• Ceux qui ne prirent point à cœur la parole de l’Éternel laissèrent leurs serviteurs et leurs troupeaux dans les champs. Exode 9.21

     

    Sept plaies redoutables avaient déjà touché l’Égypte comme Moïse les avait annoncées. Pourtant, quand Moïse annonça la huitième qui allait détruire tout humain ou animal qui n’aurait pas été mis à l’abri, il se trouva des Égyptiens pour n’en tenir aucun compte ! Incroyable !

    En 1964, dans le sud de Haïti, nous annoncions à la radio l’approche imminente du cyclone Flora, pressant les auditeurs d’éloigner le bétail des vallées, d’attacher les toits, de ne point sortir en mer… Mais il n’y avait pas de semblable précédent pour donner du poids à notre radio chrétienne. La radio nationale était rassurante ! On se moqua… Les chrétiens (40 % de la population) furent seuls à tenir compte des avertissements. Il y eut 6000 morts ; une seule victime était chrétienne !

    La Bible annonce de grands jugements pour la fin des temps. Et les précédents ne manquent pas : le déluge, la destruction de Sodome, les plaies d’Égypte… Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! une ruine soudaine les surprendra… et ils n’échapperont point, écrivit Paul (1 Thessaloniciens 5.3).

    Aujourd’hui, la situation du Proche-Orient est un avertissement supplémentaire. Saurons-nous nous laisser prévenir ou hausserons-nous les épaules dans l’insouciance et pour notre malheur ?

    Ne soyons pas insensés. Les temps sont sérieux. La fin est proche.

    Richard Doulière

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    Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 9, versets 13 à 21.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “N’y a-t-il point de baume en Galaad ? N’y a-t-il point là de médecin ?” Jérémie 8. 22

     

    Le baume était aux temps bibliques, comme aujourd’hui d’ailleurs, une substance à laquelle on attribuait des vertus thérapeutiques. Le baume de Galaad, l’un des principaux produits d’exportation du pays de Canaan (Gen. 37. 25 ; 43. 11 ; Ezé 27. 17), avait la réputation de calmer les douleurs et de cicatriser les plaies (Jér. 46. 1).

    Il n’est pas surprenant qu’une telle substance ait été précieuse. Si un médicament nous a soulagés d’une grande douleur, nous retiendrons son nom, nous en garderons un échantillon avec soin.

    Mais Jérémie parle au sens moral. La douleur de son cœur est immense. “Ô ma consolation dans ma douleur ! Mon cœur est languissant au-dedans de moi… Je suis brisé de la ruine de la fille de mon peuple ; je mène deuil, l’épouvante m’a saisi” (Jér. 8. 18-21). Il pose alors ces questions douloureuses : “N’y a-t-il point de baume… N’y a-t-il point là de médecin ?” La réponse va se faire attendre, mais Dieu va la donner à Jérémie, positive et plus merveilleuse qu’il n’aurait pu prévoir :

    – Un baume, c’est-à-dire le retour dans le pays promis : “Moi, je rassemblerai le reste de mon troupeau de tous les pays où je les aurai chassés… ils fructifieront et multiplieront” (Jér. 23. 3).

    – Un médecin, c’est-à-dire le Messie : “Voici, je lui appliquerai un appareil de pansement, et des remèdes, et je les guérirai, et leur révélerai une abondance de paix et de vérité” (Jér. 33. 6).

    Quel baume précieux dans toutes les paroles de Dieu à Jérémie ! Même s’il a dû aussi décrire des faits terribles : “Lorsque Jérusalem fut prise… [les Chaldéens] l’assiégèrent… [le roi de Babylone] creva les yeux de Sédécias… les Chaldéens brûlèrent par le feu la maison du roi, les maisons du peuple et abattirent les murailles de Jérusalem” (Jér. 39. 1-8).

    Pour nous aussi, comme pour Jérémie, le baume pour nos douleurs, c’est bien Dieu qui le fournit ; il nous assure qu’il peut et veut nous le donner dans sa miséricorde et sa puissance, quand nous sommes dans une situation difficile et douloureuse.

    Dieu nous a révélé le médecin qui applique le baume. Alors tout notre espoir est en Jésus.

