• Samedi 1 Décembre 2018

    Texte Biblique : Galates 6/9

    Persévérer dans le bien

    "Ne nous lassons pas de faire le bien, car nous moissonneront au temps convenable, et nous ne nous relâchons pas."

    C'est le conseil que Paul donne aux Galates : persévérer dans le bien, malgré les fatigues, malgré le sentiment d'inutilité de ce "bien" face à un monde gouverné par l'injustice ; persévérer dans le bien même lorsque nous ne voyons pas un résultat immédiat ; persévérer dans le bien même si l'immensité de la tâche semble rendre nos efforts dérisoires... Dans ce verset, il est question de "semer" et l'idée même de semence contient une attente persévérante.

    "Soyez donc patients, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison" (Jacques 5/7). Semer le bien autour de nous, même si nous n'en voyons pas les fruits immédiats ; c'est dans la foi que nous espérons cette récolte. Et elle viendra car il y a une promesse attachée à cette exhortation : "Nous moissonnerons au temps convenable..." Cette promesse nous donne l'assurance et l'espérance que tout le bien que nous pouvons faire n'est pas vain, car Dieu le voit.

    Ce texte nous renvoie aussi à la fin des temps, au jugement. Il est possible que notre moisson soit là, que notre persévérance soit là aussi. Au final, il faut nous détacher du fruit, nous détacher d'un résultat attendu afin que le résultat ne devienne pas le but en soi, mais que le but reste celui de la gloire de Dieu, de sa présence qui inspire nos actes, de sa justice qui s'incarne dans nos vies. "Nous moissonnerons", cela est certain, et Dieu rient dans sa main le temps de la moisson. Jusque-là, persévérons dans le bien.

    Frédéric Nicolas

    Source (Trésors Quotidiens)

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  • Vendredi 30 Novembre 2018

    Texte Biblique : Nombres 13/26-33

    Un autre regard

    "Nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles."

    Ma chère maman fit une expérience concernant le regard que nous portons sur les circonstances : selon qu'il est positif ou négatif, notre vie peut en être transformée.

    Suite à des problèmes de santé, elle se retrouva à l'hôpital. Elle apprécia d'être seule dans une grande chambre offrant une superbe vue où elle se sentait comme à l'hôtel. Elle en était reconnaissante au Seigneur. Mais cette situation privilégiée fut de courte durée. Elle fut en effet envoyée quelques jours plus tard dans une autre chambre déjà occupée par quelqu'un. Ce fut un autre monde ! Les deux lits étaient séparés par un paravent. Le bruit du moteur du lit anti-escarres de la voisine l'empêchait de bien dormir ; de plus, cette personne était souvent agitée et nécessitait l'intervention régulière du personnel soignant. Pour couronner le tout, ça sentait mauvais dans la pièce. Le changement était radical, presque insupportable. Mais pourquoi, Seigneur, se disait-elle, as-tu permis que j'aille dans cette chambre, j'étais si bien dans l'autre ?

    Son moral commençait à en être affecté quand tout à coup, elle eut à la pensée le regard négatif que portèrent les dix espions envoyés par Moïse sur la terre promise. Aussi, décida-t-elle de porter un autre regard sur sa situation, à l'image de Josué et Caleb dont la foi se démarqua des dix autres espions. Le Seigneur l'invitait ainsi à voir le bon côté des choses et non les inconvénients. "Finalement, s'est-elle dit, si j'était malade comme ma voisine, comme ce serait terrible ! Et je vais bientôt sortir après tout !"

    Quand on modifie notre façon de voir les choses, celles-ci commencent à changer !

    Daniel Bodolec

    Source (Trésors Quotidiens)

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  • Jeudi 29 Novembre 2018

    Texte Biblique : Jacques 1/19

    Comment vont vos oreilles ?

    "Sachez-le, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écoute, lent à parler."

    Un sage d'Asie a dit un jour : "Si l'homme a deux oreilles et une bouche, c'est pour écouter deux fois plus qu'il ne parle". Combien de temps passons-nous à parler dans une journée et combien de temps passons-nous à écouter Dieu ?

    La bible dit : "Écoute les conseils et reçois l'instruction, afin que tu sois sages dans la suite de ta vie". Écouter, ici, et l'attitude du coeur qui veut recevoir la vérité, les conseils de la Parole de Dieu, dans le but d'agir avec sagesse. Jésus dit à Marie qu'elle à choisi la bonne part en se tenant à ses pieds à son écoute (Luc 10/38-42). Voulons-nous, nous aussi, choisir cette bonne part et nous placer aux pieds du Seigneur, en silence, pour l'écouter ?

    Dans sa lettre, l'apôtre dit : "Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler" (Jacques 1/19), ceci afin d'être à l'écoute de ceux qui nous entourent. Quand pour la dernière fois avez-vous pris du temps pour écouter votre voisin, votre collègue ?... Les gens ont soif d'être écoutés.

