• Que faire quand notre vie est au point mort ?

    Nous passons une grande partie de notre vie bloqués…  en tous cas, nous avons cette impression d’être bloqués.

    Nous  prenons la voiture  pour aller au travail et nous nous trouvons coincés dans les embouteillages. Nous finissons par arriver, et cela pour nous retrouver accaparés par un travail démoralisant. Nous croisons quelqu’un à l’église et nous voilà bloqués dans une conversation. Peut-être est-ce aussi parce que l’église que nous fréquentons est engoncée dans les polémiques ?

    Peut-être sommes-nous liés par un investissement financier peu rentable. Ou enfermés dans un corps qui ne peut tout simplement pas rester en bonne santé. Ou coincés dans une famille au sens large avec qui il n’est pas toujours agréable de passer du temps.

    Se sentir bloqué de la sorte peut être déconcertant, irritant, voire déprimant. Mais j’aimerais suggérer que ce sentiment d’être au point mort peut se révéler être salutaire pour un chrétien, si nous y réfléchissons bibliquement. Et ceci pour 4 raisons :

     1-     Se sentir bloqué nous rappelle que dieu est plus important.

    Le sentiment d’être bloqué révèle combien j’ai une haute estime de moi-même et de mes droits. Lorsque nous nous énervons dans les bouchons, nous insinuons que personne ne mérite plus que nous d’être sur cette route.

    Pourtant, la réalité spirituelle de notre univers, c’est que nous n’y occupons jamais la place centrale de la scène ; ce monde a été créé pour servir et célébrer son Créateur (Psaume 19 :1).

     2- Se sentir bloqué nous rappelle que dieu est aux commandes.

    Si nous pouvions contrôler nos vies et faire ce qui nous plaît, nous ne serions jamais bloqués. Par conséquent, se sentir bloqué nous rappelle que nous n’avons ni le pouvoir, ni la souveraineté suprême.

    Ceci est une belle manière de nous remettre les pieds sur terre. Pourquoi ? Parce qu’il existe Quelqu’un qui fait vraiment ce qui Lui plaît (Psaume 115:3), et qu’Il  est la définition-même de tout ce qui est bon, sage, juste et vrai.

     3- Se sentir bloqué nous rappelle que le dernier chapitre de notre histoire n’est pas encore dévoilé.

    Nous ne sommes pas en capacité d’élargir le champs pour contempler la trajectoire de l’histoire de notre vie. Nous sommes aussi pris au piège par des désirs momentanés et nous ne parvenons pas à penser à long terme.

    Mais Dieu a déjà déterminé le chemin précis que nous emprunterons, et comment ce chemin conduira à Sa gloire et à notre bien (Genèse 50 :20). Nous ne pourrons jamais écrire une autobiographie qui accomplira ce que son histoire a déjà et continuera d’accomplir.

     4- Se sentir bloqué nous rappelle que notre foi est encore faible

    Si nous sommes honnêtes, nous devrions pouvoir avouer que nous n’aimons pas la volonté de Dieu autant que nous le prétendons, et que nous ne faisons pas confiance à Ses plans autant que nous le pensons. Et étant donné que le Père donne généreusement à ceux qui sont dépourvus (Jacques 1:5), nous devrions profiter de ce sentiment de blocage pour courir vers Lui avec nos questions et nos doutes, et non pour Le fuir.

    Alors, la prochaine fois que tu te sentiras bloqué, ne cède pas à la panique, au doute, à la colère, à la dépression ou à la culpabilité. Tu te sens bloqué par ce qu’un Dieu bon et aimant te rappelle qui Il est, qui tu es, et qui en est le responsable. Il a un plan, et Son plan est sage et bon, mieux que tout ce dont tu peux rêver.

    La prochaine fois que tu te sentiras bloqué, soit tranquille. Non pas parce que tu sais ce qui se passe, mais parce que tu es en communion avec Celui qui contrôle ce qui t’arrive pour ton bien. Soit tranquille parce qu’Il t’a inclus dans quelque chose de merveilleux, même si pour le moment tu as l’impression que tu es au point mort.

     

    Dieu vous bénisse.

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  • "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance." Jérémie 29.11

     

    Je ne sais pas si vous gardez de bons souvenirs de vos leçons de grammaire. Toujours est-il qu'aujourd'hui, je vous propose de vous y replonger un court instant ! Notre verset du jour commence par un petit mot d'à peine trois lettres, mais tellement important : le mot "car".

    Et si vous laissiez Dieu changer votre destinée...

    "Car" est, comme vous vous en souvenez peut-être, une conjonction de coordination comme les mots : mais, ou, et, donc, or, ni, car.

    Souvent, les gens utilisent la conjonction “mais”. Ils vous disent : c'est une bonne idée mais...! Tu peux y arriver mais...! C'est super mais...! Il y a souvent un "mais".

