• Un chemin si court... et pourtant si long

    “Il y a onze journées depuis Horeb par le chemin de la montagne de Séhir, jusqu’à Kadès-Barnéa. - Et il arriva en la quarantième année, au onzième mois, le premier jour du mois, que Moïse parla aux fils d’Israël, selon tout ce que l’Éternel lui avait commandé pour eux.” Deutéronome 1. 2, 3

     

    Tout lecteur commençant le livre du Deutéronome est certainement surpris du contraste entre ces deux expressions : “Il y a onze journées… et il arriva en la quarantième année”. Le chemin était si court (Nom. 10. 33 ; 13. 1, 27) et il fut pourtant si long, à cause de l’incrédulité du peuple (Nom. 14. 33) !

    Que s’est-il passé à Horeb ? Là, Dieu, dans son amour pour ce peuple, a voulu en faire un royaume de sacrificateurs, une nation sainte. Tout cela est contenu dans l’alliance — “mon alliance” — que Dieu a faite par amour avec Israël (Ex. 19. 4-6), mais que le peuple a vite rompue (Jér. 31. 32).

    Kadès-Barnéa, c’est déjà le pays de Canaan, l’héritage, c’est-à-dire tout ce que cet amour de l’alliance avait en vue pour eux.

    Ainsi, du côté des pensées de Dieu, pour son peuple le chemin est court d’Horeb à Kadès-Barnéa, de l’alliance à l’héritage : onze journées, et pourtant le peuple est resté quarante ans dans le désert.

    Comme l’incrédulité allonge la route ! Mais pourquoi l’incrédulité s’est-elle installée dans le cœur du peuple élu ? C’est qu’il a perdu graduellement le sentiment de la beauté de l’alliance de Dieu, il a oublié que Dieu l’aimait.

    Les chapitres 3 et 4 de l’épître aux Hébreux nous montrent que cette histoire ancienne est une image de l’histoire de notre âme. Pour Dieu, le chemin est court entre le moment où son amour est versé dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné (c’est-à-dire où nous avons la certitude d’être aimés de Lui) et le moment où “nous entrons dans le repos” de Dieu (Héb. 4. 3), où nous profitons pleinement de tout ce que l’amour divin a préparé pour nous.

    Pourtant, à cause de “la chair” qui est en nous, la route sera longue. Car il faudra, comme pour le peuple, apprendre à travers nos rébellions, nos murmures, nos impatiences, ce qui est dans notre cœur (Deut. 8. 2, 3). Mais aussi éprouver la grâce et la patience d’un Dieu qui nous accompagne et qui veut nous “faire du bien à la fin” (Deut. 8. 16), à la fin du chemin de l’histoire de notre âme.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Lana et son chantÉtonnant ! »
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