Vendredi 21 Décembre 2018

Texte Biblique : Jérémie 52/31-34

Libéré au bout de tant d'années !

"La trente-septième année de la captivité de Jojakin... Évil-Merodac... releva la tête de Jojakin, roi de Juda, et le fit sortir de prison."

En cette période de Noël où l'on fête la naissance du Sauveur du monde, voici le récit d'un événement merveilleux qui s'est produit dans la vie de Jojakin. Autrefois, il a été roi d'Israël, mais il a été fait prisonnier par le roi Nebucadnetsar quand celui-ci a pris la ville de Jérusalem ; et à présent, il est enfermé dans la prison de Babylone parce qu'il n'a pas marché dans les voies de Dieu. Il est habillé comme tous les prisonniers, et mange comme eux une nourriture digne des pourceaux. Sa vie est triste, Il n'a plus aucun espoir. Il est inutile, oublié et cela dure depuis trente-sept années !

Mais un jour, tout bascule ; sa vie retrouve un sens ! Un nouveau roi arrive, en rien comparable à l'ancien ! D'abord, il parle à Jojakin avec bonté. Ensuite, il le libère, mais pas pour le laisser tout seul. Il lui donne des vêtements veufs, l'invite à manger à sa table des mets succulents, "relève sa tête", l'honore, nous dit le texte, plus que tous les autres rois qui étaient à Babylone... et merveille des merveilles, ce changement de situation, avec tous les bénéfices qui en découlent, n'est pas pour un temps seulement, mais pour la vie !

La libration de Jojakin est une belle illustration de ce que Jésus a fait pour nous. Jésus, le Roi, nous parle dans la bonté de son amour, nous libère de nos chaînes spirituelles, nous donne les vêtements du salut, pourvoit à tous nos besoins, nous invite à sa table à tout jamais jusque dans la vie éternelle ! Et tout cela est devenu possible parce qu'un jour, notre Sauveur est né dans l'étable de Bethléhem !

Barry Clark

Source (Trésors Quotidiens)

Jeudi 20 Décembre 2018

Texte Biblique : Romains 4/17

Appeler les choses, appeler des hommes

"Il est notre Père... Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient."

C'est le propre du Créateur d'appeler les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Elles ne sont point, Il appelle : elles deviennent... La Terre était informe, vide, enténébré, chaotique. Il dit à la lumière d'être : elle jaillit et tout s'illumine (Genèse 1).

À un couple qui souffre de stérilité, Abram et Sara, Dieu dit : "Je bénis ta postérité, de toi sortira une nation nombreuse comme le sable sur le bord des mers", et alors que tout espoir de procréation est révolu, Abraham et Sarah engendrent le fils de la promesse, Isaac (Genèse 21).

Au temps des Juges, un jeune homme au travail amasse la récolte pour l'arracher aux pillards. Alors, la salutation divine retentit : "L'Éternel est avec toi, vaillant héros !" Gédéon n'est ni vaillant, ni héroïque ; ses handicaps sont bien présents à son esprit, tout est petit dans sa vie : "Ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père" (Juges 6/15). Mais ce qui compte, ce n'est pas tant qu'il est, ce que Dieu veut faire de lui : un libérateur. Et il le sera ! Le Saint-Esprit l'atteste en le citant au nombre des héros de la foi ayant marqué l'histoire : "Le temps me manquerait pour parler de Gédéon..." (Hébreux 11/32).

Quel encouragement pour nous : "Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages... les choses faibles pour confondre les fortes" (1 Corinthiens 1/27). Si nous faisons confiance à Jésus et à sa Parole, nous devenons de nouvelles créatures. Cela ne vient pas de nous, mais de Dieu qui nous appelle à le servir selon les plans qu'il a établis pour nous.

Francis Burette

Source (Trésors Quotidiens)

Mercredi 19 Décembre 2018

Texte Biblique : Daniel 6/10

La solitude et la prière

"Lorsque Daniel sur que le décret était écrit, il se retira dans sa maison où les fenêtres de la chambre supérieur étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem, et trois fois par jour, il se mettait à genoux, il priait et louait son Dieu comme il le faisait auparavant."

S'il est vrai que nous connaissons tous des moments de solitudes ici-bas, il est parfois nécessaire de la rechercher afin de connaître une vraie communion personnelle avec notre Père céleste. Lorsque Jésus voulait prier, il aimait s'éloigner du monde. Il renvoyait ses disciples et s'isolait sur la montagne : "Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne pour prier" (Marc 6/45-46). À Gethsémané, il s'est également éloigné de ses disciples, car ce dernier combat, il devait le mener seul à seul (Luc 22/41).

