• "Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu'aucune racine d'amertume, produisant des rejetons, ne cause du trouble et que beaucoup n’en soient infectés." Hébreux 12.15

     

    L'observation de la nature nous enseigne beaucoup sur nous-mêmes.

    Jour après jour, nettoyons notre jardin secret...

    Ceux qui font un peu de jardinage savent très bien qu'il ne suffit pas de couper une mauvaise herbe pour s'en débarrasser : il faut aussi en arracher la racine, quelquefois très profonde ! Sans quoi elle réapparaît, toute aussi vigoureuse les jours suivants et continuera d'étouffer les fleurs, fruits et légumes qui sont cultivés.

    Il en est de même dans notre vie. Les déceptions, les incompréhensions, les conflits, les blessures, les épreuves que nous traversons sont autant d'occasion de semer l'amertume au fond de notre âme.

    Si nous ne veillons pas, notre cœur devient rapidement un champ de ronces qui étouffent le bon grain que Dieu sème en nous. Et cela atteint également notre entourage. Le découragement et la rancœur sont très contagieux !

    Nous ne maîtrisons pas les évènements qui nous atteignent. Toutefois nous avons un pouvoir sur nos réactions et nos pensées. Nous pouvons refuser de cultiver la tristesse, l'aigreur, le dépit.

    C'est pourquoi, jour après jour, nettoyons notre jardin secret, afin de ne pas laisser le temps aux ronces de croître, de se fortifier pour finir par détruire les bonnes choses que Dieu nous offre.

    Avez-vous une querelle ? Déployez tous vos efforts pour rétablir la paix. Avez-vous été offensé ? Pardonnez et laissez agir la justice divine. Etes-vous lassé et accablé ? Déposez votre fardeau au pied de la croix.

    Une prière pour aujourd'hui

    Dans ta grâce, Seigneur, viens à mon secours pour panser mes plaies et me libérer de ces liens d'amertume. Comme le psalmiste, je t'invite à désherber mon coeur. "Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité !" (Psaumes 139.23-24).

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • Car Dieu avait en vue quelque chose de meilleur pour nous. Hébreux 11.40

     

    La meilleure chose est supérieure à celle qui l’est moins ! Et, selon Clément d’Alexandrie (In Le divin Maître ou Le Pédagogue, livre I, chapitre 8…..), ce qui est utile est préférable à ce qui ne l’est pas. C’est pourquoi celui qui aime véritablement s’efforcera d’être utile en donnant le meilleur de lui-même. Les parents dévoués font tout ce qui est possible pour leurs enfants, vous le savez bien. Si ces derniers devenus adultes sont reconnaissants, ils répondront à l’amour reçu de la meilleure façon. L’amour véritable est productif…

    Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous, annonce la Bible (Romains 5.8). Son amour ne pouvait pas être stérile, inactif, inutile… La preuve de sa bonté est dans l’action ; celle de Jésus-Christ crucifié et ressuscité pour nous. Celui qui contient l’univers, pouvait-il donner quelque chose de plus « grand » que lui-même ? Dans son incarnation, Dieu donne sa vie sur la croix pour payer nos fautes et il ressuscite pour nous offrir le meilleur cadeau : Une vie nouvelle et éternelle !

    Celui qui donne est préférable à celui qui retient, vous le savez bien. La générosité de Dieu, prouvée par le sacrifice de Jésus-Christ, dépasse de loin tout ce qui existe… Quand un homme reconnaissant lui demande pardon pour ses fautes et croit en lui, alors… il lui répond de la meilleure façon !

    Dominique Moreau

    __________________

    Lecture proposée : Psaume 116.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Lorsque Sanballat, et Tobija, et Guéshem, l’Arabe, et le reste de nos ennemis, apprirent que j’avais bâti la muraille (...), ils m’envoyèrent dire : Viens et rencontrons-nous dans les villages de la vallée d’Ono. Mais ils pensaient à me faire du mal.” Néhémie 6. 1, 2

     

    Néhémie est le leader spirituel et opérationnel du projet « reconstruction de la muraille de Jérusalem ». Ses ennemis ne peuvent l’attaquer ouvertement, car son titre de gouverneur le protège. Alors ils préparent quatre pièges, en utilisant quatre mensonges comme appâts.

