• “Élisée lui dit : à cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils. Elle dit alors : Non ! Mon Seigneur, homme de Dieu, ne déçois pas ta servante !” 2 Rois 4.16

     

    Une femme aisée, vivant dans le village de Sunem, avait pris pour habitude avec son époux de recevoir Élisée à leur table. Puis, ce couple aménagea spécialement une chambre pour le prophète. Élisée, touché par cette générosité, désira les bénir en retour. Lorsqu’il apprit que ses hôtes ne parvenaient pas à avoir d’enfant, il leur fit une promesse en disant : "À cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils." Lorsque la femme entendit cela, plutôt que de se réjouir, elle s’écria : "Non ! Mon Seigneur, homme de Dieu, ne déçois pas ta servante !"

    Les promesses de Dieu sont oui et amen.

    Certainement voulait-elle le croire alors qu’elle n’osait plus espérer. Êtes-vous comme elle ? Vous arrive-t-il de vouloir croire, sans y oser…? Vous voulez croire que Jésus est capable de vous guérir, de vous délivrer, d’amener la conversion d’un parent, de pourvoir à vos besoins, de répondre à une prière secrète. Oui, vous aimeriez y croire mais en même temps, vous n’osez plus par peur d’être déçu. Vous aimeriez croire à tout ce que la Bible enseigne en matière de miracles, de guérisons, de prodiges mais vous ne l’osez plus. Pire, vous ne voulez plus que l’on prie pour vous de peur d’être encore désabusé ou que cela ne fonctionne pas. Comme la femme de ce récit vous dites : "Ne déçois pas ta servante".

    Vous croyez en la guérison, au pardon, à la délivrance, etc. mais pour les autres, pas pour vous. Aujourd’hui, vous êtes dépité, l’usure du temps a laissé des marques. Vous avez toujours foi en Dieu et en même temps vous avez perdu tout espoir. 

    Les promesses de Dieu sont oui et amen. Le Seigneur n’est pas un menteur. Ce qu’il dit, il l’accomplit. Malgré sa peur d’être déçue, elle eut un fils. Ne craignez plus, osez croire…

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, je n’osais plus y croire, j’ai été tellement déçu. Je m’attends à toi, tout simplement, amen.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • La bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et ses compassions ne sont pas à leur terme : elles se renouvellent chaque matin. Lamentations de Jérémie 3.22

     

    Une jeune femme anglaise en visite au cimetière du Père-Lachaise en juin 1871 ressentit une peine immense face à la souffrance des femmes de communards pleurant leurs maris fusillés par l’Armée républicaine.

    – Tout est perdu, se lamentaient-elles.

    – Tout, sauf l’amour de Dieu ! leur répondit Miss de Broën, en leur offrant un évangile.

    Cette jeune femme chrétienne a su rebondir en ouvrant une fenêtre d’espoir vers le ciel à des femmes désespérées. Elle n’a pas sous-estimé leur grande épreuve. “Tout” était bien perdu à vues humaines, mais pas complètement tout à la lumière de la bonne nouvelle.

    Elle pensait à la réalité de la manifestation de l’amour de Dieu, qui, en la personne de Jésus, est venu briser la loi du péché et de la mort. (Romains 8.1-2)

    Aussi a-t-elle voulu leur en donner la preuve écrite depuis presque vingt siècles, un simple évangile. Ce petit livre présentant le message du Christ, venu guérir les cœurs brisés (Luc 4.18).

    « Et ensuite pendant une quarantaine d’années, ce sera un combat à mains nues contre toute la détresse d’un quartier, qui deviendra la Mission sociale de Belleville. » (Idéa, mai 2006)

    Êtes-vous dans la détresse ? Tout n’est pas perdu : tournez-vous vers Celui qui vous aime et qui peut vous secourir.

    Reynald Kuffer

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    Lecture proposée : Lamentations de Jérémie, chapitre 3, versets 15 à 41.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors.” Jean 6. 37

     

    Plusieurs doctrines de la Parole de Dieu paraissent contradictoires, paradoxales. En voici quelques exemples.

    De toute éternité, avant la fondation du monde, et donc indépendamment de tout mérite de notre part, Dieu nous a élus en lui, en Christ (Eph. 1. 3). Mais il est tout aussi vrai que tous les hommes demeurent responsables de venir personnellement au Seigneur : “Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie” (Apoc. 22. 17). Jésus a réuni magistralement ces deux doctrines dans le verset du jour où il souligne la volonté souveraine de Dieu dans l’élection de ceux qui veulent venir à lui pour obtenir le salut.

    L’élection souveraine de Dieu et la responsabilité pour l’homme d’accepter Jésus Christ, le don de Dieu, sont deux doctrines qui apparaissent contradictoires et irréconciliables pour notre intelligence humaine limitée. Dieu seul peut les harmoniser. Vouloir le faire n’entraîne que des spéculations insensées chez ceux qui ne supportent pas la difficulté du mystère.

    D’autres doctrines des Écritures paraissent incompatibles pour notre capacité limitée de compréhension :

    – Jésus est le Fils de Dieu et le Fils de l’homme, qu’il soit pleinement Dieu et pleinement homme ;

    – l’Écriture est l’œuvre d’auteurs humains, portant l’empreinte de leur propre style, et pourtant elle est la Parole même de Dieu : “Toute Écriture est inspirée de Dieu” (2 Tim. 3. 16). “De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint” (2 Pi. 1. 21).

