• Il nous en a ouvert le chemin, un chemin nouveau et vivant à travers le rideau du sanctuaire, c’est-à-dire à travers son propre corps. Hébreux 10.20

     

    Pour les contemporains de Jésus il était inconcevable de pouvoir se présenter en la présence du Dieu trois fois saint. L’architecture du temple de Jérusalem reflétait dans sa disposition tout le fossé qui séparait l’homme pécheur de Dieu. Les non-juifs ne pouvaient accéder qu’à la cour extérieure, appelée Parvis des gentils. Les femmes étaient admises seulement dans la Cour des femmes. Les hommes juifs pouvaient pénétrer plus avant dans la Cour d’Israël. Mais seuls les prêtres pouvaient accéder dans la Cour des prêtres et le Lieu saint au centre du temple. Enfin, seul le grand-prêtre pouvait pénétrer dans la partie la plus sacrée, le Lieu très saint, et cela seulement une fois par an, le jour du Yom Kippour. Un rideau épais séparait ce Lieu très saint du reste du sanctuaire.

    En rencontrant des étrangers, en acceptant parmi ses disciples des femmes, en côtoyant des pécheurs notoires, en touchant des lépreux…, Jésus bouleversa l’ordre établi. Il scandalisa les religieux de son temps, notamment les pharisiens, les plus intransigeants quant au respect des multiples ordonnances de la Loi. Au moment où il expira sur la croix, le voile du temple qui barrait l’entrée du Lieu très saint se déchira de haut en bas.

    Désormais tout pécheur qui se repent sincèrement et place sa foi dans le Christ ressuscité, peut se tenir en présence du Dieu saint !

    Bernard Grebille

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    Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 10, versets 19 à 22.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Alors les foules, à la vue de ce que Paul avait fait… dirent… les dieux se sont faits semblables aux hommes et sont descendus vers nous… D’Antioche et d’Iconium survinrent alors des Juifs ; après avoir gagné les foules et lapidé Paul, ils le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il était mort.” Lire Actes 14. 8-19

     

    On pourrait justifier la versatilité des Juifs envers le Seigneur commentée hier par le fait qu’elle est l’accomplissement de plusieurs prophéties le concernant (Ps. 25. 19 ; 118. 26 ; Zach. 9. 9). Cette interprétation, quoique pertinente, n’excuserait cependant pas leur responsabilité. L'on voit, par le texte cité aujourd’hui, que la versatilité est le propre de l’homme ne possédant pas le Saint Esprit et livré à ses seules passions.

    Une légende d’Ovide, poète latin du Ier siècle, reprise par La Fontaine et mise en musique plus tard par Offenbach sous le titre de Philémon et Baucis, relate que Jupiter et Mercure, descendus sur terre voulurent éprouver l’hospitalité des habitants de Lystre. Celle-ci leur ayant été refusée partout, si ce n’est par un couple âgé, largement récompensé, la ville fut submergée et détruite par les flots.

    Se souvenant ou pas de cette légende, les habitants de Lystre, témoins de la guérison miraculeuse de l’homme aux pieds paralysés, identifient Paul et Barnabas à leurs dieux (Jupiter et Mercure), et c’est à grand-peine que les apôtres les dissuadent de leur offrir un sacrifice. Entre Béthanie et Jérusalem, le Seigneur a été acclamé roi, à Lystre, c’est la divinisation que les apôtres ont risqué.

    C’est donc avec stupéfaction qu’on apprend que les seuls dires de Juifs, étrangers en Lycaonie et n’ayant même pas assisté au miracle, puissent convaincre aussi rapidement ces Grecs de lapider Paul et Barnabas. Comment expliquer cette inconsistance ?

    Paul et Barnabas ont prêché “le Dieu vivant qui a créé les cieux et la terre” ce que Satan ne peut tolérer. Aussi arme-t-il de haine et de violence ceux qu’il veut conduire jusqu’au crime s’il le peut. Ne nous étonnons pas, la violence qui opère aujourd’hui dans le monde ira même croissant (2 Tim. 3. 12). Mais il y a plus surprenant encore que cette versatilité déconcertante, c’est la persévérance de Paul : le lendemain, après avoir d’abord été laissé pour mort, Paul “repartit… pour se rendre à Derbe”, à quelque soixante kilomètres. “Je peux tout en celui qui me fortifie” (Phil. 4. 13 ; Héb. 11. 34). “L’Éternel, le Seigneur est ma force” (Hab. 3. 19).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "L’Esprit de Dieu fut aussi sur lui ; et Saül continua son chemin en prophétisant, jusqu’à son arrivée aux Nayoth, à Rama." 1 Samuel 19.23

     

    Le spectacle avait de quoi surprendre. À tel point que les observateurs se demandèrent : "Saül est-il aussi parmi les prophètes ?"

    Aujourd’hui, priez pour une effusion de l’Esprit dans notre monde.

    Poussé par la jalousie, Saül s’apprêtait à tuer David lorsqu’il apprit que celui-ci avait fui aux Nayoth. Quand les émissaires de Saül arrivèrent dans la ville, au lieu de s’emparer de David, ils furent arrêtés par le spectacle de Samuel et d’un groupe d’hommes qui prophétisaient. L’Esprit de Dieu tomba sur eux et ils se mirent à prophétiser à leur tour. Déterminé à capturer David, Saül envoya d’autres émissaires, qui connurent le même sort. Il en fut de même pour le troisième groupe !