    Oh ! mon Dieu, merci pour tes promesses et pour Jésus qui les accomplit !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Ce que j'ai dit, je le fais arriver." Ésaïe 46.11

     

    Les amis peuvent oublier de tenir leurs promesses, mais Dieu, jamais ! Il a engagé sa réputation en promettant de réaliser chaque mot qu’il a prononcé. "Tu as magnifié ta promesse par-delà toute renommée" (Psaumes 138.2).

    Si Dieu l’a dit, il le fera !

    Mais attention, s’il a posé une condition, vous devez la remplir pour recevoir ce qu’il a promis. Après avoir affronté les prophètes de Baal, "Élie dit à Achab : Monte, mange et bois, car ce grondement c’est la pluie" (1 Rois 18.41). Achab s’en va manger et boire, tandis qu’Élie, au sommet du Carmel, se met à prier face contre terre. Pas la moindre averse n’est tombée depuis trois ans et demi, mais Élie vient de remplir les conditions de Dieu et la pluie tant attendue arrive enfin.

    Souvent nous revendiquons ce que Dieu a promis sans examiner les conditions. Elles font pourtant partie intégrante de bien des promesses de Dieu, et il attend que nous les remplissions.

    Dieu fera ce qu’il dit si vous suivez l’exemple d’Élie :

    1. Croire en la promesse,

    2. Remplir les conditions,

    3. Persévérer dans la prière, avec la certitude que Dieu tiendra parole,

    4. Se montrer patient(e). Sept fois de suite, Élie envoie son serviteur dehors guetter les signes de pluie, sans jamais douter de la promesse de Dieu. La septième fois, la pluie finit par tomber.

    Une action pour aujourd'hui

    Avez-vous rempli les conditions qui accompagnent la promesse que vous revendiquez ? Faites votre part et observez Dieu honorer sa parole pour vous : "Ce que j’ai dit, je le fais arriver ; ce que j’ai conçu, je l’exécute" (Esaïe 46.11).

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • A l'école du saint-Esprit, il y a beaucoup à apprendre. Certaines leçons sont plus difficiles que d'autres, mais se sont presque toujours les plus précieuses. La plupart des enfants de Dieu n'ont pas encore appris la leçon qui nous occupe aujourd'hui ; elle n'est pas facile mais, aussitôt mise en pratique, elle donne d'excellents résultats.

    En voici le texte qui nous révèle un mystère caché dans les Saintes Écritures :

    Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ (Éphésiens 5 : 20).

    "Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu"

    Combien il est facile de remercier et de louer le Seigneur pour les événements heureux de notre vie ! Pour les merveilleux exaucements de prières, pour la grâce divine pourvoyant à nos besoins matériels, pour les bénédictions rafraîchissantes, telles les ondées du printemps sur le sol altéré, pour les glorieuses expériences spirituelles et les preuves quotidiennes de la bonté et de la fidélité de Dieu. Mais les choses changent, quand il s'agit de le louer pour les épreuves, les maladies, les pertes, les revers et pour tout ce qui est de nature et nous déplaire. Cependant, le verset ci-dessus inclut l'un et l'autre.

    Le jour de la Fête des moissons, une série de réunions commença dans une certaine ville. Je fut conduit par l'Esprit de Dieu à prêcher, ce soir-là, sur le texte déjà cité : "Donner continuellement grâces pour toutes choses à Dieu". Il se trouvait, dans l'assemblée, une femme atteinte d'une terrible affection aux yeux dont elle avait souffert toute sa vie. Elle portait les plus fortes lunettes qui soient, mais ne pouvait lire plus de cinq minutes de file - elle réservait toujours ces minutes à l'étude de la Bible - après quoi, elle devais cesser car ses yeux lui brûlaient comme si on leur avait appliqué un fer incandescent. Bien des prédicateurs avaient prié pour elle sans résultat visible.

    Un matin, elle se souvint de ma prédication sur la puissance de la louange. Elle se mit à prier : "Seigneur, je te remercie de toutes mes souffrances que m'occasionne cette maladie des yeux". Elle était encore à genoux quand, soudain, la puissance de Dieu descendit sur elle et elle fut guérie instantanément et pour toujours de cette pénible et douloureuse affection.