    – Dieu est le Dieu Tout-puissant (Gen. 17. 1), et pourtant le mal et son auteur existent.

    Vouloir analyser la personne de Jésus Christ n’aboutit qu’à des hérésies ; explorer le mécanisme de l’inspiration des Écritures conduit à rejeter leur origine divine ; chercher à sonder le problème de l’origine du mal est vain. Les pensées de Dieu dépassent infiniment celles des hommes : “Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel : car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées” (Es. 55. 8, 9). Gardons-nous d’entrer dans de tels débats et d’élever nos pensées “au-dessus de ce qui est écrit” (1 Cor. 4. 6), car Satan est prompt à faire de ces mystères offerts à notre foi des causes d’orgueil et de désunion.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Celui qui aime l’argent n’en sera jamais rassasié. Ecclésiaste 5.9

     

    « Les riches qui pensent que les pauvres sont heureux ne sont pas plus bêtes que les pauvres qui pensent que les riches le sont », a écrit l’écrivain américain Mark Twain.

    Vouloir gagner beaucoup d’argent pour accéder au bonheur, n’est-ce pas une illusion ? En réalité, les plus riches peuvent être les plus misérables, car malgré leur fortune, l’argent devient une source d’anxiété qui contamine tout, même leur famille. Soucis, conflits, jalousies, rancunes sont leur quotidien.

    La Bible avertit : Quant à ceux qui veulent s’enrichir, ils tombent dans la tentation, dans un piège et dans une foule de désirs stupides et nuisibles qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. L’amour de l’argent est en effet à la racine de tous les maux (1 Timothée 6.10).

    Celui qui convoite les choses de la terre ne compte que sur lui-même, et il est toujours insatisfait. Celui qui s’attache aux choses éternelles compte sur Dieu, et il est satisfait. Selon le conseil de Jésus, son disciple doit manifester un amour autre que celui de l’argent : Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où il n’y a ni rouille, ni mites qui rongent, ni cambrioleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur (Matthieu 6.20-21). Placer son cœur dans les valeurs éternelles, quelle noble perspective !

    Françoise Lanthier

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    Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 5, versets 9 à 19.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • "Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu […] gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus." Philippiens 4.6-8

     

    L'inquiétude – un sentiment de malaise ou de trouble – est un fléau qui semble toucher des milliers de personnes aujourd'hui. Il est dans la nature humaine de se faire du souci face à des situations difficiles dans le monde ou dans sa vie personnelle, mais si nous n'y prenons pas garde, le diable fera tout pour nous amener à nous inquiéter plus que de raison. L'inquiétude est comme un rocking-chair – toujours en mouvement mais sans jamais nous mener nulle part. Alors pourquoi y cédons-nous… et quel bien en retirons-nous ?

    Trop souvent, nous compliquons nos prières et diminuons leur efficacité.

    L'inquiétude nous épuise physiquement et pourtant nombreuses sont les personnes qui persistent à se faire du souci au lieu de se tourner vers Dieu dans la prière. La prière est une force puissante et une de nos meilleures armes contre l'inquiétude. Elle nous fait entrer dans la présence même du Dieu tout-puissant.

    Lorsque vous êtes inquiet et tendu, il est toujours préférable de prier au sujet de ce qui vous préoccupe plutôt que d'en parler à autrui. Jésus a passé beaucoup de temps dans la prière durant sa vie sur terre, nous montrant l'exemple d'une vie réussie.

    Nous lisons dans Luc 5.15-16 : “Les foules nombreuses se rassemblaient pour l'entendre et pour être guéries de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les déserts et priait." Si Jésus avait besoin de passer du temps dans la prière pour accomplir sa vocation, je pense pouvoir affirmer que c'est également le cas pour nous.

    Jésus avait tout remis à Dieu, jusqu'à sa réputation et sa vie. Et parce que nous savons que Dieu nous aime et ne veut que le meilleur pour nous, nous pouvons sans crainte lui confier nos vies. Nous n'avons pas besoin de lui expliquer tous nos problèmes – nous pouvons simplement les lui remettre et lui demander de s'occuper de toutes choses.

    Trop souvent, nous compliquons nos prières et diminuons leur efficacité. Il est temps que cela change ! Lorsque nous nous inquiétons et nous tourmentons pour trouver une meilleure solution, il nous faut savoir que seul Dieu sait ce qui est le meilleur pour nous.

    Dans Matthieu 11.29, Jésus lance cette invitation : "Acceptez de vous laisser diriger par moi et mettez-vous à mon école […] Ainsi, votre vie trouvera son épanouissement dans le repos.” Quelle promesse merveilleuse ! Le Maître de l'univers aspire à passer du temps avec vous et à vous libérer de l'habitude destructrice de l'inquiétude.

    Une action pour aujourd'hui
    Si vous avez pris l'habitude de vous inquiéter pour pratiquement tout, il est temps de changer. Vous n'avez pas besoin de vous tracasser une minute de plus. Tout ce que vous avez à faire, c'est renoncer à vous faire du souci et avoir foi en la prière simple, confiante. Elle est un remède infaillible à l'inquiétude !

     
    Source (La Pensée du Jour)
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