    Saül décida de se rendre en personne à Rama. Mais comme ses messagers, il tomba sous le contrôle de l’Esprit de Dieu et se mit lui aussi à prophétiser. Peut-être cette expérience était-elle destinée à lui rappeler une autre, antérieure : après que Samuel l’eut oint roi, l’Esprit de Dieu s’empara puissamment de Saül et "Dieu lui donna un autre cœur" (1 Samuel 10.1-10). Cette action de l’Esprit aux Nayoth devait l’amener à se souvenir de l’appel de Dieu sur sa vie et de ce qui pouvait arriver quand il était sous l’influence de l’Esprit. 

    Malheureusement, Saül ne tarda pas à retourner à ses anciennes voies. Mais au moins, en cette occasion particulière, avait-il fait l’expérience de la souveraineté du Saint-Esprit.

    Jésus dit : "Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit" (Jean 3.8). Même à notre époque, l’Esprit fait ce qu’il veut, pour des raisons qui lui sont propres. Et son pouvoir n’a pas de limites.

    Aujourd’hui, priez pour une effusion de l’Esprit dans notre monde. Priez que nous puissions faire l’expérience de sa puissance comme au jour de la Pentecôte. Remettez-lui votre vie. Il peut vous transformer. Et changer le monde !

    Une prière pour aujourd’hui

    Saint-Esprit, j’abandonne ma vie entre tes mains. Agis par mon intermédiaire. Parle-moi. Utilise-moi pour changer des vies. Enseigne-moi. Remplis-moi de ta puissance. Au nom de Jésus. Amen.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • Bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres. 1 Jean 4.11

     

    Phan Thi Kim Phuc est cette fillette de 9 ans qu’on voit courir nue et horriblement brûlée par le napalm qu’un raid aérien a répandu sur son village, pendant la guerre du Vietnam.

    Cette photo rappelait au pasteur John Plummer un moment très difficile de sa vie. En 1972, il avait été chargé d’organiser le raid contre le village de Trang Bang. Il avait demandé et reçu l’assurance formelle de ses supérieurs qu’il n’y avait pas de civils dans le secteur !

    Vingt-cinq ans plus tard, en 1996, John Plummer participe à une cérémonie pour les vétérans du Vietnam. Kim Phuc y est l’invitée d’honneur. Dans son discours, elle affirme qu’elle pardonnerait au pilote de l’avion si elle le rencontrait.

    Tout de suite après la cérémonie, Plummer se présente à Kim Phuc. Il la supplie : « Je te demande pardon, je te demande pardon ! », et elle lui répond : « Je te pardonne, je te pardonne ! ». Elle le serre dans ses bras. Convertie à Jésus-Christ en 1982, elle habite à Toronto et exerce des fonctions importantes en faveur des victimes de guerre.

    Avez-vous le sentiment d’avoir commis l’irréparable ? Peut-être des pensées sombres hantent-elles votre vie depuis des années.

    Le texte du jour affirme que vous pouvez pardonner et demander pardon parce que Dieu nous a pardonné le premier. Pourquoi ne pas le faire… maintenant ?

    Jean-Louis Théron

    __________________

    Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 3, versets 11 à 14.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Le lendemain, une grande foule… sortit à sa rencontre et se mit à crier : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël.” Jean 12. 12, 13

    [Pilate] dit aux Juifs : Voici votre roi ! Mais ils crièrent : À mort, à mort ! Crucifie-le !...Alors, il le leur livra pour être crucifié.” Jean 19. 14-16

     

    Le dimanche avant la Pâque, le Seigneur revient à Béthanie. Aussitôt, jusqu’à Jérusalem, la rumeur de son retour se répand parmi les pèlerins montés pour la fête. Ils veulent voir Jésus et Lazare ; ils se rassemblent en foule à Béthanie où, dès le lendemain, ils acclament le Seigneur et brandissent des palmes sur son passage. L’exaltation atteindra son comble lorsque, monté sur un ânon, Jésus entame sa dernière étape vers Jérusalem. Le vainqueur de la mort, l’auteur de la résurrection de Lazare ne serait-il pas le Messie attendu ? N’arrive-t-il pas précisément à la Pâque, rappelant la délivrance d’Israël de l’Égypte, pour libérer les Juifs du joug romain ?

    Spontanément une acclamation jaillit de la foule : “Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël !

    Hélas ! Trois jours après, Jésus est trahi par Judas, arrêté par la garde et livré au souverain sacrificateur. Il est renvoyé dès lors d’Anne à Caïphe, de Caïphe à Pilate, de Pilate à Hérode, d’Hérode encore à Pilate, hué, giflé, fouetté, injurié… il ne peut pas être celui qui va libérer les Juifs des Romains, il ne peut pas être le Messie, le roi d’Israël. Profondément déconcertés par l’humiliation du Seigneur et excités par l’arrogance haineuse des sacrificateurs, les Juifs laissent leur déception dégénérer en haine : “À mort, à mort, crucifie-le… Nous n’avons pas d’autre roi que César”.

    Comment comprendre semblable versatilité ?

    Repoussant le salut par la grâce, les Juifs n’acclament le Seigneur comme Roi que pour autant qu’il satisfasse leur obsession : être affranchis du joug romain. Quand ils découvrent que Jésus n’assumera pas cette libération-là, leur rejet est implacable.

    Rien n’a changé depuis. Le monde accepte un Christ tolérant dont on implore même la bénédiction sur des mœurs que Dieu pourtant condamne, mais qu’on rejette au moindre appel à la repentance. Soyons dirigés pour annoncer que si le Seigneur a donné sa vie pour nous sauver c’est aussi pour nous “racheter de notre vaine conduite” par le don de son sang (1 Pi. 1. 18, 19).

    Source (Plaire au Seigneur)

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