• Cyrus, berger de Dieu

    “Moi qui dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira tout mon plaisir, disant à Jérusalem : Tu seras bâtie, et au temple : Tes fondements seront posés.” Ésaïe 44. 28

     

    Deux siècles avant la naissance de Cyrus et son accession au trône de Perse, Dieu, par Ésaïe, annonce qu’il se servira des Perses pour rassembler un reste fidèle d’Israël et le ramener sur ses terres.
    Au moment où cette prophétie est prononcée, Jérusalem et le temple existent encore ! Babylone qui déportera Israël et détruira Jérusalem et son temple n’est pas encore l’empire redoutable qui dominera tout le Moyen-Orient, avant d’être prise à son tour par les Mèdes. Prononcée avant de tels bouleversements, la prophétie d'Ésaïe ne peut être que divine, car Dieu seul connaît l'histoire future.
    Cyrus le Grand, un des conquérants les plus foudroyants de l'Histoire, sera l’instrument que Dieu va utiliser pour accomplir Sa volonté et la restauration de son peuple à Jérusalem : “Cyrus, dont j’ai tenu la droite pour soumettre devant lui les nations” (Es. 45. 1). L’Éternel le nomme “mon berger” (verset du jour), car tel un berger il rassemblera et ramènera en terre promise Israël dispersé. Conscient de sa mission, Cyrus décrétera la reconstruction du temple, accomplissant ainsi à la lettre la prophétie d’Ésaïe : “L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem” (Esd. 1. 2).
    La prophétie d’Ésaïe a fait peut-être sourire certains de ses concitoyens, car elle impliquait que Jérusalem serait détruite et le temple rasé avant de pouvoir s’accomplir. Mais Dieu est vrai. Il ne parle jamais en vain. Il utilise les moyens qu’il veut pour réaliser son dessein, même des moyens complètement inattendus.
    Pour nous chrétiens, le Seigneur lui-même a annoncé des événements terribles qui s'abattront sur le monde. Il a aussi annoncé un événement bienheureux pour les siens : son retour pour nous introduire dans la maison du Père. Montrons que nous l'attendons en vivant de façon conséquente, en ouvriers actifs pour le servir, et prêts à chaque instant pour le rencontrer.
     
    Note : La seconde partie du livre d'Ésaïe contient des prophéties si précises concernant le retour de l'exil en 536 av. J.-C. que des critiques ont imaginé qu'elle ne serait pas l'œuvre du prophète, mais d'un, de deux ou de plusieurs auteurs ayant vécu entre le 6e et le IIe siècle av. J.-C. ! Les prophéties de Daniel ont connu les mêmes assauts.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
    « L'argent n'achète pas toutVivre libre n'est pas une mince affaire »
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