    Par l'obéissance pratique à l'exhortation divine : "Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père", elle obtint la délivrance. M. N. n'eut plus besoin de lunettes, elle put lire sans douleur et sans difficulté les plus petits caractères pendant des heures. En réponse à l'action de grâce et à la louange, Dieu avait accordé une parfaite guérison. Là où la prière échoue en apparence, c'est la louange qui obtient le succès. Au reste, la louange n'est-elle pas l'expression la plus élevée de la foi qui est agréable à Dieu ? Dieu n'est-il pas contraint, en quelque sorte, d'honorer une telle foi ?

    La louange ne remplace nullement la prière, elle en est plutôt le soutien. La proportion entre la prière et l'action de grâce se trouve dans les Psaumes. Nous y lisons : "Le soir, le matin et à midi je soupire et je gémis et il entendra ma voix" (Psaume 55 : 18). David déclare ainsi sa décision de prier trois fois par jour. Combien de chrétiens pensent encore qu'il est suffisant de prier une seule fois dans la journée !

    "Sept fois par jour je te célèbre à causes des lois de ta justice" (Psaume 119 : 164). C'est ici que nous nous trouvons à quelle échelle Dieu mesure la louange et la prière : Plus du double de louange que de prière ! N'avons-nous pas, pour la plupart, interverti ces propositions et ne prions-nous pas deux fois plus que nous ne louons le Seigneur ?

    J'étais agenouillé en prière dernièrement et, il me semblait entendre la voix divine : Si mon peuple savait mieux me louer, il aurait moins de requêtes de prière à présenter. Voilà qui serait un bon principe. Si nous le louions davantage, Dieu pourrait œuvrer de telle manière, qu'il répondrait à nos besoins avant même que nous les lui ayons exposés.

    Nombreux sont les chrétiens qui recommencent toujours à prier pour les mêmes sujets, sans se voir jamais exaucés. Ils se détournent finalement, découragés, parce qu'il ont perdu la foi. Si tu te trouves précisément dans cet état, ami lecteur, remercie Dieu, car il veut t'indiquer encore un autre chemin. Commence à le louer pour la situation désagréable dans laquelle tu te trouves et dont tu voudrais tellement sortir. Loue-le justement pour ce qui t'oppresse et te fait souffrir et attends-toi à lui car il interviendra merveilleusement et préparera une issue miraculeuse qui te plongera dans l'admiration.

    Une missionnaire, sur une station en Chine, se trouvait atteinte de petite vérole, le fléau si redouté en Asie orientale. Au moment où sa fin paraissait proche, Dieu lui donna une vision : Elle vit une immense balance dont les plateaux étaient remplacés par deux grandes corbeilles ; sur l'une d'elles était écrit : "Prières" et sur l'autre : "Louanges". Elle remarqua que la corbeille des louanges se trouvait tout en haut, tandis que celles des prières touchait le sol. On avait beaucoup intercédé pour son rétablissement, mais elle allais apparemment toujours plus mal. Elle fit alors appel aux missionnaires de la station et leur demanda de louer et de remercier le Seigneur de tout leur cœur. Ses amis pensèrent qu'elle délirait et que sa fin approchait. Cependant, ils se mirent tous ensemble à louer Dieu.

    La vision apparu à nouveau à cette missionnaire et elle vit la corbeille des louanges descendre lentement. Elle s'écria aussitôt : "Mes amis, remplissez complètement la corbeille de louanges !" Les assistants continuèrent à faire monter à Dieu leur accents de reconnaissance et d'adoration, jusqu'à ce que, pour la troisième fois, la vision apparut à la malade. Au moment où la corbeille arriva tout en bas, la puissance de Dieu vint sur la missionnaire et elle fut instantanément guérie de ce terrible mal.

    Peu après, elle se vêtit, descendit dans la rue où elle prêcha pendant une demi-heure, sans ressentir le moindre malaise. La louange en commun avait attiré la puissance de Dieu et fait disparaître de son corps toutes traces de maladie.

    Mlle S. par sa consécration et son dévouement à la cause du Seigneur, fut un instrument choisi par lui pour le ministère de la prédication et celui de la littérature chrétienne ; elle fut en grande bénédiction à ses semblables.

