouvait faire, c’était le « porter dehors ». Et Jésus rencontre ce cortège. Pour autant que nous le sachions, Jésus n’avait pas encore exercé sa puissance dans le domaine de la mort. Aussi dans cette foule, personne n’avait le moindre espoir qu’il intervienne, une fois que la mort avait accompli son œuvre. Il fallait dans ce cas que Jésus prenne l’initiative. Comment Dieu va-t-il agir en présence d’un cœur désolé par la mort, conséquence du péché ? “Le Seigneur, la voyant, fut ému de compassion”. “Les délices du péché” peuvent séduire pendant un temps. Mais en fait le péché a déchaîné sur l’humanité un flot de douleur, souffrance, injustice et violence. Les pires douleurs sont probablement celles que provoque la mort. Elle sème la désolation, brise notre cœur, rompt des liens naturels, nous arrache un être cher… Nous n’avons plus que… le silence de la mort. N’est-ce pas un immense réconfort de savoir que Dieu est sensible à la douleur de sa créature ? Bien que le péché et la rébellion initiale soient la cause de la mort et de ses conséquences, Dieu partage la douleur du deuil. Nous apprenons ainsi à connaître un peu le cœur de Dieu.

    Mais Jésus n’éprouve pas seulement de la compassion ; il s’apprête à affronter victorieusement le pouvoir de la mort qui se manifestera bientôt à Golgotha !

    Bien sûr, il faudra que toute la puissance de la mort s’abatte sur Jésus à la croix — Ô mystère — il faudra attendre le matin de Pâques… Là, Dieu a triomphé de la mort en Jésus. Si Jésus est ressuscité, tous ceux qui ont mis leur foi en lui le seront aussi.

    Oui, compassion et puissance sont en Dieu !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "En effet, ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse." 2 Timothée 1.7

     

    Pourquoi Dieu veut-il que nous vivions en paix avec tout le monde ? Parce que les conflits non résolus ont trois effets dévastateurs sur votre vie.

    Tout d’abord, ils forment un obstacle à votre communion avec Dieu. Lorsque vous êtes en désaccord avec d’autres, vous ne pouvez pas être en harmonie avec Dieu. Quand vous êtes distrait, quand vous êtes en conflit avec d’autres personnes, vous ne pouvez pas avoir une bonne connexion avec Dieu. La Bible dit : "Si quelqu'un dit : ‘J’aime Dieu’, alors qu'il déteste son frère, c'est un menteur."  1 Jean 4.20

    Le conflit ne va pas se résoudre de lui-même. 

    Ensuite, les conflits non résolus font obstacle à vos prières. Maintes et maintes fois la Bible affirme que lorsqu’il y a conflit, péché et manque d’harmonie dans votre vie, cela fait obstacle à vos prières.

    Enfin, les conflits non résolus font obstacle à votre bonheur. Vous ne pouvez pas à la fois être heureux et en conflit. Lorsque le conflit entre par la porte d’entrée, le bonheur sort par la porte arrière.

    Ne voulez-vous donc pas vous débarrasser des conflits dans votre vie ? Le point de départ pour la résolution de tout conflit est de prendre l’initiative. N’attendez pas que l’autre personne vienne vers vous ; allez vers elle. Soyez l'artisan de paix.

    N’ignorez pas le conflit. Ne niez pas l'existence du conflit. Ne balayez pas le conflit sous le tapis. Avez-vous entendu l’expression : "Le temps guérit tout" ? C’est une grosse absurdité. Le temps ne guérit rien !

    En fait, le temps ne fait qu’empirer les choses. Lorsque vous avez une plaie ouverte et que vous ne la traitez pas, elle se gangrène. La colère se transforme en ressentiment et le ressentiment se transforme en amertume.

    Le conflit ne va pas se résoudre de lui-même. Vous devez intentionnellement y faire face.

    Seuls les gens courageux résolvent les conflits. Peut-être que la chose la plus courageuse que vous puissiez faire est de confronter un problème que vous avez ignoré pendant longtemps dans votre mariage, avec vos enfants, avec vos employés, votre patron ou n'importe qui d'autre.

    Où trouver le courage de le confronter ? Vous l’obtenez de Dieu.

    La Bible déclare en 2 Timothée 1.7 : "En effet, ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse." Cela signifie que si vous laissez l’Esprit de Dieu remplir votre vie, vous allez être rempli de force, d’amour et de sagesse. Et l’amour de Dieu surmonte la peur.

