• “Tu as changé mon deuil en allégresse.” Psaume 30. 11

    [Les disciples] étaient dans le deuil et pleuraient.” Marc 16. 10

    “Les disciples furent remplis de joie quand ils virent le Seigneur.” Jean 20. 20

     

    Jésus de Nazareth a été crucifié. Les disciples pleurent. Peut-être avaient-ils cru que, cette fois encore, Jésus échapperait à la haine meurtrière des chefs religieux. Mais, fait incompréhensible, cela n’a pas été le cas ! Il s’est laissé prendre, juger et condamner par ces hommes. Finalement, on l’a crucifié hors des murs de Jérusalem. Il a fallu descendre son corps inanimé et l’ensevelir… Les disciples dans le deuil pleurent le Maître bien-aimé qui a fait tant de miracles parmi eux, qui a fait céder toutes les puissances diaboliques. Pourquoi semble-t-il avoir perdu toute sa puissance ? Les abandonnerait-il sans protection ? Voilà son corps couché, inerte dans le tombeau. Que vont-ils devenir sans lui ?
    À l’aube du premier jour de la semaine, retentit ce cri étrange : “Il est ressuscité !” C’est Marie de Magdala qui revient de la tombe avec d’autres femmes. Ces paroles si extraordinaires semblent comme des niaiseries aux disciples, et ils ne les croient pas (Luc 24. 11). Toutefois, Pierre, que l’ange avait spécifiquement mentionné aux femmes dans le message adressé aux disciples (Marc 16. 7), puis Jean, surmontent leur affliction paralysante et courent jusqu’au tombeau. Ils constatent de leurs yeux la réalité de l’extraordinaire nouvelle. Bouleversés plus que réjouis, ils s’en retournent chez eux. Pendant la journée, la nouvelle se répand. Il faut absolument retrouver les autres disciples. Le soir, ils sont tous rassemblés dans la chambre haute. Les portes sont fermées par crainte des Juifs : “S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi” avait dit le Maître (Jean 15. 20) ; pour eux, l’orage approchait aussi…
    Et voilà que Jésus apparaît en personne. Il se tient au milieu d’eux. Il leur dit : “Paix à vous” (Jean 20. 19), il leur montre ses mains et son côté percés. Il n’y a plus de doute, c’est bien lui. Alors les disciples se réjouissent. Finis le deuil et les pleurs : le Seigneur est vivant, la joie éclate, le deuil est transformé en allégresse !
    Réjouissons-nous comme les disciples de la première heure, parce que le Seigneur est vivant et victorieux !
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "L’Éternel se mit donc en colère contre Israël, et il les fit errer dans le désert durant quarante années jusqu’à l’extinction de toute la génération qui avait mal agi envers l’Éternel." Nombres 32.13

     

    Conquérir la liberté n'est pas l'étape la plus difficile. Le peuple hébreu l'a appris à ses dépens.

    Vous pensiez qu'il était simple de vivre libre ? Pas si sûr !

    Après plusieurs siècles de captivité en Égypte, le Seigneur délivra son peuple. Cependant, entre l'Egypte le point de départ, et Canaan leur lieu d'arrivée, les Hébreux durent apprendre à vivre libres. Le constat est cinglant : quarante années dans le désert avec murmures, désobéissance, rébellion, adoration d'un veau d'or… En conclusion, l'immense majorité mourut dans le désert.

    Ce fut une chose de quitter l'Égypte, c'en fut une autre d'être affranchi de la mentalité égyptienne et de ses croyances. En lisant l'histoire des Hébreux dans le désert, vous ne devez jamais oublier que le point de commencement était la libération d'un peuple. Mais entre le départ et l'arrivée, ils durent apprendre à vivre sans chaîne. Pas facile, car ils étaient toujours mécontents et pétris de fausses croyances.

    Une étude révèle que beaucoup de prisonniers qui ont été en captivité sur plusieurs décennies, finissent soit par se suicider une fois libres, soit par tout faire pour retourner derrière les barreaux. La mentalité carcérale les a conquis. La relaxe n'a pas suffi à les affranchir totalement.