Loin de nous la pensée de vous conseiller d'éviter les réunions de prières, car celles-ci sont pleinement bibliques : "Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble" (Actes 4/24) ; mais la prière personnelle ne doit pas être négligée car elle a du prix aux yeux de Dieu : "Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme la porte, et ton Père qui est là dans le lieu secret, te le rendra" (Matthieu 6/6). Qu'importe si nous ne parlons pas un bon français, notre prière est agréable au Seigneur. Là, nous sommes vraiment sincères et nous pouvons TOUT dire à celui qui nous aime.

La prière accomplit plus de choses que le monde ne se l'imagine, et Dieu donne de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.

Transmis par Marc Antoine

Source (Trésors Quotidiens)

Mardi 18 Décembre 2018

Texte Biblique : 1 Corinthiens 5/8

La plus grande des fêtes

"Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain..."

Des fêtes

À en croire les statistiques qui évaluent le budget investi en fin d'année par les familles, il semble que plus les temps sont difficiles et les plus les gens ressentent le besoin de faire la fête. Lorsqu'on a moins de sujets de réjouissances, on cherche un peu de joie dans certains moments de l'année, et en particulier fin décembre. Les chrétiens auront aussi leur fête tous ensemble avec la longue veille du 31 décembre, mais leur joie ne différera pas de celle qui les unit chaque jour dans une vie fondée sur l'Évangile de Jésus-Christ.

Toujours en fête

Est-ce que cela signifie que le chrétien fait toujours la fête ? Dans un sens, c'est vrai ; la joie qui nous anime de lui appartenir (la foi), d'avoir une destinée assurée (l'espérance), de partager des relations apaisées et sincères avec Dieu et les autres (l'amour), se manifeste dans notre vie ; mais le Nouveau Testament témoigne également des difficultés que nous pouvons vivre parfois parce que nous sommes chrétiens. Malgré cela, la joie du croyant ne peut lui être dérobée car elle ne s'appuie pas sur les circonstances vécues mais sur la foi, l'espérance et l'amour.

LA fête

L'Écriture nous présente la relation du peuple de Dieu avec le Seigneur sous l'image d'une grande fête. L'établissement de son règne, sur la terre comme au ciel, marque le début des "noces de l'agneau" (Apocalypse 19/7-9). L'Église est comme l'épouse et Christ l'époux. Jésus a utilisé cette image dans des paraboles (Matthieu 22 ; 25), image qui parle d'une relation sans frein dans une joie totale. Et l'Évangile nous dit que le peuple de Dieu, l'Église, porte déjà en avant-goût cette réalité aujourd'hui dans le monde !

Marc Declaudure

Source (Trésors Quotidiens)

Lundi 17 Décembre 2018

Texte Biblique : Luc 12/27

La gentiane

"Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent, cependant, je vous dis que Salomon même dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux."

Concernant la gentiane, la partie la plus importante de la fleur, c'est son coeur ; là se forment les graines. C'est une opération si délicate qu'une seule goutte d'eau suffit pour tout compromettre. Pour parer ce danger, le Créateur a penché vers la terre beaucoup de fleurs, comme les campanules dont la corolle sert de parapluie.

Quand il fait beau, les cinq pétales de la gentiane sont bien écartés les unes des autres et laissent entrer à flot les rayons du soleil, mais dès qu'ils ne sentent plus cette chaude caresse, ils ont froid ; alors, puisqu'ils ne peuvent se sauver, ils se ferment tout simplement mais si hermétiquement que, sous l'averse, le coeur reste absolument sec. Les graines alors s'échappent de la fleur et deviennent de nouvelles plantes pleines de vie.

Quelle sagesse dans la création qui nous entoure ! Elle ne peut être le fruit du hasard mais bien l'oeuvre du grand Créateur divin : "En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considères dans ses ouvrages" (Romains 1/20). Elle peut même parfois nous enseigner, comme disait Jésus : "Considérez comment croissent les lis..." !

Retenons la leçon : Gardons notre coeur à l'abri du péché, ouvrons-le au soleil de justice qu'est Jésus-Christ ! C'est ainsi que nous pourrons communiquer la vie autour de nous...

Transmis par G. Ringenbach

Source (Trésors Quotidiens)