    Le "mais" est un mot très humain, souvent négatif et décourageant.

    Faites-vous face à un “mais” dans votre vie ? Ce petit mot peut si facilement vous arrêter dans votre élan...

    Dieu ne dit pas "mais". Il dit : "car". Car je connais les projets que j'ai formés sur vous...

    D'ailleurs, le verset Jean 3.16, qui est un excellent résumé de tout le message biblique, commence par ce mot "car."

    "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.”

    • "Car" va introduire Dieu et son fils Jésus dans la situation de ce monde perdu et aussi dans les situations "impossibles" de votre vie.
    • "Car", c'est la conjonction de Dieu et de votre vie.
    • "Car", c'est la coordination divine qui se met en œuvre sur votre vie : le secours de Dieu est déployé, les anges de Dieu sont envoyés, la faveur de Dieu est manifestée.

    En résumé "car", c'est la conjonction de coordination divine pour votre destinée.

    Une action pour aujourd'hui

    Quelle phrase commençant par “mais” résonne en vous ? “Mais tu n'as pas assez de ceci ou de cela…” “Mais c'est impossible…” “Mais il te manque cela…” Et si vous laissiez Dieu changer votre destinée, en la commençant plutôt par la conjonction de coordination divine : “Car Dieu…”

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Bonne lecture et bonne écoute sur CJQS-radio à cette adresse : http://cjqsradio.blogspot.be/p/radio.html

    “Un des pharisiens demanda à Jésus de manger avec lui. Il entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.” Luc 7. 36

     

    Du temps de Jésus, on invitait volontiers à sa table un rabbin de passage pour s’entretenir avec lui. Chacun pouvait venir librement écouter son enseignement. Au chapitre 7 de l’évangile selon Luc, Simon, un pharisien, invite Jésus à prendre un repas chez lui. Comme tout pharisien, il aime discuter, débattre sur des sujets théologiques. Mais Simon se contente de l’accueil minimum, ce qui montre son peu d’estime pour Jésus.
    Une femme se glisse dans la maison. En pleurant, ses larmes arrosent les pieds du Seigneur ; elle les oint de parfum. Intérieurement, Simon est choqué en voyant que Jésus se laisse toucher par cette femme. Il se dit en lui-même : “Celui-ci, s’il était prophète, saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse” (v. 39). Pour lui, cette femme souille Jésus et celui-ci ne s’en rend même pas compte !
    Mais Jésus discerne les pensées de Simon. Pour l’amener à réfléchir, il lui raconte une parabole. Elle met en scène deux débiteurs face à leur créancier, l’un beaucoup plus endetté que l’autre. Comme ils n’ont pas de quoi payer, le créancier annule leur dette. Jésus pose alors une question directe : “Quel est donc celui des deux qui l’aimera le plus ?” (v. 42). C’est une invitation à changer de regard sur cette femme que Jésus compare au débiteur le plus endetté, mais acquitté. Simon répond correctement : “J’estime que c’est celui à qui il a été remis davantage” (v. 43), mais il n’a pas vraiment compris la leçon. Jésus ajoute cette remarque : “Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé” (v. 47). À Simon, plein de règles morales, il montre la grâce dont cette femme est l’objet et qui la pousse à exprimer sa reconnaissance. À ses pieds, elle a accompli les gestes d’accueil que Jésus n’a pas reçus de la part de son hôte. Ses actes montrent qu’elle connaît Jésus et sa grâce, il lui confirme donc son pardon et lui rappelle le seul moyen de salut, la foi : “Tes péchés sont pardonnés… Ta foi t’a sauvée, va en paix” (v. 48, 50).
    Simon agissait comme le monde qui accorde plus ou moins de considération à une personne selon son rang social. Jésus, dans son amour, est d’abord sensible aux besoins de son interlocuteur, quelle que soit sa condition sociale ou morale. La femme pécheresse aime celui qui l’a libérée de ses péchés. Aimons Jésus comme elle. Aimons notre prochain comme Jésus l’a fait.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Tu as changé mes lamentations en allégresse, tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie" Psaumes 30.12

     

    David est passé par un moment difficile. Il considère que la colère de Dieu s'est abattue sur lui : "Sa colère dure un instant" (verset 6). Il advient, parfois, que nous rendions Dieu responsable de nos maux, de nos drames personnels, de nos souffrances morales, de nos blessures. La réalité, c'est que nous-mêmes, ou notre entourage, faisons des choix de vie qui ont certaines conséquences. Si nous lançons des pierres en l'air, et que l'une d'elles nous tombe sur la tête, et nous blesse, nous ne devons pas rendre Dieu responsable de cette blessure. Nos choix, ou ceux de nos proches, ont des conséquences sur nos vies. De nombreuses blessures trouvent leur origine dans des choix de vie inappropriés.