    Vous pensiez qu'il était simple de vivre libre ? Pas si sûr ! Parfois vos croyances, vos habitudes, votre mécontentement, enrayent votre parcours. Quand vous marchez en montagne, le plus difficile n'est pas forcément les rochers, les chemins escarpés mais le petit caillou dans la chaussure.

    Débarrassez-vous de ce gravier encombrant, de ces mauvaises croyances et des habitudes toxiques. Le Seigneur n'enlèvera pas de votre chemin les rochers, les passages étroits, les intempéries. Ils font partie de la vie, c'est ainsi. Néanmoins, il vous appartient d'ôter le grain de sable qui enraye votre marche.

    Une réflexion pour aujourd'hui

    Quels sont les graviers, les petits cailloux dans ma chaussure qui rendent ma marche difficile ?

    Source (La Pensée du Jour)
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  • “Moi qui dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira tout mon plaisir, disant à Jérusalem : Tu seras bâtie, et au temple : Tes fondements seront posés.” Ésaïe 44. 28

     

    Deux siècles avant la naissance de Cyrus et son accession au trône de Perse, Dieu, par Ésaïe, annonce qu’il se servira des Perses pour rassembler un reste fidèle d’Israël et le ramener sur ses terres.
    Au moment où cette prophétie est prononcée, Jérusalem et le temple existent encore ! Babylone qui déportera Israël et détruira Jérusalem et son temple n’est pas encore l’empire redoutable qui dominera tout le Moyen-Orient, avant d’être prise à son tour par les Mèdes. Prononcée avant de tels bouleversements, la prophétie d'Ésaïe ne peut être que divine, car Dieu seul connaît l'histoire future.
    Cyrus le Grand, un des conquérants les plus foudroyants de l'Histoire, sera l’instrument que Dieu va utiliser pour accomplir Sa volonté et la restauration de son peuple à Jérusalem : “Cyrus, dont j’ai tenu la droite pour soumettre devant lui les nations” (Es. 45. 1). L’Éternel le nomme “mon berger” (verset du jour), car tel un berger il rassemblera et ramènera en terre promise Israël dispersé. Conscient de sa mission, Cyrus décrétera la reconstruction du temple, accomplissant ainsi à la lettre la prophétie d’Ésaïe : “L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem” (Esd. 1. 2).
    La prophétie d’Ésaïe a fait peut-être sourire certains de ses concitoyens, car elle impliquait que Jérusalem serait détruite et le temple rasé avant de pouvoir s’accomplir. Mais Dieu est vrai. Il ne parle jamais en vain. Il utilise les moyens qu’il veut pour réaliser son dessein, même des moyens complètement inattendus.
    Pour nous chrétiens, le Seigneur lui-même a annoncé des événements terribles qui s'abattront sur le monde. Il a aussi annoncé un événement bienheureux pour les siens : son retour pour nous introduire dans la maison du Père. Montrons que nous l'attendons en vivant de façon conséquente, en ouvriers actifs pour le servir, et prêts à chaque instant pour le rencontrer.
     
    Note : La seconde partie du livre d'Ésaïe contient des prophéties si précises concernant le retour de l'exil en 536 av. J.-C. que des critiques ont imaginé qu'elle ne serait pas l'œuvre du prophète, mais d'un, de deux ou de plusieurs auteurs ayant vécu entre le 6e et le IIe siècle av. J.-C. ! Les prophéties de Daniel ont connu les mêmes assauts.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix de leur rachat. Le rachat de leur âme est cher, et n’aura jamais lieu" Psaumes 49.8-9.

     

    De nombreux philosophes, penseurs, chroniqueurs ont eu l'occasion de s'exprimer sur le thème du pouvoir de l'argent. Voici quelques-unes des citations relevées ici et là : "On peut acheter le plaisir mais pas l'amour". "On peut acheter un esclave mais pas un ami". "On peut acheter une femme mais pas une épouse". "On peut acheter des aliments mais pas l'appétit". "On peut acheter un médicament mais pas la santé". "On peut acheter des tranquillisants mais pas la paix". "On peut acheter l'acquittement, ou un non lieu, lors d'une mise en examen, mais pas le pardon". Et par-dessus tout cela disons qu'on ne peut acheter ni Dieu, ni le ciel, et cela même si les religions ont depuis la nuit des temps, cherché à monnayer la clémence divine. Mais Dieu n'est pas à vendre.