    Elle venait d'organiser une série de conférences dans une certaine ville, quand, subitement, elle fut victime d'un accident et dut être reconduite chez elle en proie à de grandes souffrances. Dans sa maison demeurait un athée convaincu qui, en admirant la profondeur de pensées de cette chrétienne, n'en rejetait pas moins la prédication évangélique. Il était présent lorsqu'on la ramena chez elle et lui offrit d'appeler un médecin et d'en payer lui-même les honoraires. Elle déclina aimablement son offre et lui laissa entendre qu'elle avait un docteur privé. Comme il insistait pour savoir son nom, elle répondit sans crainte : Son nom est "Jésus Christ". Fâché de sa réponse, il partit et alla discuter de la chose avec un de ses amis.

    Tandis qu'allongée sur son lit, elle était aux prises avec les plus terribles souffrances, le Seigneur lui dit : "Rendez grâces en tout temps pour toutes choses !". Après un bref combat intérieur, elle obéit et commença à louer le Seigneur pour ses souffrances et à le remercier d'avoir permis cet accident à un moment qui lui semblait si inopportun. Tandis que, de son cœur, s'élevaient des accents de reconnaissance et d'actions de grâces ; l'Esprit de Dieu vont sur elle, et elle sentit une main se poser sur les endroits douloureux de son corps meurtri. À l'instant même, toute souffrance disparut et l'enflure se mit à diminuer à vue d’œil. Elle se leva et remercia le Seigneur de la guérison qu'il venait de lui accorder.

    Peu après, le voisin de Mlle S. entra et fut stupéfait de la trouver entièrement guérie et remplie d'une joie indicible. Il demanda ce qu'il était arrivé.

    - Je viens d'avoir la visite de mon docteur privé, répondit-elle et il m'a remise sur pied.

    L'athée fut tellement saisi de ce témoignage qu'il se retira chez lui et accepta Christ dans sa vie. Il raconta son expérience à son ami athée, et celui-ci se donna également à Christ. Au premier abord, il eût parut incompréhensible de louer pour un tel accident, mais quand on réalise qu'il a été le moyen de la conversion de deux athées, le mot incompréhensible n'a plus sa place ici.

    David s'écrie au Psaume 37, verset 4 : "Fais de l'Éternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire". Nos louanges et nos actions de grâces sont la preuve que nous faisons de lui nos délices et que nous approuvons ses plans et sa volonté à notre égard. Rien ne lui est plus agréable qu'une telle attitude intérieure. La louange remporte la victoire. C'est pourquoi, David déclare au Psaume 34 : 2 : Je louerai le Seigneur en tout temps. Sa louange sera toujours dans ma bouche.

    C. S. Tubby

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  • Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Éphésiens 2.19

     

    Le 2 mars 2015, Armando Curri, un jeune Albanais, remporta la médaille d’or nationale au concours du Meilleur Apprenti de France. Mais, pour recevoir cette distinction, l’annonce de la présidence du Sénat déclencha un tsunami émotionnel : « Ce jeune ne pouvait pas être accueilli au Sénat, car il était en situation irrégulière depuis 2014 ! » Finalement, après diverses réactions politico-médiatiques, il obtint du préfet de la Loire une autorisation provisoire de séjour. Avec cet aval, le président du Sénat accorda « une dérogation exceptionnelle particulièrement souhaitable sur le plan humain ».

    Quel revirement de situation ! Le 4 mars, Armando recevait sa médaille dans les salons du Sénat. « Un rêve qui devient réalité », déclara-t-il à l’issue de la cérémonie.

    L’évangile dit que tous les hommes sont étrangers à la cité de Dieu. Aucun n’est en règle face à sa justice. Mais, par la foi en Jésus-Christ remportant le prix de notre justification sur la croix, Dieu accueille celui qui croit. Autrefois en situation irrégulière, le croyant obtient sa régularisation.

    Quel revirement de situation ! Quelle grâce ! Ne pourrait-on pas la qualifier de « dérogation exceptionnelle particulièrement souhaitable sur le plan éternel » ? Le rêve devient réalité : c’est la bonne nouvelle de l’évangile !

    Dominique Moreau

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    Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 1 à 18.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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