    Écouter pour connaître les gens avec leurs besoins, écouter pour laisser le Saint-Esprit nous atteindre et nous donner ensuite les paroles appropriées, écouter parce que nous sommes porteurs d'un message qui répond aux attentes des gens. Jésus prit le temps d'écouter Nicodème qui, en apparence, n'avait besoin de rien, et pourtant il y avait dans son coeur pléthore de questions ; il prit le temps d'écouter la Samaritaine et c'est toute une communauté qui fut bouleversée ; il prit aussi du temps pour écouter ses disciples.

    Prenons le temps d'écouter notre Seigneur, mais aussi les autres... Ce ne sera jamais du temps perdu !

    Richard Hellème

    Source (Trésors Quotidiens)

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  • Mercredi 28 Novembre 2018

    Texte Biblique : 2 Samuel 22/2

    Refuge ou forteresse

    "L'Éternel est mon rocher et ma forteresse."

    Quelle belle assurance que celle du roi David, l'homme selon le coeur de Dieu. Il affirme que Dieu est son rocher pour chaque jour de sa vie, pour chaque moment de difficulté ou de détresse. Oui, Dieu est notre refuge, celui en qui nous pouvons nous confier, celui qui comprend nos douleurs. Quelle consolation de savoir que nous pouvons nous appuyer et nous reposer sur lui.

    Beaucoup de chrétiens connaissent le refuge divin, mais tous ne connaissent pas la forteresse divine. Autant de refuge est symbole de consolation, de repos, autant de forteresse symbolise la force, la puissance, l'invincibilité qui sont aussi des attributs de Dieu. Nous avons un Dieu compatissant plein d'amour pur ses enfants ; mais il est bon de se rappeler qu'il est aussi un Dieu puissant pour guérir et bénir, fort pour libérer. N'a-t-il pas délivré Daniel de la fosse aux lions (Daniel 6/16-28), sauvé Jonas de la noyade (Jonas 2/1-11), rajouté quinze années à la vie du roi Ézéchias (Ésaïe 38/1-8), fait traverser la mer à pied sec à un peuple entier poursuivi par Pharaon (Exode 14/21-31) ?

    Ce même Dieu peut aussi vous guérir de votre maladie, de votre dépression ou de ces angoisses qui pèsent sur vous depuis des années. Il souhaite ardemment que vous expérimentiez sa puissance dès maintenant. "Mettez-moi à l'épreuve, dit Dieu, et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance" (Malachie 3/10). Cette parole est pour chacun de nous, elle est donc aussi pour vous.

    Aujourd'hui, sortez de votre refuge et entrez dans la forteresse par la foi. Faites confiance à Dieu dans tous vos problèmes, et croyez qu'il a en réserve des bénédictions pour vous.

    Frédéric Dupille

    Source (Trésors Quotidiens)

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  • Mardi 27 Novembre 2018

    Texte Biblique : Psaume 25/5

    Et la Bible devint un prétexte... (2)

    "Conduits-moi dans ta vérité, et instruit-moi."

    La Parole de Dieu est la vérité ; elle libère, elle sanctifie, elle est une épée précise, un marteau qui brise le roc (Jérémie 23/29), mais elle n'est efficace qu'entre les mains de l'Esprit. La loi sans l'Esprit est une lettre morte : "Dieu nous a rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre mais de l'Esprit, car la lettre tue, mais l'Esprit vivifie." (2 Corinthiens 3/6).

    Que nous recevions l'Esprit de Dieu au moment de notre nouvelle naissance, cela est évident, mais je me pose la question suivante : si c'est l'Esprit de Dieu qui donne vie à sa Parole en nous, alors suffit-il d'être né de nouveau pour pouvoir affirmer que nous comprenons toute la Parole de Dieu ? Ainsi nous pourrions affirmer que nous obéissons à sa Parole, mais dans ce cas, pourquoi tant de chrétiens s'opposent-ils sur des sujets bibliques et n'en donnent-ils pas la même interprétation ?

    La Parole de Dieu est l'épée de l'Esprit, non la nôtre ! Il nous faut donc lire la Bible et être le plus attentif possible à la voix de l'Esprit de Dieu en nous. Or le fruit de l'Esprit que nous portons parle de la qualité de notre relation avec Dieu.

    Le fruit de l'Esprit c'est "l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi" (Galates 5/22).

    Soyons honnêtes avec nous-mêmes : si nous ne portons pas un parfait fruit de l'Esprit, admettons aussi que notre compréhension des Écritures n'est pas complète : cela nous aidera à ne pas être trop radicaux et nous évitera des situations et des paroles que nous pourrons regretter.

    Laissons au Saint-Esprit le soin de (nous) conduire dans toute la Vérité !

    Benjamin Besnard

    Source (Trésors Quotidiens)

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