    Une question pour aujourd'hui

    Y a-t-il un problème dans l'une ou plusieurs de vos relations que vous choisissez d'ignorer ? Concernant les finances ? La confiance ? La belle-famille ? La famille ? Les enfants ? La communication ? Certaines valeurs ? Les horaires de travail ? Qu’allez-vous faire aujourd'hui pour prendre l’initiative de résoudre ces conflits ?

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a construit une maison sur la terre, sans fondations. Luc 6.49

     

    « Je ne perds pas de poids, cela m’agace profondément. Pourtant, je crois au régime ! Certes je ne suis pas pratiquant, mais cela ne suffit-il pas ? »… Propos absurdes ?

    Dans le texte qui inclut les versets ci-dessus, Jésus a parlé d’aimer ses ennemis. Il conclut en affirmant que seuls ceux qui appliquent ses recommandations sont ses disciples. Jésus « disqualifie ceux qui disent “Seigneur, Seigneur” sans pratiquer ce qu’ils disent. La critique vise une piété affichée, mais qui demeure verbale, sans se concrétiser dans des actes. » (Camille Focant )

    La parabole des deux bâtisseurs (Luc 6.48-49) éclaire et solennise les paroles du Christ. Les vrais disciples de Jésus ne se contentent pas de paraître et de parler. Comme celui qui croit aux vertus du régime n’en verra les effets que s’il l’applique dans sa vie, le vrai croyant est celui chez qui la foi produit des fruits ! Si j’aime quelque chose ou quelqu’un, je m’y intéresse, j’y consacre du temps, de l’énergie… Un observateur peut remettre en question mon amour si ce n’est pas le cas…

    Est-ce que je crois du bout des lèvres ou ai-je réellement compris l’amour de Jésus ?

    Matthieu Gangloff

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    Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 19 à 29.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Il y a onze journées depuis Horeb par le chemin de la montagne de Séhir, jusqu’à Kadès-Barnéa. - Et il arriva en la quarantième année, au onzième mois, le premier jour du mois, que Moïse parla aux fils d’Israël, selon tout ce que l’Éternel lui avait commandé pour eux.” Deutéronome 1. 2, 3

     

    Tout lecteur commençant le livre du Deutéronome est certainement surpris du contraste entre ces deux expressions : “Il y a onze journées… et il arriva en la quarantième année”. Le chemin était si court (Nom. 10. 33 ; 13. 1, 27) et il fut pourtant si long, à cause de l’incrédulité du peuple (Nom. 14. 33) !

    Que s’est-il passé à Horeb ? Là, Dieu, dans son amour pour ce peuple, a voulu en faire un royaume de sacrificateurs, une nation sainte. Tout cela est contenu dans l’alliance — “mon alliance” — que Dieu a faite par amour avec Israël (Ex. 19. 4-6), mais que le peuple a vite rompue (Jér. 31. 32).

    Kadès-Barnéa, c’est déjà le pays de Canaan, l’héritage, c’est-à-dire tout ce que cet amour de l’alliance avait en vue pour eux.

    Ainsi, du côté des pensées de Dieu, pour son peuple le chemin est court d’Horeb à Kadès-Barnéa, de l’alliance à l’héritage : onze journées, et pourtant le peuple est resté quarante ans dans le désert.

    Comme l’incrédulité allonge la route ! Mais pourquoi l’incrédulité s’est-elle installée dans le cœur du peuple élu ? C’est qu’il a perdu graduellement le sentiment de la beauté de l’alliance de Dieu, il a oublié que Dieu l’aimait.

    Les chapitres 3 et 4 de l’épître aux Hébreux nous montrent que cette histoire ancienne est une image de l’histoire de notre âme. Pour Dieu, le chemin est court entre le moment où son amour est versé dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné (c’est-à-dire où nous avons la certitude d’être aimés de Lui) et le moment où “nous entrons dans le repos” de Dieu (Héb. 4. 3), où nous profitons pleinement de tout ce que l’amour divin a préparé pour nous.

    Pourtant, à cause de “la chair” qui est en nous, la route sera longue. Car il faudra, comme pour le peuple, apprendre à travers nos rébellions, nos murmures, nos impatiences, ce qui est dans notre cœur (Deut. 8. 2, 3). Mais aussi éprouver la grâce et la patience d’un Dieu qui nous accompagne et qui veut nous “faire du bien à la fin” (Deut. 8. 16), à la fin du chemin de l’histoire de notre âme.

    Source (Plaire au Seigneur)

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