    1. “Viens et rencontrons-nous” (v. 2). En fait, ils ne cherchent pas une discussion constructive, mais un prétexte pour éloigner Néhémie de Jérusalem ; ils pourront ainsi lui faire du mal sans attirer l’attention.

    Le piège : faire sortir Néhémie de sa zone de protection.

    Le mensonge : « Tu dois accepter toute demande de dialogue ».

    2. “Ils m’envoyèrent dire la même chose quatre fois” (v. 4). Les ennemis ne se découragent pas après le refus de Néhémie ; ils insistent, ils mettent la pression. Ils espèrent amener Néhémie à les craindre, à se sentir coupable de mépris, à douter de sa décision.

    Le piège : amener Néhémie au doute par le harcèlement et la pression.

    Le mensonge : « Ta fermeté, c’est en fait de l’obstination, de l’insensibilité ».

    3. “Sanballat m’envoya son serviteur, une cinquième fois, de la même manière, une lettre ouverte à la main” (v. 5). Les ennemis répandent une rumeur : Néhémie prépare une révolte (= il se rebelle contre le roi) et il corrompt des prophètes (= il se rebelle contre Dieu).

    Le piège : par la calomnie, effrayer Néhémie et détruire sa crédibilité.

    Le mensonge : « Tu dois d’abord protéger ta sécurité et ta réputation si tu veux continuer ton service ».

    4. “Rencontrons-nous dans la maison de Dieu, à l’intérieur du temple, et fermons les portes du temple, car ils vont venir pour te tuer, et c’est de nuit qu’ils vont venir pour te tuer” (v. 10). De plus en plus fort ! Le lanceur d’alerte se présente comme un prophète, le message est bienveillant, la menace paraît imminente et imparable, la protection semble être la plus recommandable (la maison de Dieu). Mais non, celui qui n’est pas sacrificateur ou lévite ne peut pas pénétrer à l’intérieur de la maison de Dieu (Nom. 1. 51). Néhémie serait alors vraiment passible de mort !

    Le piège : pousser Néhémie à la faute grave.

    Le mensonge : « Vu l’urgence, tu peux désobéir à Dieu ».

    Soyons sur nos gardes ! Le scénario n’a rien d’anachronique !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Je me couche et je m’endors en paix… tu me donnes la sécurité dans ma demeure." Psaumes 4.9

     

    Qui n’a jamais connu la moindre nuit agitée ? Cela m’est arrivé, comme à beaucoup d’autres certainement. Des nuits où le sommeil semble fuir parce que nous sommes tourmentés par divers problèmes de santé, des problèmes matériels ou familiaux… Ne nous culpabilisons pas à la lecture de ce verset, ne pensons pas que nous manquons de foi si nos nuits sont troublées. Job a connu ces nuits agitées : "J’ai pour mon lot des nuits de souffrance…Je suis rassasié d’agitations jusqu’au point du jour" (Job 7.3-4). 

    La sécurité et la paix viennent, du fait que nous demeurons dans la communion du Seigneur.

    Or, la Bible prend soin de nous informer qu’aux yeux de Dieu, Job était un homme intègre et droit (Job 1.8). L’apôtre Paul, lui aussi, a connu des nuits sans sommeil, à cause du souci que lui donnaient les églises (2 Corinthiens 11.27-28). S’ils ont eu leur lot de nuits agitées ne soyez pas surpris que cela vous arrive aussi.