    Dieu peut, et veut nous guérir des blessures générées par ces choix de vie

    Certes, Dieu peut, et veut nous guérir des blessures générées par ces choix de vie, mais il est important de reconnaître que s'il change le mal en bien, c'est uniquement à cause de sa grâce. David le proclame avec la suite du verset : " … Sa grâce dure toute la vie" (verset 6). Attention, ne vous méprenez pas sur le sens de cette parole. Ne pensez pas qu'il faut que vous vous fassiez du mal pour expérimenter la grâce de Dieu.

    Comprenons ceci : Dieu n'a pas permis que l'enfant soit maltraité pour qu'il expérimente ensuite la guérison de ses blessures. De même, Dieu n'a pas voulu telle ou telle violence, ou maltraitance, pour ensuite la changer en bien. Dieu n'a pas voulu l'échec que vous avez connu, et qui a blessé votre cœur ou celui de vos proches, pour en tirer du bien. Dieu peut changer le mal en bien, mais admettons nos mauvais choix, nos mauvaises décisions, et sa grâce nous fera expérimenter la guérison.

    Un divorce, un procès, une violence verbale ou physique provoquent des blessures profondes, et Dieu veut guérir ces blessures. Cependant, il serait incorrect de dire : “Dieu a voulu cela”. Nous avons un Dieu qui, à partir de tout ce qui s'est passé dans nos vies, peut encore, dans sa grâce, tirer du bien de ces drames, mais ne le rendons pas responsable de ces situations. La guérison ne sera que plus profonde. Certainement que nous-mêmes, et ceux qui nous entourent, avons fait de mauvais choix un jour ou l'autre. N'excusons pas ces mauvais choix. En les reconnaissant, croyons que Dieu veut utiliser le mal qui en est résulté, pour en faire du bien.

    Un conseil pour aujourd'hui

    Pour parvenir à la guérison de nos blessures, il faut admettre que Dieu n'est pas responsable de ces blessures, mais que sa grâce est suffisamment grande pour changer nos douleurs en cris de joie.

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Bonne lecture et bonne écoute sur CJQS-radio à cette adresse : http://cjqsradio.blogspot.be/p/radio.html

    “Comme quelqu’un que sa mère console, ainsi moi, je vous consolerai ; et vous serez consolés.”  Ésaïe 66. 13

    “Un fils sage écoute l’instruction du père.” Proverbes 13. 1

     

    Par grâce, “nous sommes maintenant enfants de Dieu” (1 Jean 3. 2) et nous le connaissons comme un père (Rom. 8. 15). Mais beaucoup de textes bibliques parlent de la tendresse de Dieu, de sa compassion, de ses entrailles qui s'émeuvent. Or le mot compassion, en hébreu, désigne la matrice maternelle ou le sein qui se penche vers l'enfant !
    1 Thessaloniciens 2 nous instruit sur l'amour que la mère porte à son enfant comme à une partie d'elle-même. La mère a nourri son enfant dans son ventre, puis elle l'a allaité : son corps même est construit pour cela. Jamais un homme ne vivra cela. Ce passage nous parle ainsi du mandat que Dieu donne aux mères, mandat magnifiquement résumé par cette parole de Luther : « C'est Dieu qui lange l'enfant et lui donne la bouillie ; mais il le fait par les mains de la mère ». Notre société ne valorise pas spécialement ces gestes ; elle le devrait.
    Or certains ministères consistent à donner des soins de la part de Dieu à la manière d'une mère dévouée. Cela peut être une composante de la vocation pastorale ; c'est aussi la vocation de certains frères et sœurs, que ce soit dans le soutien aux ministères pastoraux ou dans le soutien aux membres les plus fragiles de l'Église.
    Ce texte de 1 Thessaloniciens 2 nous montre aussi la dimension paternelle de l'amour de Dieu, sous le registre de l'exhortation, de la prise de responsabilité. La vocation exposée ici n'est pas opposée à la précédente, elle est complémentaire. Les psychologues le disent ainsi : généralement, la mère a un amour enveloppant, le père a un amour émancipateur. La maman dit : « Couvre-toi bien et sois prudent ». Le papa dit : « Il est grand, il peut le faire tout seul ». Chacun comprend que ces deux dimensions sont nécessaires, constructives, et qu'elles ne doivent pas se contrarier mutuellement. Certes, la mère peut aussi reprendre l'enfant et le responsabiliser ! Mais cela ne contredit pas l'existence de vocations spécifiques.
    Heureuse l'église qui garde l’équilibre entre les attitudes maternelles et les attitudes paternelles pour répondre aux différents besoins des croyants. Nous avons tous besoin les uns des autres, aussi bien des sœurs que des frères !
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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