    Le seul prix qui puisse nous racheter c'est celui qui a été payé par Christ.

    Comment pourrions-nous acheter celui à qui tout appartient ? Les gérants que nous sommes, peuvent-ils acheter celui qui leur a confié ses biens ? A ceux qui voulaient acheter son pardon, Dieu dit : "Qu'ai-je à faire de la multitude de vos sacrifices ?" Esaïe 1.11.

    Au sujet du rachat de nos âmes, dans le texte de ce jour, Dieu rappelle que ce rachat est impossible. Voilà qui a le mérite d'être clair ! Il n'existe aucune ressource humaine, aucun don, aussi important qu'il soit, qui puisse nous sauver ! Aucun don, aucun legs, aucune fortune ne peut acheter le repos de nos âmes ! Ceux qui s'imaginent qu'un gros chèque laissé à telle ou telle organisation religieuse pourra leur faciliter l'accès au ciel, se trompent.

    Le seul prix qui puisse nous racheter c'est celui qui a été payé par Christ. Pierre nous le dit clairement : "Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or que vous avez été rachetés…mais par le sang précieux de Christ… " 1 Pierre 1.18-19.

    Il nous est impossible d'acheter notre salut, tout comme il nous est impossible de monnayer quelque bénédiction que ce soit. Ce n'est pas parce que allez donner que vous serez béni.

    Sortant certains textes bibliques de leur contexte, des religieux poussent les croyants à donner pour qu'ils reçoivent en retour guérison, richesse, santé, travail, prospérité… Ils utilisent des textes comme celui-ci : "Donnez, et il vous sera donné…" Luc 6.38 pour laisser croire que si vous donnez, vous recevrez en retour. Ils font miroiter - parfois à ceux qui sont dans une grande pauvreté - qu'en fonction de leur générosité, ils obtiendront telle ou telle faveur divine. C'est un mensonge qui ne profite qu'à ces bonimenteurs !

    Action de grâces pour aujourd'hui

    Merci Seigneur, car ton pardon et ton salut me sont offerts gratuitement.

    Source (La Pensée du Jour)

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  • "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance." Jérémie 29.11

     

    Face à une telle déclaration, tant de questions peuvent surgir dans notre esprit... Si Dieu a pour nous des projets de paix et non de malheur, pourquoi des épreuves atteignent ses enfants ? Pourquoi cette maladie ? Pourquoi ce décès ? Pourquoi Seigneur ?

    “Car je suis l'Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui te dis : Ne crains rien, je viens à ton secours”.

    Y a-t-il une question, un “pourquoi” qui vous empêche de trouver le repos ? Il est normal de se retrouver confus(e) et perdu(e) devant une épreuve. Il est normal de se demander pourquoi...

    Il est vrai que certaines maladies, catastrophes,... peuvent nous mettre en colère. Notre colère ne doit alors pas être tournée contre Dieu, mais contre le diable, qui ne vient que pour dérober, égorger et détruire. Alors que Jésus est venu pour que ses brebis aient la vie et l'aient en abondance. (Jean 10.10)

    La Bible dit que "Le malheur atteint souvent le juste, mais l'Éternel l'en délivre toujours." (Psaume 34.19) Et elle promet également que "quand les justes crient, l'Éternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses. L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement." (Psaume 34.17-18)

    Dieu va vous relever. Ses projets pour vous sont des projets de bonheur. Nous n'aurons pas toutes les réponses à tous les malheurs d'ici-bas, mais nous avons la promesse de son secours, qui ne manque jamais dans la détresse. Il vient à votre secours ! Ésaïe 41.13 déclare : “Car je suis l'Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui te dis : Ne crains rien, je viens à ton secours”.

    Une prière pour aujourd'hui

    Seigneur, je ne comprends pas pourquoi je traverse cette épreuve (vous pouvez la nommer et la donner à Jésus). Mais je choisis de te faire confiance, et de me reposer sur tes forces à toi. Merci, parce que tu viens à mon secours.
     

    Source (La Pensée du Jour)

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