    Pour comprendre ce verset, retenons bien ceci : le psalmiste nous parle du sommeil de celui qui se sent en sécurité dans sa demeure. S’il avait dû vivre dans la rue, sans la protection d’un toit et de portes bien fermées, peut-être n’aurait-il pas connu ce sommeil paisible. C’est le cas de nombreux SDF qui ont bien plus peur de l’insécurité que du froid ou de la solitude. Pour le psalmiste, la paix était liée au fait de demeurer dans un lieu sûr. D’une manière symbolique nous pouvons y voir une allusion à ces textes de l’Ecriture : "Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut, repose à l’ombre du Tout Puissant" (Psaumes 91.1) ; et : "Demeurez en moi, et je demeurerai en vous… " (Jean 15.4). 

    La sécurité et la paix viennent, du fait que nous demeurons dans la communion du Seigneur. En demeurant dans cette communion, même si nous traversons des moments d’épreuve comme Job, nous savons que nous ne sommes pas seuls, et "sa houlette et son bâton nous rassurent" (Psaumes 23.4). 

    L’exemple le plus extraordinaire que nous rapporte la Bible est celui de Pierre, enchaîné, gardé par seize soldats, sachant que le lendemain il est destiné à mourir, et qui cependant dort paisiblement (Actes 12.6). Certainement que Pierre a mis en pratique ce qu’il enseigne dans son épître : "Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous" (1 Pierre 5.7). 

    Un conseil pour aujourd'hui

    Alors que vos nuits sont troublées, ne recherchez pas la paix, mais cherchez le Seigneur et demeurez en lui. C’est dans cette intimité que vous pourrez vous sentir en sécurité et apaisé.  

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • “Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança et leur dit : Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus le Nazaréen. Jésus leur dit : C’est moi” [ou Moi, je suis]. Jean 18. 4, 5

     

    Menée par Judas, la troupe de soldats et d’huissiers recherche Jésus le Nazaréen. Elle pense trouver un homme humble puisqu’il vient d’une ville aussi méprisée que Nazareth. Mais celui-ci leur parle avec noblesse quand il répond “C’est moi”. L’expression grecque traduite par “C’est moi” est exactement celle que nous avons considérée ces dernières semaines : “Moi, je suis”. Jésus se présente comme celui qui porte ce nom divin (Ex. 3. 14).

    Une telle déclaration fait reculer ces hommes pourtant armés et les jette par terre, terrassés par la puissance divine. Le Fils de Dieu domine toute cette scène et montre, d’une manière évidente, qu’il est celui qui dit “Moi, je suis” ; par conséquent, personne ne peut se saisir de lui sans son consentement.

    Sa souveraineté divine apparaît également lorsqu’il s’occupe de ses disciples : il ne fait pas appel au bon vouloir de ceux qui le cherchent ; il leur donne un ordre : “Laissez aller ceux-ci”. Elle se voit encore dans sa soumission parfaite, quand il déclare à Pierre qui voulait le défendre avec une épée : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?” (Jean 18. 8, 11).

    Jésus ne met pas en œuvre son pouvoir personnel lié à “Moi, je suis” pour se défendre et terrasser ses ennemis. Bien au contraire, il l’utilise pour accomplir la parole qu’il avait dite à ses disciples : “Je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même” (Jean 10. 17, 18).

    Rien n’est plus glorieux, dans ce “Moi, je suis” devenu homme, que cette détermination à accomplir la volonté de son Père, pour le salut d’êtres aussi rebelles et aussi haïssables que nous ! Nul ne le contraint et c’est de son plein gré, en plein accord avec la volonté de son Père, qu’il se présente volontairement pour être “l’Agneau de Dieu” dont le sacrifice était nécessaire pour notre salut.

    Ainsi, Jésus, notre Sauveur et notre Seigneur, est celui qui porte le nom de “Moi, je suis”, le nom du Dieu d’éternité, puissant, sage, plein d’amour. Les hommes de ce monde le méprisent encore, mais nous, ses rachetés, nous contemplons sa grandeur et son amour avec respect et adoration.

    Source (Plaire au Seigneur)

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